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Soutien de l’Union Démocratique Bretonne à Jean-Jacques Monnier
Publie le jeudi 7 février 2008 par Open-Publishing3 commentaires
Soutien de l’Union démocratique bretonne à Jean-Jacques Monnier et aux éditions Yoran Embanner
En octobre dernier, est paru aux éditions Yoran embanner, un livre de Jean-Jacques Monnier, professeur agrégé et docteur en histoire, intitulé « Résistance et conscience bretonne, l’hermine contre la croix gammée. » Jean-Jacques Monnier, qui a livré là un ouvrage d’historien, est reconnu par ses pairs pour le sérieux de son travail. La préface écrite par Mona Ozouf, philosophe et historienne parmi les plus éminentes en France, docteur de recherche au CNRS, apporte un gage supplémentaire sur la qualité de l’oeuvre.
C’est par un travail rigoureux d’historien au long de huit années de recherche que l’auteur a pu retracer le parcours de centaines de militants politiques ou culturels de la cause démocratique bretonne qui se sont engagés, au nom de la défense de la liberté et au péril de leur vie, contre l’occupation allemande et contre le nazisme.
Malgré tout cela, certains individus ont trouvé le moyen d’attaquer Jean-Jacques Monnier et son livre non pas seulement en dénigrant le travail de l’historien mais en portant gravement atteinte à l’honneur de l’homme. Déjà le 23 janvier, lors d’une présentation à la FNAC Montparnasse à Paris, en compagnie de Mona Ozouf, de Marylise Lebranchu, et de plusieurs autres personnalités, l’historien avait été invectivé de façon brutale, grossière et choquante par un certain Jean Le Lagadec, ancien journaliste au quotidien L’Humanité et président d’une fédération de groupes bretons de la région parisienne.
Jean Le Lagadec réitère dans l’éditorial du numéro de février du mensuel Bretagne-Ile-de-France en tenant des propos à la limite de la diffamation : « Une nouvelle tentative de réhabilitation du nationalisme breton qui fit alliance avec les occupants nazis pour combattre la France et la Résistance est en cours. Le support est fourni par un livre de M. Jean-Jacques Monnier, etc ». La suite étant du même ordre.
Ces attaques sont bien la preuve que le livre de Jean-Jacques Monnier dérange. Ce livre dérange ceux qui créent des amalgames grossiers entre les militants de la cause bretonne en général et ceux qui se sont fourvoyés pendant la deuxième guerre mondiale et dont Jean-Jacques rappelle les actes dès les premières lignes de son ouvrage. Ce livre dérange ceux qui cherchent à discréditer les promoteurs de l’identité bretonne, en les cataloguant comme des réactionnaires repliés sur eux mêmes. Ce livre dérange certains car justement il réduit à néant toutes leurs théories et réhabilite par là même ces militants qui ont su allier défense de la Bretagne et défense des libertés et dont le parcours a été injustement occulté par ceux qui ont collaboré avec le nazisme.
L’Union démocratique bretonne apporte tout son soutien à Jean-Jacques Monnier ainsi qu’a son éditeur et en profite pour recommander à tous, cet ouvrage déjà considéré comme une référence.
Pour l’Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras
Messages
1. Soutien de l’Union Démocratique Bretonne à Jean-Jacques Monnier , 9 février 2008, 19:21
Un texte qui a le mérite d’être clair.
2. Soutien de l’Union Démocratique Bretonne à Jean-Jacques Monnier , 17 juillet 2008, 20:19, par françois
J’ai lu ce livre et effectivement c’est une accumulation de cas particuliers minoritaires où les faits collaborationistes sont minorés voir contrefaits. Je me demande pourquoi ce site publie un tel article qui n’est qu’un soutient à une tentative d’exemption du nationalisme fascisant du mouvement breton des années 30-40.
1. Soutien de l’Union Démocratique Bretonne à Jean-Jacques Monnier , 20 janvier 2009, 11:59, par Olier Denez
il n’y a pas grande différence entre le nationalisme français et le nationalisme breton : ils touchent extrêmement peu de gens localement, sont des spécialistes de l’entrisme et le révisionnisme historique est le plus haut fait d’arme. L’UDB et Emgann sont les faux-nez de l’Institut de Locarn (c.à.d. Lelay, Berlusconi, l’Opus Dei, etc.) et de la réaction, voilà ce qu’il vaut mieux en penser, même si c’est triste à dire... Le nationalisme est haïssable où qu’il soit, sous quelque forme qu’il revête !