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Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale
Publie le jeudi 12 novembre 2009 par Open-Publishing6 commentaires
"TRAVAIL FAMILLE PATRIE"= PETAIN
IDENTITÉ NATIONALE SELON BESSON SARKO LE PEN :
ON N’A PAS PEUR. ON N’EN VEUT PAS !
Dites le haut et fort sur :
http://identiteinternationale.net
Le président a retrouvé, jeudi dans la Drôme, les accents de sa campagne de 2007 où il avait renoué avec les « valeurs » de la droite.
Devant le mur des fusillés de La Chapelle-en-Vercors, une quinzaine de résistants et d’anciens combattants patientent dans le froid. « On les a tous invités mais personne ne venait. De Gaulle s’est déplacé avant de devenir président. Mitterrand a annulé à cause de sa maladie. Sarkozy est le premier », raconte Daniel Huillier, président des Pionniers du Vercors, dont plusieurs « copains d’école » ont été abattus par les nazis le 25 juillet 1944. Les maquisards apprécient le geste du président, même si la cérémonie et le bain de foule sont très brefs. Dans son tour de France des places fortes de l’histoire de France, Nicolas Sarkozy a ajouté jeudi un nouveau lieu à son panthéon personnel qui compte déjà le plateau des Glières, le fort de Douaumont, la cascade du bois de Boulogne…
Dans la salle polyvalente de cette commune martyre, mille personnes ont pris place face à une scène bleue ornée des drapeaux européen et tricolore. L’instant se veut solennel. Initialement consacré à l’agriculture, le discours du président s’est résumé à un long plaidoyer sur « l’identité nationale française ». « En découvrant la première mouture de son discours qui mélangeait agriculture et identité nationale, il a décidé de tout changer », explique-t-on à l’Élysée. Place donc au débat sur l’identité nationale lancé, le mois dernier, par son ministre de l’Immigration Éric Besson. Depuis le 2 novembre et jusqu’au 31 janvier, préfets et sous-préfets ont consigne d’organiser des réunions dans toute la France. Résultat : pendant quarante-trois minutes, Sarkozy a délivré son ode à la France. Un mot « France » qu’il a répété quarante fois. Les mots « fierté », « honneur », « patrie » et « famille » ont également beaucoup résonné.
Dans un discours musclé mêlant références historiques et critiques des politiques suivies par la gauche, le chef de l’État a justifié son choix de débattre. « Ce n’est pas dangereux, c’est nécessaire. L’identité nationale, ça nous concerne tous », a-t-il lancé. « Ce qui se joue dans l’industrie, dans l’agriculture, dans la ruralité, dans l’artisanat, ce n’est pas qu’économique, c’est aussi la disparition d’une forme de civilisation, d’un héritage de valeurs, d’une culture du travail », a-t-il insisté exhumant sa « politique de civilisation » dont le président avait parlé, lors de ses vœux aux Français le 31 décembre 2007, avant de l’abandonner. « Devenir français c’est adhérer à une forme de civilisation, à des valeurs, à des mœurs », a-t-il dit.
Mais les premiers applaudissements ont retenti quand Sarkozy a adressé cette mise en garde : « La France est un pays où il n’y a pas de place pour la burqa. » Les applaudissements ont redoublé quand il a rappelé que la « France est un pays de tolérance et de respect. Mais elle demande aussi qu’on la respecte ». Succès garanti aussi quand il a défendu les « valeurs du travail » et de la « famille ». « J’ai supprimé les droits de succession parce que je crois au travail, je crois à la famille », a-t-il assuré.
Avant d’enfoncer le clou : « On ne peut pas vouloir bénéficier des allocations-chômage sans se sentir moralement obligé de tout faire pour retrouver du travail parce que les allocations sont payées par les autres. » Au passage, il n’a pas hésité à emprunter les expressions du général de Gaulle en parlant du « cher et vieux pays ». Invoquer les mânes du Général, rien de tel pour rassurer un électorat de droite déboussolé par des couacs à répétition.
Ce n’est, bien sûr, pas la première fois depuis son élection que le président reprend ce thème. En baisse dans les sondages et confronté à une remontée du Front national dans les enquêtes d’opinion, Sarkozy a décidé de renouer avec les fondamentaux de la droite. Il y a deux semaines, lors d’un déplacement dans le Jura, le président avait remis l’identité nationale au centre de son discours. Lundi, en visite à Thionville, François Fillon a repris le triptyque « Sécurité-immigration-identité nationale ». Jeudi, le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a tenu une conférence de presse consacrée à la sécurité.
À quatre mois des régionales, l’exécutif engage clairement la bataille sur ce terrain de l’identité nationale et de la sécurité. Jeudi, Nicolas Sarkozy est allé plus loin en ouvrant la polémique avec le PS qui a décidé de boycotter le débat national. « Ceux qui ne veulent pas de ce débat, c’est parce qu’ils en ont peur, a accusé le président. S’ils ont peur de l’identité nationale française, c’est parce qu’ils ne la connaissent pas. Raison de plus pour ouvrir un débat qui va leur apprendre ce que c’est que l’identité nationale française. » Le 4 décembre, il apportera une autre contribution à ce débat devant l’Institut Montaigne qui organise un colloque sur l’identité française. Le débat et la campagne ne font que commencer.
Messages
1. Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale , 12 novembre 2009, 23:21, par Cop
la campagne promet de sentir très mauvais...
1. Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale , 12 novembre 2009, 23:29
Oui. ET NOUS NE SOMMES PAS "ARMéS" !!!!!
C’est un cauchemar on va se réveiller bientôt c’est pas possible...????!!!
Quand est ce qu’on organise des descentes punitives dans la gauche pour leur remettre les idées en place nom de Dieu de merde ?!!!!!
Je ne dis pas "quand est ce que nous les prolos nous réveillons, et s’organisons pour leur botter à TOUS le cul à grand coup de latte " car ça c’est pas demain hélas. Mais cette option aurait plus que ma préférence !
2. Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale , 12 novembre 2009, 23:39, par toto32
J’aimerais une grosse manife en mars prochain http://bellaciao.org/fr/spip.php?article93772
3. Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale , 13 novembre 2009, 09:17, par Jak
Sarkozy a surtout "peur" que la gauche ne vienne pas sur son terrain.
Parce que si la gauche n’y vient pas, comment va t-il faire pour ressouder les morceaux de la droite ?
Pour apparaître comme le champion incontesté de la réaction, et pour remotiver les foules nationalistes, rien ne vaut un adversaire qui justement ne partage pas les mêmes valeurs.
L’échauffement a d’ailleurs commencé avec ses prises de position tranchées et définitives sur la burqa, ses provocations envers la gauche qui a "peur", qui ne "sait" pas ce qu’est l’identité nationale, à qui on va "apprendre",etc...
Sur que ça excite à droite, sur qu’on en redemande. Sur qu’on veut voir la gauche à terre, mise à mal par super-sarko le champion national de l’identité sécuritaire.
Mais il n’y a pas plus ridicule qu’un énervé qui veut en découdre à tout prix et dont l’adversaire présumé ignore toute velléité, rejette les provocations et déplace le ring sur le terrain social où les promesses n’ont pas été tenues et les solutions ne sont pas à la hauteur.
Sarkozy veut absolument éviter ça, il lui faut un adversaire pour briller devant son public.
Sans adversaire et sans combat sur son terrain, l’illusion de super-sarko disparaît.
Il ne s’agit pas de "fuir" le terrain de Sarko mais bien d’imposer le seul qui vaille, celui de l’injustice sociale, des licenciements, du chômage, des profits financiers scandaleux, de l’incapacité du pouvoir à réguler le capitalisme.
Tout ce que Sarkozy veut faire oublier et ce que la droite redoute.
Jak
4. Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale , 13 novembre 2009, 10:36, par LL
ça c’est ce que dit "la gauche" pour justifier sa nullité, parce qu’elle ne sait pas comment se démarquer vu qu’elle a globalement le même discours que celui d’hortefeux à savoir "la burqa chez soi et un arabe ok mais plus c’est l’appel d’air"... alors forcément ils rament entre royal et sin identité nationale drapeau marseillaise ordre discipline ein zwei drei, valls et ses "whites et blackos", dray Mr SOS racisme complètement cramé , Boutih qui ne sait plus d’où il vient, Gérin et sa burqa ,ses préfaces de Raoult....
pendant ce temps là tu as un français sur deux qui entend ces discours qui les écoute voire qui les assimile et les cautionnera peut être bientôt...
refuser de se battre sur ce terrain fondamental est tout simplement scandaleux et je ne vois aucune bonne raison de fermer sa gueule.Au contraire que des bonnes de l’ouvrir
Un raisonnement brillant mais faux face à la réalité ça ne sert à rien
LL
2. Sarkozy : la gauche a « peur » de l’identité nationale , 13 novembre 2009, 10:12, par Mengneau Michel
Mélange des genres dans un discours puant. Mélange de l’identité culturel et de l’édentité nationale qui, étant évolutive, ne peut, par conséquence, pas être définie...
Quand j’entends un tel discours...j’ai honte d’être français !
http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com