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Texte adopté samedi 17 déc par 320 militants socialistes de 60 départements...
Publie le mardi 20 décembre 2005 par Open-Publishing3 commentaires
Texte adopté samedi 17 déc par 320 militants socialistes de 60 départements
avec Marc Dolez et Gérard Filoche
Nous, militants socialistes réunis ce jour (320 camarades issus de 60 départements), constatons que le Congrès de notre Parti qui s’est tenu au Mans n’a pas répondu, dans sa résolution finale, ni aux impatiences sociales, ni aux exigences du peuple de Gauche. Il fallait un projet et une ambition autrement plus forts pour tirer vraiment les leçons du 21 avril 2002 et de la belle victoire du NON le 29 mai 2005.
Alors que l’offensive ultra-libérale n’a jamais été aussi violente pour détruire les derniers acquis sociaux du pacte républicain de la Libération, la riposte des Socialistes n’est pas à la hauteur, ni sur la forme, ni sur le fond :
– La Droite augmente les déficits : la Gauche, elle, doit redistribuer les richesses et faire primer les lois de la République sur les lois du marché.
– La Droite sert le MEDEF, les superprofits du capital et vante la précarité : la Gauche doit lutter pour le plein emploi, redonner au travail, aux salariés toute la part qu’ils revendiquent et méritent.
Notre combat politique doit donc se mener aux côtés du mouvement social et avec tous les citoyens de gauche pour défendre et promouvoir :
– De plus hauts salaires, une protection sociale pour tous, la retraite à 60 ans, de vrais 35 heures garantis par la loi, un contrôle sur tous les licenciements boursiers et abusifs, une démocratie sociale, des services publics élargis et de qualité.
– Une démocratie parlementaire authentique : VIème République laïque et sociale contre Vème République présidentielle.
– Une Europe sociale, démocratique et laïque, une Europe du SMIC européen et des 35 Heures...
Nous défendrons dans le projet socialiste à venir tous ces éléments décisifs qui n’ont pas été inclus dans le texte final du Mans.
C’est par le renouveau des méthodes démocratiques, par le travail collectif militant, inclusif à l’égard de toutes et tous que nous voulons agir. Nous repoussons toutes les méthodes de diktat et de coups de force. Ecoute, réflexion, travail collectif sont les conditions de la mobilisation militante, de la rénovation du Parti, et de son ancrage à Gauche. Ce souci d’associer tous les militants sera au cœur de notre démarche et des initiatives que nous prendrons pour répondre aux attentes du peuple de Gauche.
Les militants réunis ce jour à l’appel de « Forces Militantes » et « Démocratie & Socialisme » décident donc d’unir leurs forces à tous les niveaux du Parti Socialiste, et dans tout le pays.
Nous créons partout des Collectifs « Forces Militantes, pour la Démocratie & le Socialisme », dans la lignée des combats que nous avons engagés depuis le Congrès de Dijon jusqu’à celui du Mans.
Nous savons depuis Le Mans qu’au sein de l’ensemble du Parti Socialiste, des réactions et des remobilisations semblables à la nôtre se sont développées.
Nous avons naturellement pris tous les contacts nécessaires avec « Rénover Maintenant » d’Arnaud MONTEBOURG pour joindre nos forces et peser ensemble le plus fortement possible sur le Projet. En ce sens, nous appellerons avec ceux et celles qui voudront s’y joindre, à un grand rassemblement national au début du mois de février. Nous réaffirmons notre volonté d’ancrer à gauche le Parti Socialiste tout entier, en renouant avec notre base sociale, le salariat.
Nous pouvons et nous devons battre la Droite en 2006-2007. Pour cela, l’unité de toute la Gauche sur un véritable programme de transformation sociale est nécessaire. Pour explorer les voies de l’unité, il faut mettre en œuvre tous les moyens pour mobiliser le maximum de citoyens de gauche : Etats Généraux, concertation à tous les niveaux, de la base au sommet, ...
Notre but est un programme commun de toute la gauche, porté par un candidat commun de toute la gauche, reconnu de tous et appuyé par tous, afin de réunir toutes les conditions de la victoire.
Messages
1. > Texte adopté samedi 17 déc par 320 militants socialistes de 60 départements..., 20 décembre 2005, 13:01
T’est marrant, Gérard, avec ton mythe du plein emploi. En attendant le chômage est devenu structurel et les chômeurs sont éjectés du système d’assurance chômage. Où est le PS ? Où est la gauche du PS ?
Aujourd’hui, un nouvel accord Unedic devrait être signé. Les intermittents du spectacle (annexes 8 et 10) vont essuyer les plâtres avant les négos sur le régime général. Ce système faussement paritaire est à bout de course. Il suffit au Medef de débaucher un syndicat jaune comme la CFDT pour être majoritaire. Résultat : depuis la création de l’Unédic, les droits des chômeurs diminuent comme peau de chagrin. Aujourd’hui, moins de 48 % des chômeurs sont indemnisés. Jusqu’où cela va aller ? Les demandeurs d’emploi sont considérés comme une variable d’ajustement. Si ça continue, on va sauver l’UNEDIC, mais au prix de l’éviction de tous les chômeurs !
Comment se fait-il qu’on n’entende pas un parti qui se dit socialiste sur ce sujet ?
Pourquoi ne voit-on pas les socialistes sur le terrain lorsqu’il y a des actions pour dénoncer ce simulacre de négociations ?
Répond, Gérard, on ne vous entend pas sur ce sujet !
Kaoutchousky
1. > Texte adopté samedi 17 déc par 320 militants socialistes de 60 départements..., 20 décembre 2005, 17:58
Ce n’est pas le chômage qui est structurel, c’est le déficit d’emploi quand ceux qui travaillent font beaucoup plus que 35 heures. Que ceux qui ont le privilège d’avoir un travail respectent les 35 heures (et donc voient leur salaire baisser) et le chômage diminuera amplement.
N’oublions pas que Raffarin a fait l’inverse, il a augmenté les heures supplémentaires et allongé l’âge de la retraite Comme dans un problème de robinet, le chômage a augmenté. Maintenant il régresse un peu, mais ce n’est pas parce qu’il y a plus d’emploi, c’est parce que les enfants du babyboom arrivent à la retraite...
A.
2. > Texte adopté samedi 17 déc par 320 militants socialistes de 60 départements..., 21 décembre 2005, 00:43
Gérard Filoche, qu’attends-tu pour quitter ce parti réactionnaire, décati, t’as qu’a quitter les décatis...
Tu dis que les militants sont prêts à s’engager ? Lesquels ? Ceux qui ont voté OUI, ceusses qui ont voté pour Hollande ? Allons, cesse de te mentir : tu sais très bien que la direction du PS ne souhaite pas, mais alors pas du tout l’entrée de nouveaux adhérents. Les militants indociles, ca ils n’en veulent pas, ils risqueraient de menacer les positions des dirigeants convertis à l’ultra-libéralisme.
Gérard, c’est fini. Le PS ne fait plus du tout rêver, il est usé, fatigué, soumis, sans rien à proposer.
Ali