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Une autre société, une autre politique : le PCC

Publie le lundi 10 novembre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Manifestement le gouvernement chinois n’a pas besoin d’acheter et/ou de perfuser le système bancaire. Il est, entre autre, ce système bancaire lui-même.

Moyennant quoi sa réponse à la crise est simple et directe : donner au peuple chinois plus de moyens de satisfaire la demande, collective et individuelle. Résultat cette crise globale va se retourner positivement pour le peuple chinois et d’une catastrophe planétaire va sortir localement un mieux-être.
Les contraintes de l’accumulation initiale vont sans doute se relâcher et le développement individuel « condition du développement de tous » va devenir la variable de pilotage et non, comme ici, d’ajustement.

Il y a pas mal de choses à dire sur le pc chinois, beaucoup de bêtises anachroniques ont été dites, mais quand même « bon sang ne saurait mentir ».

Messages

  • Bof. Ca reste à voir. Je dis pas que c’est impossible mais à mon avis le régime chinois est à ce point sclérosé (et hai par beaucoup de sous prolétaires chinois) qu’il hésitera à s’engager dans une voie "progressiste" qui pourrait être interprétée comme un signe de faiblesse. Mon avis c’est que si le régime décide de développer une classe moyenne en favorisant la consommation, il le fera au bénéfice de ceux qui tiennent les fusils : flics, soldats...
    Comme ici d’ailleurs. Le soit disant retour du keynesiannisme devrait s’accompagner du retour d’un étatisme en mode violent et répressif. A moins d’une révolution...

  • Les USA du New Deal étaient donc ce paradis communiste tant rêvé...

    Ah.....

    Il n’y a pas pires croyants que ceux qui veulent bien croire.

    L’annonce d’un new deal chinois est une bonne nouvelle pour la Chine qui s’est faite enfumée par des produits dérivés américains et des lignes en dollars .

    La Chine a des surcapacités qui ne peuvent que provoquer un terrible séisme destructeur pour ce grand peuple si les moyens ne tournent pas au pas de charge vers le peuple, l’augmentation de la part des salaires dans les richesses produites (alors que la tendance était inverse jusqu’à présent car il fallait engraisser les bourgeoisies américaines , européennes et chinoises en vendant sur les marchés européens et américains), les infrastructures, vers ce qu’on appelle la "consommation intérieure" (à condition qu’elle n’aille pas exclusivement vers la bureaucratie et la bourgeoisie chinoise).

    C’est une bonne décision pour un pays capitaliste comme la Chine, une bonne nouvelle pour les travailleurs de ce pays, si le virage est bien mené.

    Il reste maintenant à la Chine à pouvoir réaliser ses réserves en dollars pour aider à ce virage. Mais surtout utiliser ses surcapacités à la satisfaction de ses besoins intérieurs en termes de santé, d’éducation, d’infrastructures et de protection de l’environnement.

    Et surtout monter la garde aux frontières non du Tibet mais dans ses ports, ses routes et voies ferrées transfrontalières, ces lignes de cocaïne financières transfrontalières, afin que le new deal n’attire pas toutes les autres surproductions de la planète en mal de débouchés.