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Un nouveau type de développement

Publie le lundi 24 avril 2006 par Open-Publishing

La logique du libéralisme est par nature gaspilleuse et prédatrice. À sa place, il convient de mettre en œuvre une conception radicalement différente du développement : économe en ressources naturelles, respectueux de l’environnement, centrée sur le développement des capacités humaines et le respect de la diversité culturelle.

Cela suppose notamment de débattre des propositions permettant :
 L’objectif de la vie économique ne devrait pas être la croissance pour elle-même mais l’utilité sociale des activités et des productions.
 Une logique publique de réduction des pollutions doit guider une politique des transports visant à réduire nettement le transport routier de marchandises, à développer les transports publics de voyageurs. Dans ces domaines, une logique de service public est la seule à même de contredire la concurrence, qui se fait aujourd’hui au détriment des transports ferroviaires et fluviaux.
 En matière énergétique, des choix nouveaux doivent s’imposer autour des principes suivants : économies d’énergie, diversification des sources et promotion des énergies renouvelables ; développement des conditions de transparence et de sécurité ; contrôle démocratique étendu ; respect strict du principe de la maîtrise publique. Dans le cas du nucléaire, un débat citoyen sera conduit de bout en bout, de l’information à la décision et au contrôle. Des objectifs seront fixés et des moyens dégagés pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
 La politique agricole remettra en cause en cause la logique exportatrice subventionnée qui déstabilise les agricultures du Sud en cohérence avec la préservation de la souveraineté alimentaire ce qui suppose d’organiser les relations commerciales internationales sur d’autres bases que la concurrence généralisée. Les revenus agricoles seront revalorisés, sans pénaliser le consommateur final, en agissant sur les filières de distribution.
 La France devrait s’engager, de façon active à l’échelle internationale, pour l’application des accords de Kyoto et l’ouverture de perspectives ambitieuses pour l’après-Kyoto.