TAPIE : RETOUR CHEZ LES RADICAUX

Au secours, il revient !

Téléguidé par le zébulon, il effectue son retour (présidentielles dans 2 ans) dans ce parti qui n’a jamais rien montré de radical.

Le temps s’écoule mais n’occulte pas les turpitudes passées de l’aigrefin qui voudrait aujourd’hui se poser en recours des pauvres, des démunis, des victimes de la société.

Retour sur le passé :

Ce margoulin débute sa vie professionnelle comme vendeur d’antennes de télévision, s’essaye à la chanson et monte une association pour les cardiaques "Coeur Assistance". En 1968 et 1976 premières rencontres avec la justice sur la gestion de ses entreprises.

1980 : reprise de Manufrance qui compte alors 1800 salariés alors qu’il en restera 500 en 1986 au moment de la liquidation. Tous les actifs juteux auront été vendus par Tapie qui empochera de substancielles plus values.

1982 : BORLOO, avocat d’affaire se lie avec Tapie et le conseillera sur la méthode à employer lors de reprises d’affaires : s’assurer qu’il existe des actifs de valeur avec lesquels certains créanciers seront payés et TAPIE réalisera des plues values confortables.

La décennie 1980 verra le bonhomme faire la une de l’actualité des affaires (Terraillon, Testut, Look, Adidas, Wonder et empocher des plus values colossales en même temps que les emplois seront détruits) du football (OM) et aussi de la politique, quelques membres éminents du Parti Socialiste étant tombés sous son charme.

Aujourd’hui, les entreprises citées ont disparu et les emplois avec elles ; Tapie lui est bien vivant : hôtel particulier à Paris, revenus et patrimoine confortables et pour finir en beauté attribution en 2008, sur les deniers publics, d’une indemnité de près de 300 millions d’euros pour règlement de son différent avec le Crédit Lyonnais.

Tapie n’est pas au tapis. Dommage.

Documentation intéressante : HISTOIRE SECRETE DU PATRONAT, Editions LA DECOUVERTE