Tréfimétaux prévoit la suppression de 215 emplois dans son usine de l’Oise

Tréfimétaux, filiale du groupe allemand KME spécialisée dans la transformation du cuivre, prévoit la suppression de 215 emplois dans son usine de Sérifontaine (Oise), qui compte 268 salariés, cf direction.

Tréfimétaux, qui envisage également une dizaine de suppressions de postes à Courbevoie (Hauts-de-Seine), pâtit de la concurrence de l’Asie et des pays de l’Est, a expliqué Jean-Michel Brizzi, directeur des ressources humaines.
Afin de "rester compétitif dans un marché extrêmement difficile", le groupe KME a décidé de transférer les activités de fonderie et de laminage de Sérifontaine sur ses sites d’Osnabrück en Allemagne et de Fornaci de Barga en Italie, pour utiliser ses capacités de production "de manière optimum".

Mais pour les salariés, cette concentration de la production n’est "pas justifiée", le site de Sérifontaine étant performant selon eux. "On sait faire, on a la productivité, les gens compétents, les outils... On a été en difficulté un moment, mais en un an on a effectué un redressement fantastique", a déclaré Albert Lemaître, délégué CGT, secrétaire adjoint du comité d’entreprise.

Tréfimétaux n’entend maintenir dans l’Oise que 53 postes de finition, de traitement de surface et de commerciaux. Il va proposer aux salariés 36 emplois à Boisthorel (Orne) et une dizaine à Givet (Ardennes) et a affirmé qu’il allait rechercher d’autres possibilités de reclassement "dans un périmètre acceptable".
Une délégation de salariés et d’élus locaux a été reçue jeudi matin au conseil général de l’Oise.

Tréfimétaux, qui a son siège social à Courbevoie (Hauts-de-Seine), compte quatre sites de production et employait quelque 1.400 personnes fin 2005.