Accueil > Toulouse : jeunes agriculteurs murent la permanence UMP et à Paris rue de (...)

Toulouse : jeunes agriculteurs murent la permanence UMP et à Paris rue de varenne

Publie le mercredi 19 avril 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

Une trentaine d’agriculteurs ont muré la permanence de l’UMP à Toulouse dans la nuit de mardi à mercredi pour réclamer de l’Etat des mesures concrètes en direction des jeunes exploitants agricoles.

Réunis à l’appel des Jeunes agriculteurs (JA) de la Haute-Garonne, les manifestants sont ensuite allés déverser trois tonnes de fumier de canard devant les bâtiments de la cité administrative.

Les manifestants, qui s’étaient réunis avant minuit, se sont rendus à la permanence de l’UMP où ils ont érigé un mur en briques obstruant aux deux-tiers la porte d’entrée de la permanence située sur un boulevard de Toulouse. Ils y ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire : "Assez de bricolages, des mesures concrètes et réalistes".

Devant la cité administrative, ils ont écrit à la peinture "JA sans crédits d’installation, plus de paysage". Ils protestaient contre "le désengagement de l’Etat" dans la formation, notamment "en ce qui concerne les stages de pré-installation qu’il finançait auparavant", a indiqué Patrice Garrigues, le président des Jeunes Agriculteurs de la Haute-Garonne.

Ils réclamaient aussi que l’Etat débloque une partie du budget de la nouvelle politique agricole commune (Pac) "dont l’agriculture française a besoin", a poursuivi M. Garrigues pour qui "les pouvoirs publics n’ont pas tenu leurs engagements notamment dans le programme d’aide des contrats d’agriculture durable (CAD)". Les forces de l’ordre sont intervenues sur les lieux quand les manifestants avaient terminé d’ériger leur mur.

Des exploitants agricoles manifestaient mercredi matin devant le ministère de l’Agriculture, rue de Varenne à Paris, dans le cadre d’une journée d’action nationale des Jeunes Agriculteurs (JA), a indiqué une porte-parole de cette organisation. Selon elle, une centaine de manifestants, accompagnés d’animaux, sont sur place.
Les JA indiquent dans un communiqué qu’ils "attendent des réponses précises sur le désengagement de l’Etat dans la formation et l’emploi des jeunes en agriculture, la pérennité et la lisibilité du volet agricole dans les futurs projets régionaux, et l’extinction de la voix des pouvoirs publics dans l’application de la réforme de la Politique agricole commune."

Messages

  • Jonction avec les jeunes agriculteurs ! Il faut organiser cet été de vastes campements rassemblements pour les jeunes étudiants urbains dans les campagnes. Ils pourront passer des vacances pas chères, s’amuser, faire des rencontres, du sport, se baigner etc. et en même temps continuer les travaux pratiques "j’apprends la citoyenneté révolutionnaire" en 20 leçons : sortie blocages routes et autoroutes ; sortie je sabote une voie de chemin de fer ; sorte je bloque un convoi de déchets nucléaires ; sortie je fauche un champ d’OGM (très bon pour la santé - et très difficile à bien faire, le maniement de la grande faux - comme jadis nos aiëux paysans le faisianet, avant la "révolution agro-industrielle) ; sortie je réveille en pleine nuit des gros bourges-dirigeants en train de se vautrer dans le luxe, se reposant de toutes les saloperies qu’ils ont fait endurer dans l’année à leurs esclaves ; sortie "je m’amuse à la piraterie internationale" en bloquant les yachts desdits gros boourges et en en abordant quelques-uns (en soutien aux malheureux pêcheurs sur-exploités qui en prime, dévaste les réservers "halieutiques") ; sortie je rentre gratuitement dans les innombrables "festivals" d’été hyper chers, hyper friqués et hyper-fliqués - prévoir les casques et les boulons ; + tous les débats, les cours de rattrapage en art de la conversation et de l’écoute ; les langues étrangères (les camps sont évidemment multilinguistiques) ; Et même les "corvées "ménage", "cuisine", "embellissement, aménagements des campements", "évacuation/recyclage des déchets"... seront matière à d’innombrables et passionnants "échanges de savoir faire" et bonheur de réalisations collectives de qualité. Sans parler des joies de l’observation de la nature (faune, flore, pierres et christaux...)
    bref l’été va être radieux !!!

    • Euh .. Je sabote les voies de chemin de fer, c’est citoyen ?? et révolutionnaire ???

    • De toues les façons, dans les universités d’été, toutes actions et tous moyens seront préalablement discuté. Les idées d’action n’étaient donné qu’à titre d’exemple. Il est vrai qu’écrivant très vite ce court commentaire , j’ai utilisé le mot "sabotage de voie férrée" - dans mon esprit un peu romantique, ce n’était pas "saboter" les braves lignes de TGV qui transportent les quidams, où les voies sur lesquels circulent d’anodines marchandises. Je pensai à des choses du genre : saboter et retarder un convoi genre "train de la mort" qui convoie des déportés (pour les libérer !) ; où empêcher la circulation de choses inutiles et dangereuses qui circulent beaucoup par voie ferrée : des armes de toutes nature : des lieux de production, vers les ports pour exportation, et notament les armes lourders, qui ne circulent pas par camions : chars d’assaut de tout modèle, pièces d’artillerie, pièces d’avions de combat, pièces de navires de guerre etc. des produits chimiques hautement dangereux et nucléaires etc. Certains trains ne pouvant passer qu’à certaines heures (entre deux et quatre du matin par exemple), un sabotage intervenant après la fin du traffic civil, mais qui mettra plusieurs heures à être réparés, juste à temps pour que le traffic civil (à 5h ou 6 heures du matin) puisse normalment recommencer, empêchera (au moins une nuit) le "mauvais traffic de nuit". La mobilisation militaire qui suivra la nuit suivante pour assurer le transport, permettra au moins aux "braves citoyens" de notre doux pays, de savoir ce qui circule discrètement et nuitamment sur les rails du "Réseau Ferré de France". Il ne s’agit absolument de jouer aux "azf" (du nom de ces grandes manoeuvres des services de sécurité intérieure français, pour tester la fiabilité de leurs "transports de nuit", notamment en cas de guerre ou de conflits majeurs (et là faut mieux éviter : un bombardement aérien un peu réussi sur une des 50 centrales nucléaires françaises : et là c’est tchernobyl.Sauf que la France ne fait que 550 000 km² et a une densité 15 fois plus importante que celle de la biélorussie !)