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Sarkozy aux syndicats : « Posez le drapeau rouge et servez la France »
par Gidéhem
Publie le mardi 1er mai 2012 par Gidéhem - Open-Publishing2 commentaires
Sarkozy aux syndicats : « Posez le drapeau rouge et servez la France »
Libération
Je sais ...
Mr S. n’en est pas a sa première provocation.
Mr S. récite les textes que ses nervis d’extreme droite écrivent pour lui.
Mr S.croit que l’insulte, le mensonge ,la haine que lui et ses semblables manient à longueur de temps ont valeurs de vérité.
Mr S. ne respecte que l’argent et ceux qui en ont .
Il est est pret à toutes les compromissions pourvu qu’à la clé il y ait le pouvoir et l’argent.
Aujourd’hui il crache à la mémoire de nos pères ,de nos grands-pères...
Il insulte la résistance ,
il insulte les syndicalistes morts pour la France et les avancées sociales ,
il insulte le monde du travail et ses représentants ,
il insulte encore une fois le Conseil National de la Résistance.
Que cet individus soit réélu ou pas , il faut qu’il comprenne une fois pour toute une chose :
Nous ne poserons jamais nos drapeaux, ni les rouges ,ni les noirs .
Ils sont ce que nous sommes, ils sont en France ,comme ailleurs , le symbole d’une résistance, l’expression de la lutte pour un monde meilleur.
A lui qui rêve d’ un monde sans drapeaux ,sans résistance sociale, je dirai simplement ceci :
Vous pourrez lacher sur nous vos chiens de la police et de l’armée , jamais ,jamais vous ne parviendrez à vos fins .
Dussiez-vous arracher vous mêmes de nos mains ensanglantés un par un tous nos drapeaux , il y aura toujours quelque part une étincelle qui brillera ,une main prête a reprendre ces étendards pour guider les peuples vers la liberté.
Gidehem
Messages
1. Sarkozy aux syndicats : « Posez le drapeau rouge et servez la France », 1er mai 2012, 22:17, par albarot
"servir la France" ??? beaucoup (heureusement) d’organisations syndicales dans ce pays sont internationalistes, pauv’ type !
2. Sarkozy aux syndicats : « Posez le drapeau rouge et servez la France », 2 mai 2012, 13:13, par renk hans-peter
Neuchâtel, le 14 Floréal 220
(2 mai 2012)
Nicolas Sarkozy ne connait pas l’histoire de France. A propos du drapeau rouge et du drapeau tricolore, un avis autorisé - celui du regretté camarade Louis Auguste Blanqui, que l’on a par trop souvent oublié.
Salutations solidaires.
HPRenk
= = = = = = = =
Proclamation du Club du Collège de France (rédigé par Blanqui, 26.2.1848)
Nous ne sommes plus en 93 ! Nous sommes en 1848 ! Le drapeau tricolore n’est pas le drapeau de la République ! C’est celui de Louis-Philippe et de la monarchie.
C’est le drapeau tricolore qui guidait les sicaires de la royauté contre les républicains de juin 1832, d’avril 1834, de mai 1839.
C’est le drapeau tricolore qui présidait aux massacres de la rue Transnonain, de Lyon, de Saint-Etienne. Il s’est baigné vingt fois dans le sang des ouvriers.
Le Peuple a arboré les couleurs rouges sur les barricades de 48 comme il les avait arborées dans ses trois nobles défaites de juin, d’avril, de mai.
Hier encore elles flottaient glorieuses au front de nos édifices. Aujourd’hui la réaction les renverse ignominieusement dans la boue et ose les flétrir de ses calomnies.
On dit que c’est un drapeau de sang ; de quel sang est-il donc teint ? De celui des martyrs, ses défenseurs. Il est pur comme leur gloire.
Depuis 1832, il est le seul drapeau de la République ! Sa chute est un outrage au Peuple, une profanation de ses morts. On va ombrager leur tombeau du drapeau de ses ennemis.
Déjà la réaction se déchaîne. Des hommes soudoyés par la faction royale parcourent les rues, l’insulte et la menace à la bouche, arrachant les couleurs rouges de la boutonnière des citoyens.
Ce sont toujours les mêmes procédés des réactions : la brutalité, la violence.
Républicains, ouvriers, c’est votre drapeau qu’on renverse ! Ecoutez bien : s’il tombe, ce drapeau, la République ne tardera pas à le suivre.
(Bibl. Nat. Mss Blanqui 9581, no 106, samedi 26 février 1848 : Au Peuple, le club du Collège de France. Texte inédit)
Au Gouvernement Provisoire
Les combattants républicains ont lu avec une douleur profonde la proclamation du Gouvernement Provisoire qui rétablit le coq gaulois et le drapeau tricolore.
Le drapeau tricolore inauguré par Louis XVI a été illustré par la première République et par l’Empire, il a été déshonoré par Louis-Philippe.
Nous ne sommes plus, d’ailleurs, ni de l’Empire ni de la première République.
Le peuple a arboré la couleur rouge sur les barricades de 1848. Qu’on ne cherche pas à la flétrir.
Elle n’est rouge que du sang généreux versé par le peuple et la Garde nationale.
Elle flotte, étincelante, sur Paris : elle doit être maintenue.
Le peuple victorieux n’amènera pas son pavillon.
(Les murailles révolutionnaires, t. 1, p. 67, t. 2, p. 587)