Un combat dans la clarté

A Hénin, le Front de gauche a choisi l’unité républicaine avec le Modem au nom de la lutte contre Le Pen. Comme si les alliances et les pratiques de droite développées par le PS et le PCF depuis 30 ans n’avaient pas largement contribué à désespérer le peuple travailleur et à le jeter dans les bras des populistes (Le Pen, Sarko). Ce n’est pas la politique du NPA. Ci-dessous la profession de foi de la liste NPA.

ELECTION MUNICIPALE PARTIELLE DES 28 JUIN ET 5 JUILLET 2009 - COMMUNE D’HENIN-BEAUMONT

PAS QUESTION DE PAYER LEUR CRISE !

14 mois après l’élection municipale, les électeurs d’Hénin-Beaumont
sont à nouveau appelés à voter pour élire une nouvelle municipalité. Le
Pen veut profiter de cette crise provoquée par l’affairisme et la
politique pro libérale des partis qui ont cogéré la ville, le département,
la région et le pays, durant ces 30 dernières années.

Alors qu’ils étaient à tous les échelons du pouvoir, ces partis, de
droite comme de gauche, ont mené des politiques d’attaques contre les
travailleurs et les couches populaires : enchaînement de lois qui
rendent toujours plus facile le droit de licencier ; subventions publiques
aux entreprises qui continuent de licencier ; augmentation de la
flexibilité et de la précarité ; démantèlement du code du travail ;
privatisation des services publics des transports, de l’énergie, de l’eau,
des communications ; suppression de postes dans les services publics ;
blocage des salaires dans la fonction publique ; casse du système de
retraite, de la protection sociale, de la santé... Dans le même temps, ces
partis ont mené des campagnes et durci les lois sur les thèmes de
l’insécurité, de l’immigration, des sans papiers... Ce sont toutes ces
politiques qui aujourd’hui mettent la tête des travailleurs sous l’eau.
C’est tout cela que payent aujourd’hui les habitants d’Hénin-Beaumont.

Le Front National profite de cette crise et des capitulations de la
gauche, pour distiller sa démagogie raciste et populiste, qui divise les
travailleurs au moment où le patronat frappe encore plus fort. Ce parti
se prétend proche de la population, mais son programme, comme à
Vitrolles, comme à Toulon, c’est la baisse des droits sociaux, la remise en
cause du droit de grève, la fin des subventions aux associations, la
préférence nationale pour le droit au logement... un programme
antisocial. Le Front National, c’est la préférence patronale !

Face à la crise, aux attaques de la droite, à la capitulation des
partis de gauche, au danger du Front National, il faut du nouveau. Il faut
une gauche de combat contre la crise et ses effets, une gauche sans
concession, qui ne renonce pas face au patronat, qui défende jusqu’au
bout les intérêts des travailleurs et des couches populaires, une gauche
anticapitaliste.

Au moment où la bourgeoisie veut nous faire payer sa crise, la
seule solution c’est de se rassembler autour d’un projet politique qui
fait entendre la colère de tous ceux qu’on exploite, qui porte les
revendications qui s’expriment dans les luttes, qui permet aux
travailleurs et à la population d’intervenir pour enfin décider et
contrôler tous ensemble la marche de la société.

Dans ces élections municipales, voter pour la liste présentée par
le NPA, c’est commencer à faire exister cette force politique, cette
véritable gauche, une gauche de combat, anticapitaliste.
VOTEZ POUR LA LISTE
PRÉSENTÉE PAR LE NPA !

conduite par Séverine Duval
et Dominique Gabelle