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Un continent se rebiffe

Publie le mardi 5 juin 2007 par Open-Publishing

Le Vénézuela repousse à l’OEA l’ingérence des USA

Panama, 4 juin (Prensa Latina). Nicolas MADURO, ministre des aff.étrangères du Vénézuela à condamné ce jour énergiquement l’intervention des Etats Unis dans les affaires intérieures de son pays et dénoncé un nouveau plan de déstabilisation contre le gouvernement du président Hugo Chavez.

La déclaration de la secrétaire d’état Condolezza Rice constitue "un interventionnisme incacceptable dans les affaires intérieures d’une nation" et nous la repoussons comme telle, affirma N. Maduro dans son intervention à l’Assemblée Générale de l’Organisation des Etats Américains (OEA) à Panama.

Nous sommes une nation libre et indépendante, a poursuivi le ministre après la déclaration de Rice sur la décision souveraine de Caracas de ne pas renouveller la concession à la chaine privée RCTV.

Cette institution devrait plutôt analyser la situation à la frontière USA/Mexique ! Combien de latino-américains y sont persécutés, chassés, torturés et assassinés a-t-il souligné.
"Maintenant, on y construit un mur indigne. L’Amérique Latine doit lever la voix contre ce monument à la violation des droits de l’homme." "L’OEA devrait créer une commission spéciale pour visiter la prison de Guantanamo, territoire occupé illégalement au sud-est de Cuba, où le Pentagone maintient d’une manière inhumaine en détention un nombre indéterminé de personnes." Combien de prisonniers avez-vous sur ce territoire ? Qui sont-ils ? Comment ont-ils étés séquestrés ? Ont-ils droit à la défense ? Auront-ils un procès en bonne et dûe forme ces hommes et ces femmes sans nom et sans visage ? A-t-il demandé à Rice.

"Si nous voulons parler des droits humains, il faudrait faire une révision en profondeur des violations auxquelles nous, latino-américains et caribéens, avons étés soumis durant des décades de la part des gouvernement successifs des Etats-Unis. Ici même, à dix minutes de cette salle, dans le quartier de Chorillo, des milliers de civils ont étés assassinés au cours de l’invasion infâme perpétrée par la Maison Blanche en 1989."

Le ministre a ensuite exigé le respect de la souveraineté du Vénézuela. "Nous sommes une démocratie pleinement consolidée, nous jouissons de bien plus de liberté d’expression que bien des pays qui essaient de lever ce drapeau."

Il avertit enfin que "le Vénézuela n’est pas une nation sous tutelle, nous n’acceptons pas de conditions et moins encore de Washington dont l’administration à pris part à tous les plans de déstabilisation contre notre gouvernement. Nous dénonçons devant cette assemblée, un nouveau plan de déstabilisation soutenu par les USA. Ce plan sera mis en déroute !"

traduction non officielle.

 http://www.prensa-latina.cu/article...