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Si la solution n’est pas politique, elle sera révolutionnaire

par Cyril LAZARO

Publie le mercredi 11 février 2015 par Cyril LAZARO - Open-Publishing
13 commentaires

Chers camarades,

L’exemple grec, pour ceux qui suivent l’actualité, nous montre que Syriza recule.

Face au mur de l’argent, les décisions démocratiques ne tiennent pas, et la volonté des peuples est réduite au silence. Les promesses faites au peuple Grec ne pourront pas être tenues, l’Europe du Capital en a décidé ainsi.

L’austérité pourra ainsi être reconduite dans tous les Etats membres, le mauvais élève grec va devoir rentrer dans le rang.

Les choix politiques ne pèsent donc plus et la démocratie exprimée lors des votes par le peuple est foulée aux pieds.

Jusqu’où pensent-ils pouvoir aller ?

Alors que la tricherie, le mensonge, la corruption n’ont jamais été aussi exposés aux regards des citoyens, visant ceux là mêmes qui édictent leurs Lois.

Jusqu’où vont-ils pousser la désespérance ?

Je tenais à vous faire part de mon analyse sur cette situation, en vous alertant : si la solution n’est pas politique, elle sera révolutionnaire.

Et le jour où les peuples auront épuisé leurs espoirs dans un avenir fait de paix et de bonheur, ce sont eux qui mèneront la guerre et le malheur sur ceux qui les empêchent d’atteindre leurs souhaits légitimes.

L’Histoire semble donc devoir se répéter indéfiniment, puisque personne n’en tire les leçons, et si l’Europe s’inquiète d’une menace terroriste qui à ce jour reste un danger bien marginal, elle ferait mieux de s’inquiéter de ses millions de travailleurs sans emploi qui tôt ou tard finiront par demander leurs droits, qui tôt ou tard exigeront de pouvoir vivre dignement, qui tôt ou tard n’accepteront plus la misère à laquelle ils sont réduits, pour certains depuis leur naissance, en ce bas monde qui appartient à tous, et non pas à quelques uns.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Messages

  • Difficile situation pour Syriza je crois. Quel est le contexte ? Il n’a pas une majorité seulement de 50% plus un ! Reste un appel au Peuple pour le soutenir dans la rue , des manifs. énorme contre l’intervention étrangère et l’opposition bourgeoise intérieure . S’il est conduit à renier son programme il doit rendre des comptes rapidement au Peuple pour expliquer et le mobiliser pour cela, clairement la situation et les responsabilités . Il doit recourir au referendum et prendre la température de sa popularité ! Sans l’appui du peuple d’une énorme majorité, sûr il est perdu ! Pas de doute mis en minorité mieux vaut qu’il démissionne pour ne pas trahir ! Et, attention au possible recours au régime des colonels qui le démissionnerait de toute et de quelle façon ? La tyrannie fit déjà des ravages dans le monde !

  • elle ferait mieux de s’inquiéter de ses millions de travailleurs sans emploi qui tôt ou tard finiront par demander leurs droits, qui tôt ou tard exigeront de pouvoir vivre dignement, qui tôt ou tard n’accepteront plus la misère à laquelle ils sont réduits,

    ça n’en prend pas le chemin, mais l’histoire réserve parfois des surprises.

    Mais de notre côté on pourrait aussi s’inquiéter car parfois les peuples désespérés se réfugient dans les jupons d’un duce (surtout quand l’autre camp est à l’agonie), et ça en prend déjà plus le chemin...

  • Révolution ? Avec un zozo comme toi, le capital a de beaux jours devant lui...

  • Dimanche 15 février : journée européenne de mobilisation avec les Grecs

    Contre les politiques d’austérité, pour une Europe sociale, écologique et démocratique
    Le peuple grec vient de faire un choix démocratique clair : il s’est prononcé contre les politiques néolibérales, pour une politique de gauche, dans l’intérêt général. Il a dénoncé les mémorandums imposés par la troïka de la Commission Européenne, de la BCE et du FMI. Il a opté en faveur de mesures concrètes afin d’en finir avec le désastre des politiques d’austérité.
    Nous sommes solidaires du choix du peuple grec, comme des manifestations massives ces derniers mois en Belgique, au Portugal, en Espagne, en Angleterre, en Irlande ou en Italie contre les politiques d’austérité. Un vent de changement se lève en Europe. Cette victoire, ces espoirs et ces combats sont les nôtres.
    Nous nous opposons fermement aux manœuvres de chantage et d’isolement qui visent à empêcher la mise en œuvre en Grèce d’une véritable politique de gauche. Nous condamnons les coups de force de la BCE ainsi que toutes les pressions anti-démocratiques exercées par la troïka et l’UE sur le gouvernement d’Alexis Tsipras afin de maintenir à tout prix les « mesures structurelles » néolibérales (baisse des salaires, privatisation, disparition des conventions collectives, etc) qui n’ont pour résultat que de mettre le peuple grec à genoux. Nous soutenons l’exigence d’un règlement démocratique et juste de la dette publique. Le gouvernement Grec doit pouvoir appliquer le mandat que lui a donné le peuple : la réponse à l’urgence humanitaire, la sauvegarde et le rétablissement des services publics, la reconstruction du pays et la réalisation du programme de réformes soutenu par la population.
    Nous exigeons que le président François Hollande et le gouvernement français respectent le choix du peuple grec et soutiennent ses revendications.. C’est nécessaire pour la Grèce, c’est une chance pour l’Europe. Nous soutenons donc le moratoire de la dette grecque. Nous proposons un audit citoyen de l’ensemble de ces dettes qui constituent un fardeau inacceptable pour les peuples, et exigeons d’en annuler la part injuste et illégitime. Comme le peuple grec, nous défendons le droit à la satisfaction des besoins de la population en matière d’alimentation, d’habillement, de santé, de logement, d’éducation, d’emploi, de sécurité publique, de culture et d’environnement.
    Nous appelons à une marche à Paris et dans d’autres villes le dimanche 15 février, journée de mobilisation européenne (manifestations prévues à Athènes, Rome, Lisbonne, Bruxelles, Amsterdam, Edimbourg, Berlin, etc) en soutien au peuple grec. C’est ainsi que nous pourrons montrer avec force que la lutte du peuple grec est notre lutte, et qu’ensemble – citoyen-ne-s, syndicats, partis, associations – nous allons modifier le cours de choses en rompant avec le cours libéral et austéritaire de l’Europe, construire une alternative aux politiques néolibérales, stopper l’austérité et agir pour une Europe sociale, écologique et démocratique.
    Journée de mobilisation européenne, dimanche 15 février :
    Paris 15 h - Marche de République à Palais Royal.
    Exigeons tous ensemble le respect des choix du peuple grec et l’arrêt des politiques d’austérité en Europe
    Signataires / organisations politiques et syndicales, associations citoyennes :
    Antarsya - France, ATTAC, CADTM, Collectif Roosevelt, Cie Bouche à Bouche, Compagnie Erinna, Copernic, Club socialistes affligés, Economistes atterrés, Ensemble, Femmes Egalité, Front populaire Tunisie Ile-de-France, Grèce-France Résistance, GU, Les effronté-e-s, Les Hommes sans épaules, Les jeunes écologistes, Les Oranges, Marches européennes, Mémoires des luttes, MJCF, MJS, Nouvelle Donne, NPA, PCF, PCOF, PG, République et Socialisme, Solidarité France Grèce pour la Santé, Transform !

    • Signataires / organisations politiques et syndicales, associations citoyennes :
      Composants d’un futur SYRIZA français ou bien démonstration d’une incapacité à dépasser ses chapelles, son sectarisme ???
      Je crois que seul un parti réellement communiste pourra nous sortir de ces ornières, adossé à un syndicalisme de classe combatif.
      En attendant, on peut (on doit) manifester notre soutien au peuple grecque, mais sans illusion si on ne voit pas qu’il faut aller au-delà ; ce dont je doute de la plupart des signataires ...

    • cet appel pourrait être signé par Bayrou
      C’est affligeant

      Nous soutenons donc le moratoire de la dette grecque. Nous proposons un audit citoyen de l’ensemble de ces dettes qui constituent un fardeau inacceptable pour les peuples, et exigeons d’en annuler la part injuste et illégitime.

      Vous verrez, un jour la lutte contre les dégâts de la pédophilie pratiquée dans de trop nombreuses paroisses,... passera par l’exigence que les ’évêchés fournissent les curés pédos en préservatifs

      Ils sont cons ou quoi, leFDG, le NPA de coller au slip de ces "socialistes affligés" en reprenant ces slogans nullissimes avec dette "légitime" et autres moratoires ?

      Avec de tels soutiens,(??? !!!!), les travailleurs grecs ont de quoi se faire du souci..

    • ce texte est plutôt faible , est vraiment le minimum . Cela est du ,je pense à la nécéssité de lier diverses positions de socialistes affligés au npa ...
      mais je ne pense pas que Bayrou le signerait.
      il reste que lire ça"" Nous soutenons l’exigence d’un règlement démocratique et juste de la dette publique. ""est assez inquiétant.

    • OUI..

      Mais après "l’union nationale" face à la Barbarie ds Fous d’Allah..qui permet qu’oser s’insurger qu’ Hollande en profite pour"Macroniser" nos acquis, voilà du sparadap de Solidarité internationaliste "unitaire "pour dresser un barrage de CLASSE... face aux étrangleurs du K !

      Mais, je suis encore un fois irresponsable

      Il y en a un qui, lui, ne commente plus, .

      .Il dit pourquoi :
      http://www.jean-luc-melenchon.fr/

      Depuis la visite d’Alexis Tsipras à Paris, je réserve mon commentaire. En effet j’ai demandé à être reçu par François Hollande, comme vous le savez, et je ne veux rien dire ni faire qui puisse servir de prétexte pour couper les dialogues qui doivent se multiplier dans la situation.

      C’est vrai que lorsque t’as un telle stature internationale, tu dois éviter de trop t’impliquer..

      Surtout que tu es là, disponible,...étonné que François t’appelle pas, merde !

      Excusez moi, mais les érections d’égos, ça me fait rire...

    • Nous soutenons l’exigence d’un règlement démocratique et juste de la dette publique.}

      Une seule justice ABANDON DE LA DETTE

      Les divers peuples ont suffisamment payé pour renflouer les banques.
      Et de plus la plupart des dettes ont été remboursaient par les intérêts exorbitant de ces " dettes "