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Soutenir l’initiative de Genève sans réécrire l’histoire (UNION DES PROGRESSISTES JUIFS DE BELGIQUE)

Publie le dimanche 23 mai 2004 par Open-Publishing
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par Henri Goldman, Le Mensuel - mai 2004

La décision du Comité de l’UPJB d’adhérer (voir l’éditorial de Jacques Ravedovitz) à l’appel du Collectif "Deux peuples, deux Etats", dont l’objectif est de "porter" l’initiative de Genève et le Plan Nusseibeh-Ayalon, a suscité, via des échanges de courriels, une assez vive polémique parmi certains de nos membres. D’aucuns approuvent sans réserves et se retrouveront certainement dans l’explication, fournie par Jacques, des motivations qui ont guidé le Comité. D’autres, au contraire, contestent vivement l’opportunité de cette adhésion. Pas du tout parce qu’ils sont opposés au soutien à l’Initiative de Genève comme base sérieuse - la plus sérieuse, "Oslo" y compris, que l’on ait eu à connaître jusqu’à présent - d’une future négociation entre les parties au conflit, mais parce qu’ils ne se reconnaissent pas, pas plus qu’ils ne reconnaissent l’UPJB, dans un passage de l’appel lui-même. Ceux-là se retrouveront, totalement ou partiellement, dans cette réaction d’Henri Goldman publiée par ailleurs dans la rubrique "Agora" de La Libre Belgique du 14 avril.
Le débat est ainsi lancé… Un débat qui n’a, en réalité, rien à voir avec notre engagement en faveur d’une solution juste au conflit, une solution à deux Etats de part et d’autre de la Ligne verte, souverains, égaux et sans mur de séparation ; mais un débat où la question posée par certains est celle de notre position de principe à l’égard d’appels - quelle que soit la pertinence de l’objet de ces appels - émanant d’une partie de la Communauté juive qui en profite pour entraîner l’adhésion des signataires - de manière piégeuse car associé à des positions raisonnablement consensuelles difficiles à ne pas soutenir - au concept d’un Israël, Etat du peuple juif tout entier - et donc habilité à s’en proclamer le porte-parole -, un concept radicalement opposé à celui d’un Israël, Etat des seuls citoyens israéliens -Juifs ou non.

H. W.


De nombreuses personnes et associations de grande qualité ont signé l’appel "Deux peuples, deux Etats" (LLB, 3 avril). Son objectif affiché : soutenir l’initiative de Genève, portée par des personnalités israéliennes et palestiniennes, qui trace les contours d’une paix de compromis acceptable pour les deux parties.

Cet accord est en effet d’importance historique et je ne manque aucune occasion d’en faire l’éloge. Et pourtant, il m’est impossible de signer cet appel, pour des raisons qui auront sans doute échappé à la plupart des signataires et dont je tiens à m’expliquer, avant tout auprès d’eux.

Mais d’abord, un paradoxe. Malgré ce refus, je me réjouis de son existence et du large écho qu’il semble rencontrer. Car je sais bien qu’il est impossible d’approuver chaque virgule d’un texte largement soumis à signatures. Celui-ci n’échappe pas à la règle. Pour la plupart des signataires (et j’en connais de nombreux dans ce cas), il était suffisant d’être en accord avec sa philosophie générale : le soutien à un espoir de paix susceptible d’obtenir un large soutien dans les deux peuples qui s’affrontent depuis si longtemps, contre les exploiteurs du désespoir à l’œuvre de part et d’autre. Cet accord de principe devait emporter les réserves éventuelles. Dans cette circonstance, la sagesse était sans doute de distinguer le principal et l’accessoire, et donc de signer le texte en l’état plutôt que d’ergoter sur telle ou telle formule.

Il est bien possible que cette sagesse m’ait manqué. Mais il se trouve que j’ai avec cet appel un désaccord majeur, eu égard à mes prises de positions passées avec lesquelles je veux rester cohérent et qui m’interdisent de signer le contraire de ce que je pense. Il porte sur une question tout à fait actuelle, voire (sans jeu de mot) explosive : les liens des Juifs de la diaspora avec l’État d’Israël. Cette question se retrouve mêlée inutilement au texte de l’appel dont elle affaiblit finalement la portée.

Il m’est donc impossible d’avaliser la phrase suivante de l’appel : "Deux peuples, deux Etats. L’Etat d’Israël comme Etat du peuple juif, l’Etat de Palestine comme Etat du peuple palestinien, tous deux issus d’un mouvement légitime de libération nationale".

Voici pourquoi.

1. Je trouve regrettable la réaffirmation de l’Etat d’Israël comme Etat du peuple juif :

 la majorité des Juifs ne sont pas Israéliens, ne le deviendront jamais et sont donc durablement des ressortissants d’autres États où ils exercent librement toutes leurs prérogatives de citoyenneté ;

 l’Etat d’Israël comporte une importante minorité arabe dont les membres doivent pouvoir se sentir chez eux et se reconnaître pleinement dans leur État.

En tant que démocrates, ne doit-on pas attendre qu’Israël se conforme à ce que nous attendons de tous les Etats du monde : qu’il devienne l’Etat de ses citoyens et qu’il renonce à toute référence ethnique ? Ce qui n’empêchera pas les Juifs israéliens d’y rester la communauté majoritaire, ni les Juifs de la diaspora d’entretenir avec eux des liens privilégiés s’ils le souhaitent.

2. Je trouve malvenue l’affirmation que les deux États seraient issus d’un "mouvement légitime de libération nationale". Plus exactement, s’agissant du côté juif, cette affirmation est anachronique et déplacée.

 Anachronique : loin d’être un mouvement de libération nationale, le sionisme (puisque c’est de lui qu’il s’agit) n’a jamais été porté que par une minorité, par ailleurs exclusivement européenne, du peuple juif. La création d’Israël n’est pas la victoire de ce mouvement, mais un acte de réparation de la communauté internationale - avec notamment le soutien des Juifs de toutes tendances, y compris communistes et bundistes - pour le génocide subi dans l’indifférence générale.

 Déplacée : quel est l’intérêt de légitimer le passé pour construire l’avenir ? Même si, par hypothèse, la création d’Israël n’était pas "légitime", ce serait une folie criminelle que de vouloir faire tourner la roue de l’histoire à l’envers plus de cinquante ans après sa naissance. Moi qui pense, avec Maxime Rodinson, que le sionisme est plutôt un fait colonial qu’un mouvement de libération nationale, je plaide depuis des années pour qu’on reconnaisse le combat courageux de tout ce courant pacifiste qui, au nom de l’idée qu’il se fait du sionisme, s’engage pour une paix juste avec les Palestiniens. Notre lecture différente du passé n’empêche pas que nous puissions - que nous devions - faire cause commune pour envisager le futur. Faut-il pour cela que je me rallie à leur analyse du destin juif ?

Il ne s’agit pas de questions secondaires. Ma conviction est que Palestiniens et Israéliens trouveront d’autant plus facilement le chemin de la réconciliation que cessera de peser sur cette région le poids de supposés liens historiques donnant aux Juifs du monde entier des droits quelconques sur cette terre. Les Juifs non israéliens n’ont pas plus de légitimité à se prendre pour les acteurs du conflit israélo-palestinien que les Arabes non palestiniens. J’ajoute - et ceci n’est pas anodin - que chaque fois qu’on évoque Israël comme Etat du peuple juif (c’est-à-dire de tout le peuple juif, Juifs belges y compris) et qu’on n’établit pas une distinction claire entre Juifs et Israéliens, on alimente les amalgames qui favorisent ce qu’on a coutume d’appeler pour le dénoncer "l’importation du conflit".

Ces réserves ne changent rien à la nécessité de promouvoir l’initiative de Genève qui, je le répète, offre pour la première fois depuis les accords d’Oslo la chance d’une issue honorable à un affrontement séculaire. Il est simplement dommage que pour soutenir cette grande cause, on soit forcé d’avaler une pilule à la fois amère et inutile. Même dans le domaine des idées, la vente forcée n’est pas une pratique très convenable.

http://www.upjb.be/Site%20upjb/nos%20ecrits.html

http://www.upjb.be/


UNION DES PROGRESSISTES JUIFS DE BELGIQUE" (UPJB),

QUI SOMMES-NOUS ?

En 1939, des Juifs antifascistes réfugiés à Bruxelles y créent une organisation d’entraide et de vigilance : "Solidarité juive", qui dès 1940 participe à la Résistance active contre l’occupant nazi et organisent notamment, avec le concours de patriotes belges, le sauvetage d’enfants juifs. A la Libération, Solidarité juive crée une structure d’aide aux victimes de la guerre, particulièrement pour les enfants.

Soixante ans plus tard, Solidarité juive, devenue en 1969 "Union des Progressistes Juifs de Belgique" (UPJB), poursuit toujours, quoique sous d’autres formes, ses activités.

Agréée depuis 1989 comme association d’Education Permanente de la Communauté française - Wallonie/Bruxelles - de Belgique, l’UPJB est actuellement une association culturelle laïque qui comprend également un club seniors " club Shalom Aleichem ", un mouvement de Jeunesse " UPJB-Jeunes " et un groupe théâtral " La Magnanerie ". Elle publie un semestriel " Points Critiques " et un mensuel " Points Critiques, le mensuel ".

Elle organise des activités diverses : conférences, débats, expositions, soirées récréatives, théâtre, café-théâtre, balades-découvertes dans la nature, visites de villes et de musées

Messages

  • Soutenir toute initiative de paix, mais garder notre liberté critique…

    par Jacques Ravedovitz

    Voilà longtemps que nous affichons notre volonté d’exprimer une autre voix juive concernant le conflit du Proche-Orient.

    Mais autre par rapport à qui, à quoi ?

    Il est aisé, en tout cas, de se démarquer clairement du discours de ceux qui, malheureusement majoritaires tant en Israël qu’en diaspora, se déclarent encore et toujours solidaires de la politique du gouvernement Sharon. Car en ce domaine, point de confusions possibles : tout nous éloigne de cette politique homicidaire et suicidaire qui n’a que les options militaires à proposer. L’occupation, la colonisation, les assassinats ciblés, le mur de séparation, et j’en passe, ne peuvent trouver place aux côtés de nos valeurs humanistes et progressistes.

    On pourrait croire que notre opposition n’est que circonstancielle ou conjoncturelle face à une politique mal calibrée, avec trop de ceci ou pas assez de cela.

    Il n’en est rien. Notre opposition vise un gouvernement de droite et d’extrême droite, totalement cohérent, c’est sa seule qualité, par rapport à une approche du monde et des gens où la démocratie et le respect des droits de l’homme ne prennent que peu de place, voire aucune. Nos camps sont résolument opposés car ils charrient des idées et des concepts résolument opposés eux aussi.

    Il n’en est pas de même au sein du camp de la paix ou au sein de la gauche.

    Nous sommes parfois amenés à manifester ensemble, à signer des pétitions communes, à discuter de ce qui nous réunit et nous différencie, par voie de presse ou de débats publics. Mais des exemples récents nous ont permis de mesurer ces divergences, quels que soient les points de rencontre.

    Prenons ainsi la réaction des “Amis belges de Shalom Archav”. suite à l’assassinat du cheikh Yassine (Depuis, Abdel Aziz El Rantissi, successeur du Cheikh Yassine, a subi le même sort).

    Voici un extrait de leur édito (lettre n°76) du 25 mars 2004 : “ De nombreux observateurs politiques et militaires israéliens se posent un certain nombre de questions en ce qui concerne la liquidation physique du chef spirituel et politique du Hamas, le cheikh Ahmed Yassine. Elles peuvent être en fait toutes être ramenées à une seule interrogation : cette opération militaire ne provoquera-t-elle pas une intensification considérable de la violence contribuant ainsi à menacer sérieusement la sécurité des Israéliens ? Plus prosaïquement, on peut aussi la formuler comme suit : cette liquidation, c’est bon ou pas pour Israël ? (…) Si moralement la liquidation physique du cheikh Yassine ne nous pose aucun problème de conscience, elle nous laisse en revanche perplexe politiquement. Il est en fait difficile d’admettre que cet acte empêchera la perpétuation d’attentats contre Israël. Bien au contraire, il ne fait que provoquer un désir incommensurable de vengeance chez de nombreux Palestiniens. (…) En ordonnant de tuer le Cheikh Yassine, le gouvernement israélien actuel n’a pas bien mesuré les conséquences de cette décision et s’est éloigné de cette combinaison d’audace et d’appréciation correcte du rapport de forces sur le terrain et sur la scène internationale qui a si souvent caractérisé le mouvement sioniste et les pères fondateurs de l’Etat d’Israël.”

    Revoilà sortie de son chapeau cette vieille question qui fait penser à certaines bonnes vieilles blagues juives, souvent plus savoureuses quand elles sont racontées en yiddish : “c’est bon ou non pour les Juifs ?” avec le sous-entendu, bien sûr, que c’est la seule question qui importe vraiment.

    L’assassinat du Cheikh Yassine n’est pas qu’une erreur stratégique ou une mauvaise appréciation du rapport de forces. C’est un acte mûrement réfléchi, planifié et qui trouve toute sa cohérence dans la politique suivie par Sharon depuis sa nomination au poste de Premier ministre. Ce n’est qu’une illustration de plus, une de trop, de ce mépris affiché pour la vie humaine, tant par rapport aux risques de ce qu’il est pudique d’appeler les “dégâts collatéraux” que par rapport aux représailles probables contre la population israélienne que cela générera.

    Cet acte est condamnable au nom du droit international, au nom d’un positionnement moral et politique qui nous faisait affirmer dans notre récent communiqué de presse que le Cheikh Yassine “méritait d’être jugé par un tribunal international en tant que commanditaire de dizaines d’attentats ciblés, tout comme le mérite Ariel Sharon pour le sang de centaines de victimes civiles palestiniennes qu’il a sur les mains.” Un positionnement moral et politique qui nous fait refuser cette logique de la haine et du meurtre, que ce soit du fait des attentats kamikazes en Israël ou des assassinats ciblés dans les territoires palestiniens.

    Mais que cette double condamnation ne nous fasse pas oublier que, quelle que soit l’aversion que nous inspiraient souvent les propos de Yassine ou de Rantissi, ceux-ci parlaient à partir d’un territoire occupé par l’armée israélienne. Seule la levée de cette occupation, avec toutes les humiliations qu’elle entraîne, enlèvera tout substrat et donc crédibilité aux discours mortifères du Hamas et du Jihad islamique. Dire cela c’est ne jamais oublier que derrière cette haine aveugle et aveuglante, il y a la détresse de tout un peuple et son désir légitime d’être débarrassé de l’occupant israélien.

    Les Etats autant que les hommes n’ont pas tous les droits. Le gouvernement Sharon s’est arrogé le droit de vie et de mort sur Yassine. Yassine et Rantissi s’arrogeaient le droit de vie et de mort sur des jeunes qu’ils manipulaient en les envoyant à la mort tuer d’autres innocents. Chacun est dans sa logique de haine, dans sa logique de toute puissance qui justifie tout, c’est-à-dire le pire. Deux ennemis qui, de leurs positions respectives, avancent dans la même direction, celle qui refuse la paix et le dialogue.

    Mais, au risque de le répéter une fois de plus, il ne s’agit pas de deux belligérants qu’il s’agit de condamner conjointement dans un souci d’équidistance, en les renvoyant dos à dos.

    Cette analyse simpliste, par trop confortable, est surtout fausse politiquement parce qu’elle nie la situation sur le terrain et le rapport des forces en présences. Le gouvernement israélien est coupable d’occupation et de colonisation. Il est donc, au premier chef, responsable des conséquences désastreuses de cette politique, tant pour le peuple israélien que pour le peuple palestinien.

    Un autre exemple de ce qui nous différencie avec, disons, la gauche juive traditionnelle, se retrouve dans une partie de la pétition “Deux Peuples, Deux Etats” : “ Portées par des patriotes israéliens et palestiniens, l’Initiative de Genève lancée par Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo et la Voix des Peuples d’Ami Ayalon et Sari Nusseibeh prennent en compte la dignité, les craintes et les aspirations les plus profondes de chacun des deux peuples. Elles indiquent en préambule le principe fondamental qui les anime : “Deux Peuples, Deux États”. L’État d’Israël comme État du peuple juif, l’État de Palestine comme État du peuple palestinien, tous deux issus d’un mouvement légitime de libération nationale.”

    Nous avons décidé, en tant qu’UPJB, de signer cette pétition, en cohérence avec notre soutien aux Accords de Genève et par solidarité avec les autres organisations signataires.

    Le choix d’apposer notre signature au bas de cette pétition ne fut pourtant pas simple. Fallait-il la signer en méconnaissant les points avec lesquels nous sommes en totale divergence ? Fallait-il, au contraire, ce qui fut notre choix, la signer, tout en gardant notre liberté critique ?

    Car ces divergences existent, bel et bien. Ainsi, l’intitulé “deux peuples, deux Etats”, ne fait-il pas l’impasse sur les 20% d’arabes israéliens ? Ceux-ci devront-ils obligatoirement rejoindre leur Etat palestinien ? La paix devra-t-elle passer forcément par une solution où seuls des Etats ethniquement purs seraient considérés comme viables ?

    Il est par ailleurs pour le moins questionnant de constater les différences sensibles qui existent entre certaines formules utilisées dans la pétition et celles contenues dans les Accords de Genève… Ainsi, les Accords de Genève parlent de “la Palestine et Israël comme les patries de leurs peuples respectifs”, ce que nous traduisons par : le peuple d’Israël et le peuple de Palestine. La pétition parle quant à elle d’Israël comme “l’Etat du peuple juif ” ! Et revoilà le fameux amalgame qui fait de tout Juif de la diaspora un citoyen israélien.

    A la veille d’un colloque à Lille, en partenariat avec le cercle Gaston-Crémieux, intitulé “Juifs laïques, progressistes et diasporistes, aujourd’hui”, il est utile de rappeler, qu’à la différence d’autres associations juives de gauche, l’UPJB ne s’est jamais définie comme organisation patriotique israélienne et trouve pleinement son identité juive en diaspora.

    Pour terminer cet édito, je voudrais revenir un court instant sur les interventions remarquables des 6 représentants du camp radical de la paix israélien que nous avons reçus début mars en nos locaux. Là aussi, nous pouvions mesurer les écarts d’analyse et d’action qui existent parfois entre Shalom Archav et les autres organisations du camp de la paix. Ainsi, le mur de séparation, est toléré et même justifié par les uns, et condamné par les autres. Ainsi les refuzniks, sont compris mais condamnés par les uns, activement soutenus par les autres.

    La détermination et le courage de ces 6 militants de la gauche radicale israélienne nous ont impressionnés et stimulés.

    Ils nous ont permis de confirmer que nous appartenions bien à cette gauche-là, qui place la justice, les valeurs humaines, la reconnaissance de la souffrance et des droits de l’autre, au-delà de toutes les considérations trop étroitement patriotiques où seraient prises exclusivement en compte les notions de politique sécuritaire, de stratégie et de repli sur soi.

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