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Sarkozy, pas maître du monde.

Publie le jeudi 19 novembre 2009 par Open-Publishing
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Pour la première fois, Forbes a publié jeudi un classement des 67 personnalités les plus puissantes de la planète.

Le magazine américain s’est appuyé sur le nombre de personnes directement influencées par les membres de cette liste, la capacité de ces derniers à projeter leur puissance au-delà de leur sphère immédiate d’influence ou le contrôle qu’ils exercent sur les ressources financières. Et à ce petit jeu, Barack Obama truste logiquement la première place. En un an, l’occupant de la Maison blanche a su s’imposer dans tous les dossiers diplomatiques et économiques chauds.

A la suite du président américain, son homologue chinois, Hu Jintao, et le Premier ministre russe Vladimir Poutine. Le classement égrène ensuite les chefs d’Etat, les responsables d’organismes financiers et les hommes d’affaires.

Avec trois mauvaises surprises pour les Européens : Nicolas Sarkozy n’arrive qu’en 56e position, alors que l’Espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le chef de la Commission européenne, José Manuel Barroso ne sont tout bonnement pas classés.

Benoit XVI (11e), Silvio Berlusconi (12e), Angela Merkel (15e) et Gordon Brown (29e) s’en tirent beaucoup, beaucoup mieux.

L’Elysée trop "bling-bling".

Dans son article consacré au classement, Forbes se penche sur le cas Sarkozy. Les journalistes analysent la position du président français par l’influence "faible" et "superficielle" qu’il exerce. "L’objectif est de découvrir le pouvoir, et non pas de le glorifier et, avec le temps, de révéler comment l’influence est aussi facile à perdre que difficile à gagner", explique le magazine à l’adresse de l’Elysée.

La France compte toutefois des représentants mieux classés : Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (25e), Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI (47e) et le patron de LVMH Bernard Arnault (52e).

Comme dans toutes les listes Forbes, Oprah Winfrey est là… En règle générale, le magazine fait la part belle aux affairistes américains qui occupe le tiers des places : Sergey Brin et Larry Page (les créateurs de Google), Bill Gates, Rupert Murdoch, Michael T. Duke (à la tête du grand distributeur Wal-Mart), Warren Buffet ou encore Jeffery R. Immelt (patron de General Electric).

Les présences inattendues du nord-coréen Kim Jong-il (24e), du chef terroriste Oussama ben Laden (37e) ou du guide iranien Ali Khamenei (40e) prouvent toutefois que Forbes a su élargir son spectre d’analyse. L’Inde et la Chine occupent un autre tiers du classement. L’UE, le Mexique, le Brésil et le Proche-Orient récupèrent les miettes. Quant au continent africain, il n’est simplement pas présent.

http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Sarkozy-pas-maitre-du-monde-149917/

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