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Soutien aux étudiant-e-s italien-ne-s en lutte - En Italie comme ailleurs, "non pagheremo noi la loro cri

Publie le vendredi 14 novembre 2008 par Open-Publishing
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Depuis maintenant plusieurs semaines, les personnels de l’éducation et les étudiant-e-s font preuve d’une détermination sans faille dans leur lutte contre le décret Gelmini (qui est désormais devenu une loi puisqu’elle a été approuvée par le parlement).

Cet acte porte notamment modification des budgets des ministères en charge de l’éducation. Si cette loi n’est pas retirée, les conséquences pourraient être dévastatrices pour le système éducatif italien : il est prévu près de 90.000 postes en moins dans l’enseignement ! De fait, on assisterait dans l’enseignement primaire et secondaire à une augmentation intolérable du nombre d’élèves par classes. Dans le même temps, le financement des universités serait réformé selon plusieurs critères. Seraient ainsi pris en compte des données difficilement calculables de publiométrie des chercheurs/euses, d’insertion professionnelle des étudiant-e-s, mais aussi un calcul en fonction des diplômés "d’excellence". Ce dernier critère excluerait les licences, institutionnalisant un système universitaire à deux vitesses, et contraignant dès lors de nombreuses universités à se livrer aux intérêts privés (puisque la loi crée une possibilité de financements par un système de fondations).

Pourtant, Berlusconi et sa ministre Gelmini n’innovent que très peu : ces prescriptions sont en train d’être mises en place depuis quelques mois par V.Pécresse en France, d’abord avec la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) contre laquelle Sud étudiant a activement lutté, puis par une série de divers rapports et décrets.

Plus largement, ces orientations s’inscrivent dans un cycle de contre-réformes visant à refonder des services publics européens jugés "non rentables", et ce afin de créer "l’économie de connaissances la plus compétitive du monde", se fondant sur des critères strictement capitalistes. A l’heure où le système économique est en crise et que nos dirigeant dégagent des milliards pour financer des banques en faillite, ils voudraient nous faire croire que le service public (notre richesse collective) est inefficace, et devrait être démantelé ? Non, nous ne payerons pas votre crise !

La lutte des étudiant-e-s et des travailleurs/euses italien-ne-s est donc aussi notre lutte. Ensemble, nous ne sortirons définitivement victorieux de cette lutte contre les réformes anti-sociales dans le secteur éducatif, qu’en impulsant collectivement une dynamique dépassant les frontières des états nations.

La fédération Sud étudiant soutient donc activement la lutte des étudiant-e-s italien-ne-s. Nous soutenons le rassemblement des étudiant-e-s italien-ne-s de Paris vendredi 14 à partir de 10h devant le consulat, et appelons aussi à participer au rassemblement prévu le même jour devant l’ambassade d’Italie à 18h par plusieurs organisations.

Il est temps de coordonner nos luttes pour organiser nos victoires !

Da ormai diverse settimane, insegnanti e student-i-esse mostrano una forte determinazione nella loro lotta contro la legge 133 e il decreto Gelmini (trasformato in legge tramite approvazione del Parlamento).

Se questa contro-riforma, che prevede in particolare l’amputazione dei fondi per l’istruzione, non è ritirata, le sue conseguenze saranno devastanti per tutto il sistema educativo italiano. La legge prevede infatti la soppressione di quasi 30 000 posti nell’istruzione elementare, media e superiore, e una profonda riforma delle università.

Questa riforma, che con il disimpegno finanziario dello stato impoverisce l’insegnamento accademico prevede inoltre di consegnare agli interessi privati gran parte dell’istruzione (tramite un sistema di Fondazioni private). Il governo vuole che i finanziamenti si facciano sulla base di diplomi d’ "eccellenza" (escludendo le lauree triennali), che le facoltà più redditizie si misurino in base alla percentuale d’inserimento degli studenti nel mondo del lavoro e alla "produttività" degli insegnanti e de-lle-i ricercat-rici-ori.

Purtroppo Berlusconi e la sua ministra Gelmini non fanno nessuna innovazione ! Il governo Sarkozy e la ministra dell’università e della ricerca Valérie Pécresse stanno implementando queste misure anche in Francia, dove l’anno scorso è stata adottata la legge relativa alle "Libertà e responsabilità delle Università (LRU)",contro la quale il sindacato studentesco Sud aveva lottato attivamente, e una serie di rapporti e decreti che hanno condannato a morte l’istruzione pubblica.

Queste tendenze s’inseriscono nel quadro più generale delle contro-riforme volte a rifondare i servizi pubblici europei giudicati non redditizi dagli ideologi liberali che voglio attuare in Europa, in base ai criteri capitalisti, "l’economia della conoscenza più competitiva del mondo". Nel momento in cui il loro sistema economico è in crisi e i nostri dirigenti politici stanziano miliardi per finanziare le banche in fallimento, vogliono farci credere che il servizio pubblico (la nostra ricchezza collettiva) è inefficace e deve essere smantellato ?

NO, NON PAGHEREMO NOI LA VOSTRA CRISI !

La lotta de-lle-gli student-esse-i e de-lle-i lavorat-rici-ori italian-e-i è anche la nostra lotta. Insieme, potremo vincere questa battaglia contro le riforme anti-sociali nel settore dell’istruzione solamente dando un impulso per una dinamica di solidarietà che superi le frontiere degli stati-nazione. La federazione sindacale studentesca SUD sostiene attivamente la lotta de-lle-gli student-esse-i italian-e-i. Sosteniamo il raduno de-lle-gli student-i-esse italian-e-i di Parigi di venerdì 14 alle 10 davanti al consolato italiano e invitiamo a partecipare alla manifestazione prevista per lo stesso giorno davanti all’ambasciata italiana alle 18 organizzata da diverse organizzazioni.

E’ tempo di coordinare le nostre lotte per organizzare le nostre vittorie !