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Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !
Publie le lundi 18 septembre 2006 par Open-Publishing9 commentaires
Chers camarades du PCF,
Les collectifs unitaires antilibéraux ne sont pas suffisemment important aujourd’hui en terme de participants. Bien souvent, entre 6 et 20 personnes constituent un collectif...
Aussi ils n’ont toujours pas réussi à devenir populaire...Faites l’effort de participer massivement aux collectifs car ils sont en train de se sectariser quelque peu et est en train de monter de leur part une sorte d’exigence sectaire et presque fascisante
qui est : "surtout pas de candidat émanant d’un parti"
Je me permets de rappeler aux lecteurs de ce post qu’un parti politique comme le PCF ou d’autres, de gauche comme de droite sont des associations depersones régies par des règles démocratique et jouent un role primordial dans la vie démocratique de la cité.
Leur nier toute représentativité est absurde et je le pense meme dangeureux...
Car enfin, quoi de + démocraique d’un parti qui n’est qu’une association ayant pour but de servir les citoyens et qui par démocratie interne choisit des programmes candidats etc..pour ensuite les porter devant le suffreage des citoyens ?
Quoi de plus beau d’ailleurs ?
Les collectifs de toute manière sont eux aussi à leur manière, meme s ils ne se sont toujours aps doté d’un corps électoral et de règles démocratiques de fonctionnement une sorte de parti politique...
IlRosso.
etc.....
Messages
1. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 12:10
Continue comme ça IlRosso, tu vas finir de dissuader les derniers communistes que choisir le candidat du PCF est un bon choix.
Un non-encarté.
2. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 12:11
mon cher ami,
quand je pense qu’il y a des méchants qui osent t’accuser de stalinisme, alors qu’à toi tout seul tu as le pluralisme d’un banquet radical... Après force libation...
J’ai du mal à suivre l’évolution de ta pensée...
DB
3. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 13:32
AU CAMARADE IL ROSSO ;
Je te découvre, te multipliant et lançant consignes et invectives, mon camarade, tel un Bertrand DUGUESCLIN des temps modernes.
Fais confiance à tes camarades et économise-toi un peu pour ce qui en vaut la peine : le terrain...
Tu découvres ce site, où la diversité est parfois déconcertante.
Tu découvres des anticommunistes déclarés, d’autres qui finassent...
Tu découvres aussi des gens troublés par une situation complexe.
Enfin, tu découvres des camarades qui tiennent la route parce qu’ils ont les pieds dans la glaise du quotidien, la main dans le cambouis des réalités.
Dis-toi qu’il y a toujours eu çà dans le mouvement ouvrier : ceux qui bossent, et ceux qui derrière la charrue et le tracteur essaient de ramasser ce qu’ils peuvent, de profiter du travail des autres...
Les conseilleurs et les payeurs...
Reste calme...
Dis-toi qu’ "on ne jette ne jette pas la pierre à un palmier stérile", comme disait Georges Marchais.
Ton camarade autogestionnaire du PCF,
NOSE DE CHAMPAGNE
1. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 14:00
De qui se fout on !
Vous avez l’air bien déboussolé au PCF, soufflé un peut 2007 c’est pas maintenant camarade, de plus je trouve que vos propos sont hâtive et justement sectaire, se qui est tout de même un comble pour un poste qui se veut non sectaires.
Rebelle
4. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 15:28
Les collectifs ne sont pas contre le PCF, ni contre les partis.
Personne ne dénie toute représentativité aux représentants des partis.
Là n’est pas la question.
Mais une candidature de MGB peut-elle être autre chose qu’une candidature du PCF ?
Donc la question est : si nous voulons une candidature unitaire, avec l’objectif de passer devant le PS au premier tour, faut-il choisir MGB ?
Je ne le crois pas.
Ce qui est vrai c’est que le choix des collectifs, quel qu’il soit, devra se faire (et se fera) avec l’accord des militants du PCF, et de MGB, et certainement pas contre eux.
Boudine
5. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 17:00
ET POURQUOI PAS ?
POUR YVES SALESSE
Ce dimanche 10 septembre, lors de la réunion des 600 délégués de collectifs locaux pour une alternative antilibérale de gauche et des candidatures unitaires, plusieurs délégués ont souhaité qu’Yves Salesse présente sa candidature pour porter le "non" de gauche lors de l’élection présidentielle. Je m’en réjouis et je veux ajouter ma voix à celles qui se sont exprimées dimanche. En toute indépendance. Sans qu’il me l’ait demandé ; sans que je l’en ai informé.
Voici une candidature qui n’est pas autoproclamée, qui n’est pas annoncée par voie de presse, qui vient spontanément de la base. Des gens, en toute indépendance, reconnaissent une personnalité qu’ils ont appris à connaître tout au long de la campagne référendaire et apportent son nom dans le débat, en dehors de toute pression d’appareil ou de toute valorisation médiatique.
Pourquoi Yves, alors que j’ai du respect et de l’estime pour Marie George, une chaude sympathie pour Olivier et une vraie amitié pour José ? Parce que la seule préoccupation qui m’anime, c’est de répondre de la meilleure façon à la seule question qui compte à mes yeux : qui peut apporter sur son nom le plus grand nombre des voix qui ont formulé un "non" de gauche le 29 mai ?
A cette question, il faut répondre en faisant abstraction de ses sentiments et de ses préférences. Dès lors qu’on est d’accord sur le contenu, les préférences pour une formation politique ou pour un courant de pensée ne sont pas des critères pertinents. Le débat n’est pas entre une candidature issue d’un parti ou pas. Nous avons été tous ensemble, militants de partis, de syndicats, d’associations et personnes non encartées pour battre le TCE. Et chacune de nos appartenances est éminemment respectable, y compris le fait d’assumer ses choix sans la protection d’une structure. Nous sommes tous des militants du 29 mai. Mais nous sommes piégés dans un système institutionnel et nous sommes obligés de l’appliquer si nous voulons être en mesure de le changer. Il nous faut donc faire un calcul froid pour répondre à la question : qui peut réunir le plus de voix ?
Chacun des candidats connus depuis des semaines est affecté d’un handicap. Demandez à Jean-Luc Mélanchon ou à Francine Bavay si les électeurs socialistes ou écologistes qui ont voté "non" en 2005 sont prêts à voter pour Marie George ou pour Olivier. Demandez à des ouvriers, à des chômeurs, à des sans logement, à ceux, dans les banlieues, qui ne votaient plus et qui sont allés voter "non" le 29 mai s’ils sont prêts à voter pour José.
Par contre, j’ai la conviction qu’Yves peut rassembler toutes ces voix.
"Mais il n’est connu que des militants du 29 mai !" me direz-vous. C’est vrai. Mais s’il est choisi, l’évènement que constituera le choix d’un candidat commun à toute la gauche du "non" le fera connaître immédiatement. J’ajoute que nous refusons de céder à la media mania, que notre campagne, comme celle contre le TCE, se fera dans un dialogue direct avec les gens, par des milliers de rencontres, sans négliger les plateaux de télé, mais sans leur conférer l’exclusivité du débat.
Plus que personne d’autre, Yves Salesse incarne le rassemblement antilibéral. C’est lui, qui au coeur de l’été 2004, a réuni toutes les sensibilités de gauche hostiles à l’Europe néolibérale pour écrire ce qui allait devenir l’Appel des 200. C’est lui qui fut à l’initiative des collectifs pour "un non de gauche au TCE". C’est lui qui impulsa leur transformation en collectifs du 29 mai. C’est lui qui rédigea la première mouture de ce qui allait devenir l’Appel du 11 mai pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes. Il fut de ceux qui ont nourri de leurs propositions la Charte antilibérale et les autres documents qui donnent du contenu à l’alternative que nous voulons.
Chaque fois qu’il a été amené à débattre avec un contradicteur, chacun a pu apprécier sa maîtrise des dossiers et sa capacité à relever les arguments adverses. Il en est peu comme lui qui sont en mesure d’affronter les adversaires les plus solides sur les questions nationales, européennes et internationales, sur les matières financières, économiques et sociales, sur les problématiques environnementales.
Sa compétence et le rôle central qu’il joue dans la démarche antilibérale de gauche depuis deux ans le désignent pour être le candidat du rassemblement, le candidat soutenu par toutes les sensibilités, par tous les électorats de gauche qui ont dit "non" au néolibéralisme.
De plus, qui mieux que lui, sans cesse au contact avec toutes les composantes de la gauche du "non", pourra contribuer au succès du choix unitaire des candidatures pour les élections législatives ?
Sans doute, à la différence de candidatures "people", Yves n’affiche pas toujours le sourire du marchand de dentifrice. Mais c’est avec la chaleur d’un Jaurès qu’il défend ses convictions. Et cette chaleur-là vaut mieux que tous les artifices.
Parce qu’il peut le plus rassembler, parce qu’il dispose du savoir et du savoir faire, je souhaite qu’il réponde positivement à l’appel de celles et de ceux qui sont convaincus qu’Yves Salesse est le meilleur pour changer la donne à gauche.
Raoul Marc JENNAR
Militant du 29 mai
12 septembre 2006
1. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 19 septembre 2006, 11:26
Yves Salesse est une "tête politique" de premier ordre.
On ne peut que l’estimer comme tel.
Enarque, membre du Conseil d’Etat, c’est un membre de l’appareil d’Etat au plus haut niveau et en tant que tel il nous est précieux.
La manoeuvre qui consiste, par contre, à le mettre en avant comme CANDIDAT, donc contre José Bové, est mal inspirée.
Choisir, contre José Bové, un énarque inconnu du public, c’est délibérément choisir l’échec, ou du moins choisir de viser un succès "d’estime"... 5% ? 6% ?
Une fois de plus, au travers de questions qui semblent relativement secondaires, c’est le fond qui est en cause.
Si nous voulons changer la donne à gauche, c’est à dire, au premier tour, passer devant Ségolène ... et devant Le Pen, il nous faut mettre toutes les chances de notre côté.
Choisir un énarque, c’est d’emblée se couper toute chance de disputer à Le PEN un électorat populaire.
Choisir un inconnu, c’est engager le combat avec un handicap supplémentaire, comme si nous avions besoin de cela !!!
Que cherche donc Raoul Marc Jennar ? ?
Baudoin
2. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 20 septembre 2006, 08:54
QUESTION...
Le "Pourquoi pas ?", n’est-ce pas cette goélette de Monsieur Charcot qui a sombré dans l’Atlantique Nord ?
NOSE
6. > Veillons à ne pas sectariser les collectifs camarades !, 18 septembre 2006, 20:59
Avant de t’exciter sur les partis tu devrais lire :
http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=16632