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Toujours à propos d’un licenciement politique à la LCR

Publie le lundi 31 mars 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

Toujours à propos d’un licenciement politique à la LCR

Unir 30 mars 2008

Réponse à une mise au point

Dans une mise au point publiée sur le site de la LCR et envoyée à tous les militants et toutes les militantes de l’organisation par le biais d’une circulaire interne, le « secrétariat du bureau politique » donne son point de vue à propos de l’article publié dans le Monde du 28 mars relatant la « dépermanentisation » de notre camarade Christian Picquet. Il nous semble utile à notre tour de faire une réponse … à la mise au point.

En préalable, il est curieux que cette « mise au point » émane d’un « secrétariat du bureau politique » qui, rappelons-le, n’a aucune existence formelle dans les statuts de la LCR et qui n’est qu’une instance de travail informelle pour les permanents présents dans les locaux de Montreuil. Mais passons au fond du texte.

Première contrevérité, nous aurions choisi de nous constituer en tendance publique lors de notre réunion nationale de février et cela justifierait selon les rédacteurs de la mise au point le traitement pour le moins particulier qui nous est appliqué.
Or la déclaration adoptée par la réunion nationale de notre courant indique clairement : « Suite au congrès de la LCR, nous maintenons la tendance créée sur les bases des thèses de la plateforme B, tendance publique de la LCR (dénommée courant Unir). »
Cela fait près d’un an et demi que défendons publiquement nos idées, les camarades sont bien obligés de le reconnaître dans leur texte, donc il ne s’agit aucunement d’une nouveauté mais ce qui semble leur poser problème c’est que nous aurions décidé « de l’acter aujourd’hui ».
Quoi de plus normal qu’une plateforme ayant proposé une orientation lors d’un congrès de la LCR décide de se maintenir en tendance sur la base d’un texte écrit comme cela est prévu par les statuts ? C’est le fonctionnement normal de notre organisation. Cette décision de maintien a été prise du fait que notre plateforme a pris acte des résultats du XVII° Congrès. L’orientation de la majorité sortante y a été très largement approuvée, contre celle que nous défendions. Pour autant, les divergences apparues ces deux dernières années n’ont nullement été surmontées. À nos yeux, le cours désormais suivi par notre organisation est de nature à mettre en cause le projet stratégique qui nous était jusqu’alors commun, celui d’un parti large et pluraliste conçu comme une nouvelle représentation politique de la classe travailleuse. C’est bien le fait de maintenir cette orientation stratégique qui nous est reproché. Si Christian Picquet et à travers lui le courant Unir est visé, c’est pour signifier politiquement, symboliquement et matériellement par une mesure brutale, que la LCR et sa nouvelle équipe de direction, entend rompre clairement et nettement avec ce projet que la LCR a porté depuis le début des années 1990. C’est pour que toute l’organisation entende de manière « irréversible » : ce projet est fini, cette époque de notre histoire est terminée. Mais comme la “chose” résiste, il faut que quelqu’un en fasse les frais, et que cela se sache, pour couper court à tout retour en arrière.

Deuxième contrevérité, nos demandes de moyens au titre de la tendance auraient « globalement été acceptées ». Il faut revenir précisément sur ce point.

Nous demandions une tribune hebdomadaire dans Rouge cela a été effectivement accepté.

Nous demandions une somme mensuelle de 1000 euros pour l’ensemble de son intervention (interne autant que publique), pour payer des voyages, organiser des débats et sortir du matériel (dont le Bulletin Unir). Contrairement à ce qui a été écrit cela nous a été refusé. En effet, la proposition qui nous a été faite consiste en une somme de maximum 12 000 euros pour le financement d’activités internes dont des voyages pour deux réunions nationales. C’est à dire que nous aurions le droit d’engager des frais et de nous les faire rembourser (évidemment sur justificatif) à hauteur de 12000 euros annuels mais uniquement pour les activités internes à la LCR. Il fait parler clair : cette proposition n’a pour finalité que de donner à la direction majoritaire les moyens d’un contrôle des activités du courant Unir. Donc, non seulement notre demande n’a pas été acceptée, mais un pas a été franchi dans la remise en cause du droit, pour un courant de l’organisation, d’intervenir de manière publique. Cela revient à vider de contenu le droit reconnu par nos statuts d’exister comme courant public de la LCR.

Enfin, nous demandions à disposer d’un temps de permanent au titre du courant et un demi-temps au titre des tâches du bureau politique. Dans ce cadre nous proposions que Picquet occupe ce demi-poste notamment pour Rouge, son principal mandat en termes de tâches centrales LCR depuis 25 ans. Nous attendons donc que la majorité explique pour quelles raisons politiques ou quel manquement, Christian Picquet ne peut plus remplir ce mandat. Cette proposition était formulée par nous dans l’objectif d’apaiser les tensions en interne, en dépit des divergences importantes maintenues entre la majorité et la minorité. En passant, le reproche fait à Christian Picquet de ne pas participer aux tâches de l’organisation est vraiment malvenu puisque premièrement il participe toujours au comité de rédaction de Rouge – et ce, depuis de nombreuses années - qui est son activité essentielle et que deuxièmement, au printemps 2007, il lui a été interdit lors d’une réunion entre le BP et notre courant, par Pierre-François Grond de représenter l’organisation au niveau national dans quelque cadre que ce soit (y compris celui de l’activité en soutien au peuple palestinien qu’il assumait depuis 2000, sur mandat de la direction de la LCR, et en tant que coordinateur national du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens).

Nous avons expliqué que la proposition faite d’un demi permanent au lieu d’un temps plein au titre de la tendance Unir pouvait être discutée, de même que la périodicité de la tribune et la somme allouée, mais pour pouvoir engager le débat il aurait été nécessaire que la Direction Nationale donne droit à notre demande de bénéficier d’un mi-temps au titre de BP. Pour nous ce point est décisif. Nous refusons la logique consistant à nous placer de facto en extériorité par rapport à la LCR. Nous sommes un courant de la LCR, et nous participons aux activités de celle-ci, à ses débats, à son fonctionnement et nous y prenons toutes nos responsabilités, c’est pourquoi le poste de demi permanent au titre des tâches centrales de l’organisation conditionne le reste, les membres du BP qui ont discuté avec nous étaient au courant puisque nous le leur avions précisément expliqué.

Par rapport à cette volonté de nous investir pleinement dans l’activité quotidienne de direction de l’organisation, les membres de la DN ont « considéré que la mise en tendance publique et la prise en charge de tâches de direction rémunérée n’était aujourd’hui pas compatible au vu par ailleurs des moyens qui sont les nôtres : 4,5 postes de permanentat essentiellement à temps partiel pour le BP ».

Il y a là, au-delà du déni démocratique, une reconstruction peu reluisante de la réalité. Lors de son rapport devant la direction nationale des 15 et 16 mars, Pierre-François Grond a indiqué très clairement les moyens dont dispose la LCR. Ceux-ci s’établissent en fait à 9 camarades au titre du BP (soit précisément 4,2 équivalents temps plein comme ont dit dans les entreprises), 5 camarades membres de la DN (4,4 équivalents temps plein) , 5 camarades au titre des régions (2,5 équivalents temps plein). Soit un total de 19 permanents pour l’organisation (11,1 équivalents temps plein) dont aucun n’est membre de la minorité. Ce n’est pas acceptable, car contraire à toute la tradition démocratique de notre organisation, et notre demande d’un demi-poste est parfaitement légitime. Rappelons que, au milieu des années 1990, la tendance Révolution !, dont était membre à l’époque Olivier Besancenot, avec quatre fois moins de voix dans la LCR que le courant Unir aujourd’hui, occupait l’un des quatre postes de permanents centraux de l’organisation !

En clair, toutes les déclarations, écrits, prises de positions de camarades de la majorité aboutissent à une unique conclusion : le problème ne porte ni sur l’organisation des relations à l’intérieur de l’organisation, ni sur la relation entre notre camarade Christian Picquet et la direction majoritaire ; il renvoie à la volonté de la direction majoritaire de s’en prendre à la principale minorité de l’organisation, du fait des positions qu’elle défend en interne et en externe. C’est une atteinte sans véritable précédent au droit de tendance dans la LCR, et une rupture avec la tradition de pluralisme qui caractérisa toujours la section française de la IV° Internationale. On ne peut s’empêcher de faire ici le lien avec la méthode retenue, par la même DN, quant à l’accélération du mouvement menant au « Nouveau parti anticapitaliste » (qui cherche pratiquement à dissoudre les sections de la LCR dans les comités d’initiative, avant même que le congrès de la Ligue ait pu souverainement apprécier la réalité du processus engagé et décider de l’éventuelle dissolution de l’organisation).

Au final, nos propositions ont donc été rejetées et notre camarade Christian Picquet a été immédiatement dépermanentisé. Nous avons donc refusé la proposition contenue dans la motion adoptée à la DN. Nous maintenons la nôtre.

POUR QUE LES CHOSES SOIENT BIEN CLAIRES : NOUS N’AVONS DONC POUR L’HEURE NI TRIBUNE DANS ROUGE, NI MOYENS FINANCIERS, NI PERMANENT AU TITRE DE LA TENDANCE OU AU TITRE DU BP.

Pour finir, concernant les incantations sur le pluralisme que l’on retrouve dans la mise au point du « secrétariat du bureau politique », elles n’effacent en rien les déclarations faites au Monde au nom de la direction par Pierre-François Grond : « Les moyens de l’orga doivent être mis à la disposition de ceux qui appliquent la ligne majoritaire ». Elles n’effacent pas plus le fait que lors du congrès de la LCR, un amendement proposant d’introduire simplement le mot « pluraliste » dans la définition du nouveau parti anticapitaliste a été rejeté. Pour tout dire elles sont choquantes, traitant notre courant, courant de la LCR, comme s’il était extérieur à l’organisation, éventuellement appelé à discuter, « à égalité avec d’autres participants », de sa place dans le futur parti tel que voulu par la majorité ? Les paroles de Pierre-François Grond au Monde - « Il faut que la minorité assume son centre de gravité à l’extérieur de la LCR » - prennent ici une singulière résonance.

Il faut ramener à la raison cette majorité de direction. Il en va de l’image et de la préservation des traditions de la LCR

La Direction du courant Unir de la LCR

La mise au point de la direction de la LCR est disponible ici

Messages

  • C’est triste , je vois que certains feront tout pour que le Parti Anticapitaliste se casse la gueule , vous allez arreter un peu les fan de Picquet !
    Nous avons voter à plus de 80 pourcents pour le commencement de ce nouveau parti et vous comme des sectaires , vous n’acceptez pas le vote et vous faites du sabotage !
    C’est bien vous faites le jeux de certains qui s’inquiétait de cette montée de la vrai gauche , vous nous faites gerber ...

  • C’est amusant comme toute cette histoire me fait penser à la Chine et au Tibet.

    Mais si mais si, cherchez bien : instrumentalisation, surmédiatisation, grandes envolées rhétoriques... :)

    (k)G.B.

  • Depuis 2 ans vous luttez contre les orientations décidées par la majorité des militant-es de la LCR, vous pouvez vous exprimer dans le journal de l’organisation, organiser des réunions de présentation de votre courant lors des congrès etc.... avec les moyens financiers des cotises de tous les militants et en plus vous avez soutenu un candidat autre que Besancenot, récolté des signatures pour que Bové se présente... la LCR ne vous a pas exlus et en plus vous réclamez des moyens démesurés qui ne sont aucunement en rapport avec votre poids dans l’organisation, votre tendance est reconnue par les statuts et peut s’exprimer auprès de tous les militants. Il n’y pas à ma connaissance d’organisation politique qui soit aussi "démocratique" dans son fonctionnement ou plutôt politiquement "masochiste" ! Alors s’appuyer sur la presse bourgeoise pour combattre de l’extérieur le Nouveau Parti Anticapitaliste que vous rejettez par principe alors là STOP, si vous estimez qu’il y a un autre combat à mener et que l’avenir du mouvement social en France passe par la social-démocratie et le réformisme sans perspective révolutionnaire alors tirez-en les conséquences et rejoignez le PS et ses satellites comme l’ont fait en leur temps les Filoche, Dray etc....

    • « en plus vous avez soutenu un candidat autre que Besancenot, récolté des signatures pour que Bové se présente... »

      La tendance Unir n’a pas soutenu une autre candidature de que celle de OB, il suffit de lire les textes de l’époque pour voir qu’elle a au contraire appeler clairement à voté pour le candidat désigné par l’organisation.

      Sur les signatures, ta colère t’égares. La tendance s’est mobilisée au même titre que les autres militants pour récolter les parrainages d’élus.

      Il y a bien des militants de la LCR qui ont fait la campagne de Bové mais si tu connais un peu la ligue tu remarqueras qu’il sont dans une autre tendance

      Albert Richet

  • qu’ils aillent rejoindre filoche au ps. là, ils seront financés pour nous cracher dessus.
    et ils auront des places de permanents.

    • les envoyer au PS n’est pas la bonne solution, les camardes ont toute leur place à la LCR mais dans un rapport correct, ils peuvent s’exprimer à l’interne comme à l’externe mais s’ils estiment qi’ils ne peuvent plus militer à la LCR vu leurs désaccords (certains ont soutenu-es José Bové et ils et elles sont toujours à la LCR) ils doivent faire leur expérience sur leur ligne politique, c’est la seule chose pour vérifier dans la pratique la justesse de leur orientation, c’est exactement ce que leur a proposé la majorité
      G C

  • Je ne comprends pas ce que cherchent exactement Picquet et ses amis. Si les désaccords avec la grosse majorité de la LCR sont si forts, pourquoi y rester ?

    On a l’impression que le but est surtout d’essayer de nuire de l’intérieur à la construction du nouveau parti...

    • Tout cela n’est pas de procédure, mais d’orientation politique.

      Picquet et ses amis ont fait campagne publiquement contre les positions de leur organisation, la LCR,au mépris de l’orientation prise de la façon la plus démocratique, ce que tout le monde reconnait. Un fonctionnement destructeur, un peu nouveau à la LCR, mais on connait bien cela, depuis longtemps, au PC...

      Picquet trouve cela normal. Agir collectivement, c’est indispensable à un parti révolutionnaire, mais lui, il défend un projet de rassemblement allant jusqu’à une alliance avec le PS. L’absence d’action collective n’est pas un gros problème pour un parti électoraliste, mais pour le NPA, qui se veut révolutionnaire, ce serait le fin des haricots.

      Quant à la direction de la LCR, elle a été d’un "démocratisme" coupable, et se réveille, tard, mais bien obligée, sinon peu de gens pendront le NPA au sérieux...Bref, il était temps de mettre un terme au viol des décisions démocratiques.

      Picquet a le devoir de poursuivre son projet réformiste, avec qui il entend, y compris tous les anti-libéraux, mais pas anti-capitalistes, militant du PS ou non comme Filoche.

      Les futurs membres du NPA, communistes et autres ont le droit de construire un nouveau et vrai parti révolutionnaire, pour gagner, pas seulement faire des discours, où l’on respecte les grandes orientations.

      Ant.

  • Je trouve ahurissante la campagne orchestrée dans les médias autour de la dépermanentisation de Piquet. Pour qui connait la réalité du fonctionnement démocratique de la Ligue les allégations du Monde, de Libération, de 20 minutes, de l’Express (qui s’interroge sur le fait de savoir si la Ligue va être trainée devant les prudhommes !) font sourire.
    Le problème est que bien évidemment peu de monde connaît la réalité de ce fonctionnement et que cette campagne sème le doute sur la réalité de la démocratie à la Ligue et dans le futur NPA. On aurait pu espérer des rectificatifs et des précisions de la part des intéressés. Non seulement, ils ne viennent pas, mais le site du courant Unir consacre ses quatre premiers articles en une à cette "affaire" avec deux courriers de "soutien" de Martelli et du MARS qui peuvent écrire n’importe quoi sans aucun démenti : on apprend ainsi grâce à Martelli que "dans les années 1990 les effectifs de la Ligue ne dépassaient pas les 600 adhérents" (Martelli) ou que "ce qui est en question est le fait de ne plus accorder à un courant minoritaire important de la LCR des moyens matériels de s’exprimer" (Coquerel, président de Mars) ! Il suffit de lire Rouge, les Bullentins Intérieurs ou d’assister aux réunions des instances de la LCR pour vérifier le sérieux de cette affirmation. Soyons sérieux. Le courant Unir décide d’être en tendance publique. Non seulement c’est accepté à la LCR mais la LCR finance sur son budget le fonctionnement de ce courant (j’aimerais savoir dans quelle autre organisation c’est le cas !) : ce qui est proposé (un poste de demi-permanent, 12 000 € de budget annuel, et une tribune hebdomadaire dans Rouge en plus bien évidemment des articles dans Critique Communiste et des textes dans les bulletins intérieurs) est loin d’être négligeable rapporté aux moyens de l’organisation. J’ai vraiment du mal à comprendre les reproches par rapport à ces mesures :
    par rapport au budget, il lui est reproché de devoir être utilisé pour "financer des activités internes à la LCR" c’est à dire l’organisation du courant Unir dans la LCR.Cela me semble une évidence. Que l’on finance un courant pour élaborer ses positions et les défendre dans l’organisation me semble normal (bien que je me répète, je ne sais pas où cela existe à part à la LCR). Mais on ne va quand même pas demander à tous les militants de la LCR decotiser pour financer l’impression de bulletins publics (ou de tracts, d’affiches ?) destinés à combattre l’orientation décidée démocratiquement par la LCR.
    Il me semble également évident que les permanents chargés de mettre en application la ligne de la Ligue doivent se situer un minimum dans ce cadre, ce qui bien évidemment inclut des désaccords mais ne peut aller jusqu’à mener une bataille publique et permanente pour faire triompher une ligne politique opposée. De ce point de vue ce qui est anormal n’est pas que Piquet ne soit plus permanent (au titre du secrétariat du bureau politique) mais qu’il le soit resté dans la période récente : c’est évidemment problématique de s’exprimer publiquement sur une ligne opposée à celle de la LCR comme lors des présidentielles et de pouvoir représenter l’ensemble de la LCR en même temps, ou de devoir mettre en oeuvre des initiatives auxquelles on est opposé...Qu’il faille bien évidemment traiter humainement un problème de fin de mandat de permanent (problème pas nouveau mais dont c’est la première fois que j’entends dire qu’il s’agit d’un "licenciement" !) ne signifie pas que ce problème n’existe pas.
    J’aimerais convaincre les camarades d’Unir (dont par ailleurs je respecte totalement les positions politiques) d’arrêter ce combat douteux. Pas seulement pour des raisons morales et d’honnêteté intellectuelle. Mais aussi parce que si je suis convaincu qu’ils ne convaincront personne dans la Ligue sur son manque de démocratie, ils contribuent à faire du mal à la Ligue, à toute la Ligue leur courant compris.
    François (Lille, militant LCR depuis 1975, parfois majo, parfois mino...)