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Service minimum et Droit de Grève : Ne laissons pas bâillonner les salariés et gruger les usagers
Publie le lundi 30 juillet 2007 par Open-Publishing1 commentaire
UD CGT – FSU 63 – Solidaires 63
COMMUNIQUÉ
Service minimum et Droit de Grève : Ne laissons pas bâillonner les salariés et gruger les usagers
AGISSONS LE 31 JUILLET 2007
Les Organisations Syndicales CGT, FSU, et Solidaires se sont réunies le vendredi 20 juillet 2007 en intersyndicale pour échanger leur analyse sur l’avant-projet de la loi gouvernementale baptisée : « Dialogue Social et Continuité du Service Public des Transports »…
plus communément appelée : « SERVICE MINIMUM ».
Elles considèrent que ce texte comporte de nouvelles atteintes au droit de grève, limitant de fait les conditions de son exercice :
– Par l’allongement du délai de prévenance obligatoire avant un dépôt de préavis de grève,
– Par la déclaration obligatoire des salariés comme grévistes 48 H avant la grève,
– Par la consultation à bulletin secret au bout de 8 jours de grève…
Sans pour autant répondre au besoin d’amélioration du dialogue social et surtout sans répondre à ce que subissent en permanence les usagers des transports publics et à leur légitime demande de disposer au quotidien d’un service public de qualité alliant, confort, régularité, fiabilité et sécurité.
En imposant des restrictions sur le droit de grève, atteinte caractérisée à ce droit constitutionnel individuel, le gouvernement veut détourner l’attention des usagers et de l’opinion publique.
Non seulement la loi vise à cadenasser les conditions d’exercice du droit de grève, mais pire, en refusant d’y intégrer au parlement la moindre proposition des Organisations Syndicales ; elle entend verrouiller le dialogue social.
L’objectif du gouvernement est clair :
Museler les salariés pour imposer de nouveaux reculs sociaux sur les services publics, la protection sociale, les retraites, l’éducation, le code du travail et les conventions collectives.
Pour les Organisations Syndicales CGT, FSU et Solidaires, cette loi est inutile car elle ne répond pas aux besoins et aux attentes quotidiennes des usagers.
C’est pourquoi elles appellent usagers et salariés du Privé comme du Public à faire du 31 Juillet une première étape, pour obtenir le retrait d’un texte qui ne répond pas à l’objectif d’une amélioration du dialogue social et du fonctionnement au quotidien des services publics, en se rassemblant massivement à 17 heures 30 devant la Préfecture, à CLERMONT-FERRAND
Messages
1. Service minimum et Droit de Grève : Ne laissons pas bâillonner les salariés et gruger les usagers, 30 juillet 2007, 12:55
Si les salariés ne se remuent pas davantage pour faire obstacle à ce projet, des voix commencent à s’élever pour demander que les augmentations de salaires ne soient applicables que pour les salariés qui ont fait grève pour les obtenir et que seuls les grévistes pourront voter à bulletin secret.
Pourquoi pas ?