Strasbourg : Manif du 1er Mai à 10h00 Place de la Bourse. Un 1er Mai axé sur les retraites

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Manif du 1er Mai à 10h00 Place de la Bourse

Après les élections régionales, qui ont vu la droite prendre(quand même) une veste…. le gouvernement reste droit dans ses bottes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) a rendu public son dernier rapport actualisant les projections financières de2007. Le COR confirme que « la plus grande partie de la dégradation aurait lieu en 2009 et 2010 (…) A plus long terme, les effets directs de la crise économique sur la situation financière des régimes s’estompent.

Il n’y a donc pas fondamentalement de problème, hors la situation nouvelle créée par la crise. La question qui se pose est donc de savoir qui va payer le prix d’une crise créée de toutes pièces par les marchés financiers. Pour l’Union syndicale Solidaires, ce n’est pas aux salariés ni aux étudiants et plus globalement à la population de payer une crise dont les institutions financières sont les premières responsables
.Chacun peut facilement comprendre qu’il vaudrait mieux faire baisser le chômage pour générer des cotisations, et qu’il faut taxer les profits (faits souvent au détriment de l’emploi) et autres revenus financiers, puisque la part du salaire a baissé de 9% ces dernières années pendant que la productivité augmentait de + 50% en 20 ans !!

La question des retraites est celle de la place du travail dans la société et de la répartition de la richesse produite :

• Comment accepter un recul de l’âge légal de la retraite alors que nombre de patrons vire les salariés avant 55 ans ?

• Comment même oser penser nous faire rester au boulot jusqu’à 65– 70 ans alors que les conditions de travail sont de plus en plus difficiles et que les jeunes ont de plus en plus de mal à entrer sans le monde du travail ?

Le gouvernement sait très bien que les salariés n’auront pas les annuités. Grâce à la décote qui va augmenter, ce sont des retraites de misère qui seront versées, au grand bonheur des assurances privées pour ceux qui pourront se les offrir….

La bagarre est engagée, et pas de la meilleure façon : division syndicale, journées de mobilisations trop espacées, luttes sectorielles non coordonnées...
Ils ont le pouvoir, nous avons le nombre, le pouvoir de bloquerleurs projets
Et ça, ça dépend de chacun d’entre nous ! Le 1er mai sera l’occasion de refuser la politique antisociale du gouvernement et de d’exprimer haut et fort que pour sauver les retraites il faut des actions pour :

• · l’emploi

• ·Les hausses de salaires

Face à un gouvernement qui nous impose un recul profond sur tous les fronts sociaux, il nous faut construire une réponse forte, unitaire, élaborée autour des luttes qui seules pourront faire flancher les gouvernants. La nécessité d’un mouvement d’ampleur, autour d’une grève générale interprofessionnelle reconductible se fait de plus en plus sentir.

C’est à chacune et chacun, dans les universités, les usines, les ateliers, les bureaux, dans la rue, syndiqué(e)s comme non syndiqué(e)s de se saisir de cette question et de la mettre à l’ordre du jour !

10h00 Place de la Bourse, Venez Nombreux

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