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Tract de la CGT sur les délocalisations aux Lyonnais
Publie le mercredi 20 février 2008 par Open-PublishingDECLARATION CGT EN SEANCE DU C.C.E DU 14 FEVRIER 2008
Les élus CGT tiennent, une nouvelle fois, à manifester leur désapprobation et à dénoncer la politique de l’entreprise axée sur des critères de rentabilité (PNB +3% l’an et Coex à 65%) visant exclusivement à accroître toujours davantage les dividendes de ses actionnaires et ce, au détri-ment des conditions de travail et de vie des salariés qui supportent l’intégralité de la réduction des coûts imposée par la direction générale.
L’immobilier, comme les effectifs (6500 départs) et l’informatique, est un des leviers de cette gestion de diminution des charges.
Les 40M€ d’économie annoncés par la direction ne sont qu’un transfert de charge. Par ailleurs les élus CGT réclament un bilan financier complet - et pas simplement une estimation du coût des m2 - mais aussi les montants consacrés aux déménagements, aux travaux d’aménagement ainsi que les frais annexes comme ceux relatifs à l’étude de cette opération.
Les élus CGT souhaitent mettre en exergue l’ampleur de cette délocalisation qui touche plus de 3000 salariés, soit 1 salarié sur 8 nationalement. C’est un fait sans précédent au Crédit Lyon-nais. C’est la quasi-totalité du pôle Opéra et du site République qui sont impactés.
Les élus CGT tiennent également à dénoncer l’absence de considération et le mépris de la direction envers les personnels. Les salariés sont malmenés, traités sans le moindre égard. Ils sont seulement considérés comme une variable d’ajustement. Cela est ressenti comme tel par les techniciens et cadres au travers de la méthode de communication choisie par la direction : listage de délocalisations précises en juin 2007, puis annonce de nouveaux lieux de travail huit mois plus tard. Ce qui a eu pour effet de laisser les salariés dans la plus grande incertitude ali-mentant ainsi le stress et l’inquiétude. La direction recherchait-elle à désamorcer la réaction des salariés et à en inciter certains à opter pour un départ en préretraite ? ! ! !
Sur le fond, lorsque l’annonce a été effectuée aux instances représentatives du personnel cer-tains services venaient à peine d’emménager dans les immeubles du siège. (SIB , Gestion de portefeuille sous mandat …).
En outre, c’est également ignorer l’investissement des salariés de l’UAC République qui, lors de la restructuration OPUS, ont changé de métier pour demeurer sur le site.
Aujourd’hui, ce sont les conséquences prévisibles sur les conditions de travail et de vie des personnels que les élus CGT veulent dénoncer, en particulier celles liées à l’allongement du temps de trajet avec ses répercussions sur la vie personnelle et familiale, les incidences sur la santé en raison des conditions de transport notamment et les frais supplémentaires générés (transports, frais de garde, …) C’est aussi poser le devenir des activités sociales implantées sur le périmètre Siège et Annexes et des personnels en charge ce celles-ci, en particulier ceux des restaurants d’entreprise.
La CGT réaffirme son opposition à ces délocalisations
dont les conséquences sont néfastes pour les salariés.
Nous les assurons de notre disponibilité et de notre détermination
à défendre leurs intérêts collectifs et individuels.
CGT Crédit Lyonnais