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SohaneL’innocence d’un enfant disparaîtChaque jour que Dieu faitEn voyant l’intolérance de ses aînésEloigné des cités et des quartiers mal famésAvec le recul je n’éprouve aucun regretCar voir un insensé incendier une soeurPour lui montrer qu’elle aurait dû avoir peurPersonne ne mérite de périr de la sorteMais toi le meurtrier devrais être damnéAprès cet acte d’inconscienceUne fille nécessite du respectFuture épouse et mèreJe ne transcris pas ces motsPour te dire comment il fallait la chérirSeulement pour te faire partDu mal causé et des pleursD’une famille dans le désarroiSohane n’est plus mais son sourire resteraà jamais enfoui dans nos coeurs.K.IdrisCes mots sont dédiés à Sohane, 17 ans, mortebrûlée vive le 4 octobre 2002, au pied de la citéBalzac de Vitry (Val de Marne).