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Selon le grand penseur du socialisme Thomas More, les gouvernements n’ont aucune crédibilité ; cependant...

Publie le lundi 4 janvier 2010 par Open-Publishing

D’après un sondage récent aux États-Unis, 70% des Américains croient leur gouvernement quand il leur dit qu’il faut guerroyer au Yémen. Là est le problème. Si les gens arrêtaient de croire tout ce que disent les gouvernements, le monde évoluerait plus rapidement vers une société plus juste et plus pacifique.

Car évidemment, tous ces conflits extérieurs ne sont que des diversions visant à faire oublier que l’économie va mal, que des emplois se perdent, que la pauvreté augmente etc...

L’humaniste anglais et l’un des premiers grands penseurs du socialisme Thomas More connaissait bien le fonctionnement des gouvernements et il savait que leur cote de crédibilité voisinait le zéro.

Voici ce qu’il écrivait au XVIe siècle en parlant des gouvernements de son époque :

"C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

Et cela vaut non seulement pour le gouvernement américain mais pour tous les gouvernements du monde. Car c’est ainsi que fonctionne également le gouvernement canadien de Stephen Harper et le gouvernement français de Sarkozy etc...

Sachant cela, il faut toujours faire preuve de scepticisme vis-à-vis ce que les gouvernements essaient de nous faire croire. Car le schème de pensée des gens de pouvoir tel que Thomas More le décrit va à l’encontre des droits de l’Homme et d’un revenu suffisant pour que tous puissent vivre décemment et s’épanouir.