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Valérie Pécresse condamne les blocages des facs et défend sa loi

Publie le vendredi 9 novembre 2007 par Open-Publishing
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PARIS (Reuters) - Valérie Pécresse condamne les blocages de plusieurs facultés françaises par des étudiants protestant contre sa loi sur l’autonomie des universités, qu’elle a défendue en assurant qu’elle ne constituait pas un désengagement de l’Etat.

"Je condamne vigoureusement ces blocages parce que je crois effectivement qu’ils entravent la réussite des étudiants, que les premières victimes des blocages ce sont les étudiants", a dit la ministre de l’Enseignement supérieur sur France Inter.

"C’est pourquoi je crois que c’est aux syndicats étudiants de faire le choix du dialogue", a-t-elle ajouté.

Confrontée à la grogne croissante des étudiants, Valérie Pécresse a estimé que la loi sur l’autonomie des universités, votée cet été par le parlement, ne constituait pas un désengagement de l’Etat.

"Cette autonomie n’est pas un désinvestissement de l’Etat. Au contraire, c’est une marque de confiance de l’Etat dans la communauté universitaire", a-t-elle dit.

"Et cela va s’accompagner d’un investissement jamais vu de l’Etat dans l’université", a-t-elle ajouté en évoquant la promesse électorale du candidat Nicolas Sarkozy d’augmenter de 50% en cinq ans le budget des universités.

"Cela veut dire qu’aujourd’hui on a dix milliards (d’euros) d’aide publique aux universités (...) qui vont devenir quinze milliards d’euros à la fin de 2012", a-t-elle souligné.

"Le spectre des privatisations, c’est vraiment une fausse peur", a conclu Valérie Pécresse.

La commission des Finances de l’Assemblée a adopté jeudi plusieurs amendements au budget de l’enseignement supérieur, dont un triplement des crédits consacrés à la rénovation des logements étudiants, qui passe de 5,75 à 16,75 millions d’euros.

Un deuxième amendement permet de garantir les crédits consacrés aux logements étudiants dans les contrats de projets Etat-Régions. Enfin, la commission a également adopté des dispositions permettant d’augmenter de 5 millions d’euros les crédits des IUT.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/...

Messages

  • "C’est pourquoi je crois que c’est aux syndicats étudiants de faire le choix du dialogue", a-t-elle ajouté.

    Mais Julliard il a pas dialogué pendant les vacances ? Il en est ressorti quoi au juste ? Tout pour les présidents, et rien pour les étudiants !

    Heureusement qu’ils sont en grève, grâce à cela il y a quelques amendements pour le logement.
    Ce qui veut dire que si les étudiants n’avaient pas bronché, il n’y aurait pas eu d’amendements. C’est simple à comprendre non ?

    Mais il faut demander à pécresse, ce qu’il en est du montant des inscriptions. Est-ce que ça sera selon le principe actuel : les boursiers ne paient pas leur inscription ou bien on change le principe et tout le monde paiera 3000, voire 4000 euros/an ! Auquel cas ça change la donne ! Et c’est pour cela, et surtout pour cela que les étudiants doivent trouver leur légitimité dans la grève et les manifs à venir ! C’est normal, et nous parents nous les comprenons : car comment les aider dans ce cas-là, ayant un pouvoir d’achat au ras des pâquerettes. Nous sommes tous pris dans une souricière. Nous n’en sortirons pas sans solidarité. Se la jouer solo en tant qu’étudiant, c’est que pour les fils de riches, pilleurs de nos richesses salariales.