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Sommes nous toujours en démocratie ?

Publie le vendredi 5 septembre 2008 par Open-Publishing

Tocqueville a certe l’immensse défaut d’être le pére du libéralisme mais doit t’on bouder les réflexions intellégentes qu’il a eut concernant la démocratie. Ces réflexions nous mettent en garde contre ce que nous fait subir actuellement un de ces "enfant"(le président Sarkosy) qu’il renierait certainement.

Voila entre autre ce qu’il nous dit "Certes, l’individualisme est révélateur d’une autonomie individuelle, mais Tocqueville s’inquiète du repli sur soi. Tout d’abord, il déplore la labilité du lien social. Ensuite, il comprend que l’individualisme affaiblit la capacité de résistance des citoyens : isolés, ils sont plus faibles pour lutter contre la menace du despotisme.

Enfin, l’inertie de l’homo démocraticus se traduit par une désaffection démocratique et par la dégradation de l’esprit public. Occupés à régler leurs affaires, les citoyens cultivent le risque de négliger la chose publique et peuvent abandonner aux gouvernants la gestion des affaires du pays. Ils s’appuient immodérément sur la puissance publique qui doit en contrepartie garantir protection et quiétude. (…) Les individus des temps démocratiques sont infantilisés par un pouvoir qui prend en charge la satisfaction de leurs besoins.

On sent poindre une critique de l’Etat-Providence ... Plus largement, Tocqueville pense que l’individualisme conduit à une perte des vertus civiques, laissant l’espace du pouvoir à n’importe quel despote ! La course à l’égalité peut conduire à la "tyrannie de la majorité" et réduire la liberté...

Toutefois, Tocqueville pense qu’il est possible de concilier liberté et égalité à la condition de développer des contre-pouvoirs : décentralisation et développement de la vie locale, favoriser la pratique de toutes les libertés et la séparation des pouvoirs (indépendance de la justice), encourager l’émergence de corps intermédiaires comme les associations..."

Lorsque l’on voit que le nouveau systéme de fichage, au doux nom d’Edvige, "vise à ficher les personnes qui dévelloppent des actions hors des mouvements électoraux classiques, à savoir la société civile" Journalistes, opposants, manifestants, associations,directeurs de centres sociaux...tous fichés ! Notre liberté réduite car les personnes fichés sont censées représentées une menace, alors qu’elles n’exercent qu’une liberté que leur reconnait l’exercice démocratique.On est en droit de se demander si cette forme de despostisme va continuer à s’accentuer ? Et si oui j’usqu’à ou ?