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Sarkozy et le mur de Berlin : kolossal mensonge

Publie le lundi 9 novembre 2009 par Open-Publishing
26 commentaires

Mur de Berlin : Sarko refait l’histoire

Sympa, la page Facebook de Sarkozy. Vous avez vu ?

de Bernard Gensane

Le président nous raconte son 9 novembre 89, en toute simplicité. Photo nocturne à l’appui. Marteau en main, il y était, Sarko, à Berlin. L’homme qui s’apprête à faire l’Histoire ne pouvait rater ce moment historique. Epatant !

Le problème c’est que l’histoire qu’on nous raconte ne tient pas debout :

"Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé ...pour participer à l’événement qui se profile"

Le matin du 9 novembre, personne à Paris - ni même à Berlin - ne pouvait soupçonner que le mur allait tomber. les radios et télévisions ouest-allemandes n’ont commencé à évoquer la "libre circulation" qu’à partir de 20h. Et ce n’est qu’après 23 heures que les Berlinois de l’Est, prenant ces informations prématurées pour argent comptant, furent si nombreux à se masser devant le poste frontière de la Bornholmer Strasse que les garde-frontière est-allemands finirent par lever la barrière. Parole de témoin : jamais "l’événement" ne s’est "profilé".

Dans un excès de zèle, le conseiller élyséen chargé du blog présidentiel aura bricolé un récit censé démontrer que le chef de l’Etat, à l’époque secrétaire général adjoint du RPR, était à Berlin le jour J. Pour rendre la chose possible, il invente des informations semblant "annoncer du changement".

Et pour faire bonne mesure, il ajoute cette scène totalement fantaisiste :

"Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s’est déjà amassée à l’annonce de l’ouverture probable du mur"

A aucun moment l’annonce d’une "ouverture probable" n’a provoqué le moindre rassemblement à l’Ouest. La foule était massée à l’Est. Et beaucoup plus au Nord, dans le quartier de Prenzlauer Berg. Les Berlinois de l’Ouest n’ont commencé à s’attaquer au mur que le lendemain 10 novembre. Ils ont été rejoints par des visiteurs venus du monde entier. Parmi lesquels, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé.

Mais alors, s’il n’était pas à Berlin, où donc se trouvait le futur président de la république ce fameux 9 novembre 1989 ?

Nous avons une petite idée : ce 9 novembre, comme tous les 9 novembre, Nicolas Sarkozy commémorait à Colombey-les-deux-églises le 19e anniversaire de la mort du Général de Gaulle. Ce n’est qu’une hypothèse.

Les blogueurs pressés de l’Elysée auront sans doute à coeur de vérifier.

9 novembre, Colombey-les-deux-églises le 19e anniversaire de la mort du Général de Gaulle

Messages

  • rue 89 qui traitait le sujet .... et bcp intervenaient ... a fait sauter ce sujet

     ??????????????????????

    Censure ???????????????

  • Vu sa hauteur ,il attaquait dans les fondations......momo11

  • Nicolas Sarkozy réécrit-il l’histoire ? Dimanche après-midi, le chef de l’État poste une note sur sa page Facebook pour raconter son 9 novembre 1989. "Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile", se rappelle le chef de l’État.

    Il ne faut pas une heure pour que cette version soit sérieusement mise à mal sur Internet. De l’avis des observateurs, il était impossible de savoir le 9 novembre au matin que le mur de Berlin allait tomber le soir. Le premier à publier ses doutes est le journaliste de Libération Alain Auffray, qui écrit sur son blog : "Le matin du 9 novembre, personne à Paris - ni même à Berlin - ne pouvait soupçonner que le Mur allait tomber. Les radios et télévisions ouest-allemandes n’ont commencé à évoquer la libre circulation qu’à partir de 20 heures." Et Alain Auffray de se demander : Nicolas Sarkozy n’était-il pas plutôt à Colombey-les-deux-Églises pour commémorer la mort du général de Gaulle, comme chaque 9 novembre ? Les lecteurs du point.fr semblent avoir également du mal à croire au récit élyséen, à l’image de Germania qui commente : "Je crois bien me rappeler que le 9 novembre au matin il n’y avait pas d’information, ni de signes avant-coureurs sur ce qui allait se passer dans la soirée, et qui a surpris tout le monde. M. Sarkozy était-il passé chez sa voyante ?"

    L’Élysée maintient la version de Facebook

    Il est vrai que, le 9 novembre 1989, ce n’est qu’à 18 h 50 que Günter Schabowski, membre du bureau politique du SED (Parti communiste est-allemand), tient une conférence de presse à Berlin-Est. Il y annonce de manière un peu improvisée que, désormais, "les voyages privés vers l’étranger peuvent être autorisés sans présentation de justificatifs". La nouvelle ne se répand que quelques heures plus tard et dans la plus grande confusion. (Consultez notre récit multimédia : L’incroyable histoire du mur de Berlin ). Ce simple rappel des faits n’ébranle pas l’Élysée. "On ne dit pas que l’on sait le 9 au matin que le Mur va tomber !", nous fait remarquer lundi matin Franck Louvrier, conseiller en communication du chef de l’État, qui nous promet que ce qui est dit sur Facebook est rigoureusement exact : "Le 9, des informations parviennent au RPR dans la journée disant que cela va bouger à Berlin, qu’il faut y être", insiste-t-il. Philippe Martel, alors chef de cabinet d’Alain Juppé, aurait donc organisé le voyage, peiné à trouver un avion, mais finalement réussi à embarquer Alain Juppé, alors secrétaire général du RPR, Nicolas Sarkozy et quelques élus direction Berlin. Où tous passent donc la soirée du 9. Franck Louvrier rappelle d’ailleurs qu’il existe une photo de Sarkozy donnant un coup de pioche sur le Mur... Mais rien n’indique qu’elle ait été prise le 9, et non le 10 ou le 11...

    Alain Madelin : "C’est une plaisanterie !"

    Ce n’est pas Alain Juppé qui aide à y voir plus clair, lui qui a livré... trois versions différentes ! Sur son blog , le maire de Bordeaux raconte samedi sensiblement la même histoire que le chef de l’État : "En novembre, j’étais de nouveau à Berlin, avec ma petite équipe du RPR, dont Nicolas Sarkozy. Le 9 au soir, il gelait à pierre fendre. Nous avons franchi le mur à Checkpoint Charlie... Sans contrôle cette fois." Il poursuit : "Sur la place de Brandebourg, nous avons rencontré un jeune soldat qui montait sa garde en battant la semelle. Son visage était ensoleillé d’un grand sourire. Je lui ai demandé pourquoi. "Demain, je passe à l’Ouest pour la première fois de ma vie", m’a-t-il répondu, heureux"... Le 3 novembre 2009, il racontait exactement la même chose dans une vidéo postée sur le site de la mairie de Bordeaux dans laquelle il évoque la présence à leurs côtés de celui qui deviendra quelques années plus tard son ministre de l’Économie et des Finances Alain Madelin.

    Contacté par lepoint.fr lundi, ce dernier s’exclame en apprenant la version du chef de l’État et de l’ancien Premier ministre : "C’est une plaisanterie ! C’était impossible de savoir le 9 qu’il fallait aller à Berlin. J’ai croisé en effet Alain Juppé sur le Mur le 10 ou le 11. Je n’ai pas le souvenir que Nicolas Sarkozy était là, mais il l’était probablement"... Finalement, Alain Madelin, lui-même arrivé de Hongrie le 10, lâche : "Si Sarkozy le dit, c’est qu’il a raison par principe ! Je ne veux pas remettre en doute la parole du président... Éventuellement sa mémoire !" Selon lui, "tout le monde peut s’amuser à raconter avoir participé à la chute du Mur puisqu’elle a duré plusieurs jours".

    Les trois versions d’Alain Juppé

    Ce que raconte Alain Madelin correspond d’ailleurs à ce que racontait Alain Juppé à libelyon.fr le 20 septembre 2009 . Il leur racontait avoir vécu "quasiment en direct" la chute du Mur... Quasiment. "J’étais à Berlin le 10 novembre (...). J’avais 44 ans et je me souviens très bien de cette nuit très froide." L’histoire est donc décalée de 24 heures, et le militaire est toujours là... : "En arpentant les rues de la ville, nous avons rencontré des Berlinois, notamment des militaires. Je me rappelle particulièrement de l’un d’entre eux qui était très souriant. Quand on lui a demandé pourquoi il était si joyeux, il a répondu : Parce que je vais pouvoir aller à l’Est (sic) ! " Dans une vidéo publiée sur le site de TV5 en octobre 2009, Alain Juppé date cette fois sa venue à Berlin au "10 ou 11 novembre". Il dit : "Je ne me souviens plus exactement".... Heureusement, le militaire souriant est toujours là. Quoi qu’il en soit, lors du journal d’Antenne 2 du 10 novembre 1989 , exhumé sur son blog par Benjamin Ferran, journaliste au Figaro, Alain Juppé réagit (avec un rideau sombre en fond qui ne permet pas d’identifier où il se trouve), mais n’évoque pas sa nuit berlinoise. Il raconte encore moins l’anecdote du militaire qui lui plaît tant...

    http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-11-09/polemique-sarkozy-etait-il-a-berlin-le-9-novembre-1989/917/0/393395

    • Il n’avait pas une massette de 1.5Kg et une aiguille pour casser le mur le nabot peut être un marteau de tapissier et burin de miniature le "troud" et des protections pour les mains car cela ne s’acquiert pas comme cela le travail manuel, c’est un long apprentissage pour affiner la main simiesque. Alain 04

  • Un petit détail qui prouve que notre kleiner Mann est un menteur éhonté (comme pour la non nationalisation de Gaz de France). Il écrit sur sa page Facebook ceci :

    Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville, et enfin confronter ce mur dans lequel nous avons pu donner quelques coups de pioche.

    je passe sur "confronter le mur" qui n’est pas du français. On a l’habitude de son charabia.

    Sur la photo, il utilise plutôt un pic à glace. Mais surtout, ce pauvre menteur nous dit être à Berlin-Est. Il est bien connu que les Vopos, côté Est, laissaient les Berlinois peinturlurer le Mur autant qu’ils voulaient...

  • Décidément le nez de notre omni-président ne cesse de s’allonger ! il n’en est pas à sa première !

    Dans cette histoire que tous s’accordent à appeler le mur de la honte à juste titre, les mêmes sont pour le moins silencieux sur l’autre honte qui défigure la Palestine.

    Je subodore que ce n’est pas demain la veille que Sarko et son petit piolet (!!!), s’attaque à cette catastrophe humanitaire, politique, que le gouvernement israélien colonialiste, inflige au peuple palestinien.

    Mais avec super man qui sait ? Peut être a-t-il pris rdv dans son petit agenda ? Va savoir ?

    Salve 007

  • Vous êtes tous très méchant avec notre naboléon....quel tête ferez-vous, quand, dans quelque jours ils présentera des pierres du mur qui portent ses empreintes et même sont ADN...hein !!!!!! et l’année prochaine pour le 60 éme anniversaire de l’appel du 18 juin il nous expliquera qu’il a bien entendu de Gaulle sur son poste à galléne...

  • Plusieurs témoignages et anciens articles de presse font planer un doute sur la date de la visite à Berlin de Nicolas Sarkozy, qui a écrit dimanche sur Facebook avoir assisté dès le 9 novembre 1989 à la chute du Mur.

    Le chef de l’Etat a décrit sur sa page du réseau social sa version de cette journée particulière dans l’Histoire.

    "Le 9 novembre au matin, nous nous intéressons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l’Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain Juppé pour participer à l’événement qui se profile", peut-on y lire.

    Or, le même jour, la présence d’Alain Juppé aux cérémonies du 19ème anniversaire de la mort du général De Gaulle, à Colombey-les-Deux-Eglises, est attestée par un article du Figaro du 10 novembre 1989, reproduit sur le site internet du journal (www.lefigaro.fr).

    Joint par Reuters, l’Elysée a maintenu la version relatée par Nicolas Sarkozy, précisant sa journée du 9 novembre 1989.

    "Dans l’après-midi, ils avaient rencontré le maire de Berlin. Ils ont dormi deux heures dans un hôtel de Berlin dans la nuit du 9 au 10", a dit la présidence de la République.

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/cor-nicolas-sarkozy-etait-il-a-berlin-le-9-novembre-1989_827320.html

    Comme d’habitude, Nicolas Sarkozy ment.

    Comme d’habitude, Nicolas Sarkozy s’enferme dans ses mensonges.

    Samedi 18 novembre 1989, le journal Le Figaro écrivait qu’Alain Juppé s’était rendu à Berlin dans la nuit de jeudi 16 novembre à vendredi 17 novembre 1989 ! ! !

    « Alain Juppé, qui s’est rendu à Berlin dans la nuit de jeudi à vendredi, a annoncé hier la création d’une association … »

    http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/juppe_fig_1989.pdf

  • Le premier ministre François Fillon raconte qu’il était à Berlin du 7 novembre au 10 novembre 1989. Il prétend même qu’il a vu Nicolas Sarkozy à Berlin le 9 novembre 1989.

    Pour expliquer son séjour à Berlin du 7 novembre au 10 novembre, François Fillon raconte ceci : « J’étais à Berlin depuis le 7 novembre, je participais à un colloque organisé à la fois par l’Allemagne de l’ouest et l’Allemagne de l’est sur les relations est-ouest ».

    http://www.liberation.fr/politiques/0101602068-chute-du-mur-la-bande-a-sarko-se-prend-les-pieds-dans-le-tapis

    François Fillon ment : les archives de l’Assemblée Nationale montrent que François Fillon était le 8 novembre 1989 à Paris, à l’Assemblée Nationale.

    Lisez le haut de la page 14 :

    http://archives.assemblee-nationale.fr/9/cri/1989-1990-ordinaire1/066.pdf

  • C’est fou ce que l’on arrive à faire avec Photoshop !

  • Quel(s) don(s)... d’ubiquité chez Sako And Co !!! A quand leur téléportation... vers Mars ??? Histoire de souffler !!!

  • Scoop de dernière minute:il a débarqué en normandie en 1944 et a été le premier a marcher sur la lune.Nous attendons avec "délice"ses prochaines déclarations......momo11

    • N’oubliez pas que c’est AUSSI "grâce à lui" que la tentative révolutionnaire de ces immondes bolchéviques a échoué en 1905....

      Malheureusement, en 1917, aie aie ratage, il était hospitalisé avec un panaris (et oui à cette époque il n’était encore qu’un enfant et suçait toujours son pouce...mais à l’instar de Jean son Aîné Loué soit le Miséricordieux, la valeur n’attendait pas le nombre des années) ce qui explique la prise du Palais d’Hiver (et tout "le reste")...Il ne se pardonna jamais ce moment de faiblesse et lutta jusqu’au 9 novembre 1989, enfin Victorieux, Hosanna !

      Entre temps il y eut aussi mai 68 - Gloire à Lui le Très Haut (oui oui)- , où il remit De Gaulle sur le bon chemin et permit à la France qui se lève de tôt de recommencer à se lever tôt.

      Lech Walesa lui même l’a d’ailleurs remercié publiquement hier soir devant plusieurs milliers de berlinois pour l’aide que lui a apportée Notre Très Saint et Très Grand Homme dans sa lutte contre l’immonde hydre communiste et la construction de Solidarnosc. Gloire à Lui Notre Cher Père sans qui la Pologne n’aurait pas pu (re)devenir catholique terre d’accueil (des USA et de ses bases militaires secrètes)...

      Oui, Loué Soit le Très Saint le Très Grand (oui oui) Libérateur des Peuples en ce jour de la Très Sainte Chute du Mur.Hosanna au plus haut des Cieux.

      Sarkogalactique et intemporel...

  • Mur de Berlin : François Fillon veut être dans l’histoire lui-aussi.

    Alors que rien ne permet de dire si, oui ou non, Nicolas Sarkozy était bien à Berlin le 9 novembre 1989, François Fillon est lui aussi pris dans cette polémique kafkaïenne.

    Lundi soir, vers 21h30, il a publié sur son mur Facebook une photo de lui en train de donner un coup de pioche dans le mur de Berlin, arborant un long manteau ocre. La photo, prise de jour, n’est pas datée. Mais tout porte à croire qu’elle a été prise à partir du 10 novembre 1989. Elle ressemble en plusieurs points à la photo postée dimanche sur le profil Facebook du chef de l’Etat. Une photo prise, elle, de nuit, sur laquelle on voit Nicolas Sarkozy près du mur de Berlin, également en train de donner des coups de pioche.

    En guise de légende, sous sa photo, François Fillon explique qu’il était « à Berlin depuis le 7 novembre 1989 », participant « à un colloque organisé par l’Université Libre de Berlin et l’Institut des relations internationales de RDA sur les relations est-ouest. »

    Il ne détaille pas ce qu’il a fait ensuite, ni le 8, ni le 9. Puis enchaîne : « J’étais d’ailleurs en compagnie d’autres parlementaires. Nous avons passé toute l’après midi et toute la soirée à assister aux premières grandes manifestations autour du mur, et vers 23h, nous avons croisé entre la porte de Brandbourg et le Check Point Charlie, Alain Juppé qui était accompagné de Nicolas Sarkozy et de Philippe Martel. Nous avons bavardé quelques minutes ensemble et puis ensuite, avec les personnes qui m’accompagnaient nous avons, vers minuit, passé le Check Point Charlie. Quand on était sur place on a compris qu’il se passait quelque chose d’immense, et moi je l’ai interprété comme un grand moment d’espoir, l’espoir que enfin la séparation de l’Europe allait s’achever. »

    François Fillon avait déjà volé au secours du chef de l’Etat un peu plus tôt, lundi après-midi. Bien mal lui en a pris. Attestant avoir bien vu Nicolas Sarkozy le 9 novembre 1989 à Berlin, étant lui-même présent sur les lieux depuis le 7 novembre 1989, il s’est vu renvoyé dans les cordes. En effet, Libération a rappelé que François Fillon ne pouvait pas être resté à Berlin du 7 au 9 novembre 1989, puisqu’il était à l’Assemblée nationale, en France, donc, le 8 novembre 1989. Embrouille.

    http://www.20minutes.fr/article/362451/France-Mur-de-Berlin-Francois-Fillon-veut-etre-dans-l-Histoire-aussi.php

  • Le 16 novembre 1989, Nicolas Sarkozy était à Berlin avec Alain Juppé, près du Mur de Berlin.

    Je dis bien : le 16 novembre 1989.

    Images d’archive de TF1 en date du 16 novembre 1989, diffusé lundi 9 novembre 2009 par LCI. Alain Madelin, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devant le Mur de Berlin, coté ouest. (Capture d’écran)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/international/19892009_le_mur_de_berlin/20091110.OBS7414/sarkozy_a_berlin_en_1989__a_qui_peuton_se_fier_.html

  • Un correspondant qui, lui, y était, me fait passer un témoignage extrêmement intéressant prouvant que le mensonge était encore plus kolossal que ce qu’on croyait.
    Quelque part, le mensonge de kleiner Mann fait peur : s’il est capable de déblatarer de la sorte c’est que cet individu qui, comme le disait Carla a "le feu atomique", est capable de tout à partir d’un "ailleurs" qui lui est propre.

    Heureusement que Pujadas et Arlot Chabette vont prochainement rétablir les faits sur les antennes de France 2.

    "Il n’y était pas le 10 non plus. Sur la photo qu’il nous présente, la jonction entre deux tronçons de mur est déjà bien trop entamée par les "piverts du mur" pour que Sarkozy se soit trouvé là le lendemain de l’annonce de la chute. J’ai personnellement pris des photos ce jour-là et les jours suivants jusqu’à la disparition complète du mur. La dégradation du mur est "documentée" et pas seulement par moi. Pour ce qui a été de se promener à l’Est en toute liberté ce jour-là le mensonge est d’autant plus énorme que les ressortissants français devaient continuer à fournir un visa et échanger des devises (obligatoire). Seuls les français résidents à Berlin-Ouest avaient droit à un visa sur papier rose délivré spécialement pour eux et valable une journée. Ce qui veut dire qu’ils ne se promenaient pas non plus en toute liberté. A part çà, inutile de dire que nous sommes la risée du monde entier car cette affaire de facebook a été suffisamment relayée par la presse étrangère, en premier lieu allemande."
    Affligé