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Service minimum, attaque maximum contre les travailleurs.

Publie le jeudi 2 août 2007 par Open-Publishing
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Dans l’Education comme partout. Résistance !

La grève le droit des droits

Tous les acquis sociaux ont été acquis par la lutte et pour cette lutte l’arme des travailleurs c’est la grève.

Le droit de grève c’est le droit qui conditionne tous les droits.

En effet, les droits sociaux conquis par les travailleurs l’ont été grâce à elle.

Restreindre le droit de grève c’est ainsi désaffûter cette arme.

C’est la rendre moins efficace quand elle doit répondre aux tirs groupés des patrons et de l’Etat contre les travailleurs.

Une attaque contre tous les travailleurs

Le gouvernement tente de restreindre le droit de grève des travailleurs du secteur public ou d’amenuiser ses effets.

Mais c’est aux capacités de résistance de toutes les classes populaires qu’il s’attaque par ce fait.

Quand il s’en prendra aux droits à la Sécu, aux retraites (de nouveau), au chômage etc. (comme il l’a annoncé) bref à des droits qui concernent tous les travailleurs, il sait qu’il devra compter sur de la résistance.

Prévoyant, il tente de désarmer préventivement une partie de ses éventuels opposants en s’attaquant au droit de grève.

Il sait en effet à quel point elle est dangereuse pour ses projets antisociaux.

Ce n’est pas pour arranger les usagers mais pour gagner le combat contre les travailleurs de l’Education et tous les travailleurs, donc l’énorme majorité des usagers de l’école, qu’il veut instaurer le service minimum.

Les usagers vont trinquer

De plus, on sait que beaucoup de grève dans l’Education ont lieu pour améliorer les condition de travail à l’école.

Ceux qui travaillent à l’école sont les salariés certes mais surtout les élèves.

Ce qui est gagné pour l’école l’est pour tout ceux qui y sont actifs, donc surtout pour les élèves.

On ne compte plus les grève qui ont eu lieu contre les fermetures de classe, contre les classes surchargées, pour demander des remplacements, des possibilités de dédoublement, de travail en demi-groupe, du matériel en quantité et qualité etc.

Que de journées perdues par les élèves car le grouvernement ne daigne pas embaucher suffisamement de remplaçants... alors que les grèves le force le faire !

Les conditions de travail vont se dégrader pour tous si 17 000 postes seront supprimés, comme l’a annoncé le gouvernement.

Bref les premiers touchés par la casse du service public d’éducation qui serait rendu possible par toute restriction du droit de grève ou de ses effets seraient les élèves.

Et ce, quel que soit la manière dont sera instauré ce service minimum : obligation pour les communes d’instaurer un service de garde en cas de grève, réquisition du personnel précaire, du personnel municipal, attaques statutaires etc.

Tous ensemble, luttons au maximum contre le service minimum !

Dans les transports dans l’éducation nationale et partout, vive la grève !

G., CNT Education 92

Visitez le site de la CNT Education :

www.cnt-f.org/fte

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