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Une analyse marxiste de la globalisation actuelle
Publie le mardi 2 mai 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Contribution à la Première Conférence de World Political Economics Society, “ Economic Globalization and Modern Marxist Economics ”
Shanghai, 2-3 avril 2006 (version 2 mai 2006)

Henri Houben, Institut d’Etudes marxistes
– http://www.marx.be , inem@marx.be
Lorsqu’on aborde la question de la globalisation actuelle , il est important, selon moi, de ne pas commettre deux erreurs.
La première, et incontestablement la plus importante, est de ne pas partir de l’étude de Lénine sur l’impérialisme, qui reste d’une actualité cruciale.
La seconde est de ne pas reconnaître les changements et les adaptations qui se sont déroulés depuis cette époque. La globalisation actuelle est d’abord et avant tout la situation de l’impérialisme propre à notre époque.
1. L’actualité de l’analyse de Lénine sur l’impérialisme
2. L’apport du socialisme
3. Les deux modifications essentielles dans l’impérialisme actuel
4. Les Etats-Unis : vers l’hégémonie planétaire
5. La globalisation et l’ultra-impérialisme
6. La crise générale du capitalisme
7. Conclusions
Lénine expliquait que la guerre mondiale était la conséquence des politiques impérialistes. Ce fait, ajoutait-il, marque plus que tout autre que le système capitaliste est un système condamné par l’histoire, que l’impossibilité d’échapper à cette tendance - si ce n’est par le déclenchement de révolutions socialistes empêchant les tendances belliqueuses du capitalisme d’aller à leur terme - indiquait que ce système était plongé dans une crise inexorable, une crise générale, impliquant tous les aspects, économique, politique, idéologique. “ L’impérialisme est le prélude de la révolution sociale du prolétariat ”, écrit-il dans la préface de ce livre essentiel.
Aujourd’hui, après les années du capitalisme triomphant qui ont suivi la victoire de la contre-révolution en URSS, on devrait en revenir à ces analyses marxistes fondamentales, qui sont plus actuelles que jamais.
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Messages
1. > votre RAM = 0, 2 mai 2006, 22:33
La lutte des classes n’est pas une idéologie, c’est simplement la réalité. Le salariat est un système d’exploitation. La preuve ? Le capitaliste ne prend le salarié que quand il en a besoin, quand il n’en a plus besoin il le vire... Comment appelles tu cela ? Dans ce système le "droit au travail" n’est qu’une hypocrisie.Le salarié est totalement soumis aux mécanismes du marché. Or, le travail est le seul moyen de s’intégrer dans ce système. Que faire des gens qui n’auront plus de travail ?
Tu as beau tourner le problème dans tous les sens, c’est bien en ces termes que se pose la situation des hommes et des femmes dans cette société.
"Liberté-Egalité-Fraternité" n’est qu’un argutie pour les gogos qui croient que le capitalisme c’est l’égalité. Quant à la Liberté c’est celle d’exploiter son prochain. Belle morale !
Rémi la G.
2. > Une analyse marxiste de la globalisation actuelle , 2 mai 2006, 23:33
La necessité d’amour et c’était l’objectif du communisme que d’esayer d’arriver à une société sans classe afin de faire disparaitre l’essentiel des relations d’oppression et d’exploitation entre les gens.
Cet idéal a été confronté dés le départ avec le fonctionement des sociétés qui ont été construites depuis des millenaires sur des fonctionements de classes sociales visant à s’approprier le travail des autres, prendre pouvoir sur eux.
C’est ce qu’on appelle la lutte des classes, laquelle lutte n’a pas été inventée par Marx mais a été une constatation de celui-ci et de bien d’autres. Même la bourgeoisie (au sens où l’entendait Marx) n’a pas inventé la lutte des classes, car elle n’a pas été toujours dominante, c’est même une tard-venue de l’histoire humaine , comme la classe ouvrière. Avant il y eu d’autres classes dominantes (les bureaucraties impériales, les feodaux, les religieux, etc) et d’autres classes dominées (esclaves, serfs, etc), les unes luttant pour s’approprier le travail des autres, les autres essayant des fois de simplement survivre ou bien defendre un peu des fruits de leur travail.
Ni Marx, ni Lenine, ni Trotsky n’ont donc inventé la lutte des classes.
D’ailleurs, ces dernières vingt ans la lutte des classes travailleuses a été faible pour defendre leur situation et il en a résulté ce que l’on sait : Une avancée des interets de la bourgeoisie qui a avancé d’autant de pas que la classe ouvrière a reculé.
Chômage, crise du logement, précarité, stagnation des moyens d’existence réels de l’essentiel de la population, violence accentuée, racisme, insécurité, ont été le prix payé par les travailleurs de leurs reculs et d’avoir baissé les bras.
A l’inverse, comptes dans les îles Caïman, les 200 milliards d’Euros en 2005 des entreprises du CAC 40 (poussées des valeurs et bénéfices nets), ascencion astronomiques des biens immobiliers, yachts, argent gaspillé, puissants 4X4 pour aller se faire masser en ville, nounous presque gratos, goinfreries diverses et variées, quartiers-reserves pour riches, serviteurs, arrogance, satisfactions de l’oppression des autres, plaisir de dominer, délirs hierarchiques, folies du pouvoir, ont été les trophées et les bombances des bourgeois d’avoir utiliser tous les moyens pour subvertir les autres frères humains. Ils ont eu tellement de fric qu’ils ont même créer des bulles boursières, monetaires, immobilières, plutôt que de partager un peu.
Voilà la situation.
J’entends par classe ouvrière, non pas ceux qui sont dans des usines, mais une couche sociale bien plus vaste (70% de la société retraités et jeunes compris, c’est à dire futurs exploités et vieux travailleurs) dont on tire profit du travail.
La sortie de ces modes de domination des gens sur les autres, qui sont des modes de domination matériels et spirituels, est necessaire pour diminuer dratisquement les tensions entre les hommes, permettre à chacun et chacune d’être réellement libre de son destin (du moins le + possible), de ne pas devoir ceder une partie des fruits de son travail à d’autres d’une façon indue et construite sur l’exploitation et non l’échange équitable.
Sortir de la société actuelle faite d’oppressions multiples necessite de se defendre, resister, et n’est pas exempte de gestes d’amour envers ceux d’en "face" en les appelant à leurs consciences d’êtres humains et non à leurs interets d’exploiteurs et d’oppresseurs.
La lutte de classe n’est pas abolie quand on refuse de voir sa réalité, ...
Les classes existent indeniablement comme groupes humains dans les sociétés.
Et la question de leur dépassement est entière et, à cette fin, le problème de la démocratisation des entreprises d’état ou privées est essentielle. C’est un enjeu de pouvoir au delà des questions d’égalité ou de partage de richesses.
Certains pensent à des tas de façons de faire pour aboutir à cette démocratisation y compris des façons et processus qui conduisent à l’enfer et non à ce qui est souhaité mais la question demeure de toute façon pendante.
Copas
Cop