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Ségolène : Tous miso...et maintenant tous maso...

Publie le mercredi 27 septembre 2006 par Open-Publishing
6 commentaires

de Jo Delîle

A Dakar aussi quelqu’un l’a appelée Ségolène Sarkozy.

Certains parleront de lapsus, d’autres de lucidité. S’il s’agit bien d’un lapsus, on ne peut pas dire qu’il ne soit pas du tout révélateur. Mais il semble que la concernée, vu son sourire quelque peu décontenancé, ne s’est pas fait beaucoup d’illusion sur le caractère volontaire du jeu de mots.

Comme son labadens Sarko, elle ne trouve rien de mieux que d’aller à l’étranger pour dire leurs vérités aux français.

A Dakar, elle affirme que ceux qui veulent être candidats aux prochaines présidentielles ne font rien d’autre que mettre en route la machine à perdre. Elle parle - paraît-il - des candidats socialistes, mais gageons qu’elle fait aussi allusion à la gauche. Désolé - mais pas trop - de laisser transpirer ce que pense votre serviteur du PS.

Tous les autres, sauf elle ! Bigre. Rien que ça. Comment ne pas donner raison à ceux qui disent que la dame a, du jour au lendemain, attrapé la grosse tête et qu’elle souffre aussi de grosses douleurs aux chevilles ?

Vous lui reprochez de singer Sarko, de faire sienne la politique antisociale du caniche bushdogue ? Vous êtes diaboliquement misogyne !

Vous lui dites qu’elle ne représente que ses militants socialistes du OUI - gueules ouvertes devant les chantres du capitalisme occiseur - , que le candidat de gauche ne peut qu’être antilibéral et choisi parmi ceux qui ont contribué à repousser - et qui n’ont pas retourner leur veste depuis - cette ignominie de TCE en mai 2005 ? Vous êtes monstrueusement masochiste !

Le premier qui lui rappellera qu’elle crache quotidiennement sur 55% des français, depuis ce fameux moi de mai, se verra sans aucun doute attribuer les deux qualificatifs. Miso... et maso.., lui dira-t-elle !

"Vous ne pouvez pas gagner sans moi !" annonce-t-elle clairement et fièrement. Mais comment peut-on aller aussi loin dans la prétention ? C’est à se demander si elle est vraiment aussi futée qu’elle le laisse croire.

Redescendra-t-elle un jour sur terre ?

Elle comprendra peut-être qu’elle est tombée dans le piège tendu par deux ou trois gros patrons de presse, qu’elle n’est qu’une poupée artificielle crée de toutes pièces par des manipulateurs médiatico-politiques pour semer la zizanie à gauche. Elle arrêtera de feindre ne pas savoir qui sont les sondeurs.
Elle prendra conscience que cette situation arrange bien les affaires de ces gens-là qui, en réalité, ne voient en elle que la candidate la moins difficile à battre. Ils ne pensent qu’à une chose : faire élire leur pantin - aux grosses chevilles lui aussi, nerveux, provocateur, continuellement aux portes du fascisme - qui ne pourra rien leur refuser.
D’ailleurs, il leur a déjà tout promis et les français qui se sont laissés abuser par ses gesticulations indignes de quelqu’un qui prétend prendre en charge le destin de la France ne tarderont pas à se reprendre. Ils ne retomberont sans doute pas aussitôt dans le traquenard tendu par madame "sans-moi-rien-n’est-possible" qui promet presque la même chose que l’agité-emprisonneur-expulseur-tout-à-trac, qui plus est adorateur d’un imbécile convaincu d’être le maître-sauveur du monde par la grâce de son Dieu. Elle ne fait qu’utiliser des mots en peu différents.

Et là, on voit l’urgence qu’il y a de trouver un terrain d’entente à gauche. Il nous faut, très vite, proposer un candidat crédible accepté par tous. Très difficile ? C’est vrai. Y arrivera-t-on ? Essayons sans perdre de temps. L’heure n’est plus à nos querelles intestines. On a suffisamment croqué de pommes, surtout depuis...1995 !

Elle est annoncée chez nous, à la Réunion, les 13 et 14 octobre prochains. Qu’elle s’attende à rencontrer beaucoup de miso et de maso, la Ségo !

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