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Veronica Berlusconi- Lario : "cavalière seule"
Publie le lundi 4 mai 2009 par Open-Publishing2 commentaires
L’épouse du président du Conseil italien met fin à dix-neuf ans de mariage après les derniers dérapages de son mari.
Samedi encore, il pensait que « Madame » allait rentrer dans le rang. Après les déclarations de son épouse Veronica Lario dénonçant publiquement, mardi, son intention de présenter des « soubrettes » de la télévision aux prochaines élections européennes (« un bric-à-brac sans pudeur qui porte atteinte à la crédibilité des femmes »), Silvio Berlusconi avait ironisé sur « la Signora embobinée par les journaux de gauche ».
Alors que les critiques provenaient aussi d’une partie de son camp politique, il avait tout de même renoncé à mettre sur les listes de son parti du Peuple de la liberté (Pdl) la plupart des showgirls préalablement sélectionnées. Il pensait ainsi avoir clos la polémique. Avec une opposition de gauche dans les cordes, Silvio Berlusconi se laissait même aller samedi après-midi à l’euphorie : « Ma popularité atteint 75,1 %. Je fais mieux qu’Obama. » C’était sans compter la colère froide de Veronica.
« Papounet ».
Après dix-neuf ans de mariage, trente ans de vie commune et trois enfants ensemble, l’ancienne comédienne, âgée de 53 ans, qui a abandonné le théâtre pour se consacrer à la vie de famille, a décidé de mettre à l’épreuve l’état de grâce du numéro un italien en demandant le divorce. « J’ai été contrainte de le faire, a-t-elle confirmé à deux quotidiens, je ne peux rester aux côtés d’un homme qui fréquente des jeunes filles mineures. »
Parallèlement à la liste des « soubrettes » parrainées par son mari, le journal la Repubblica avait en effet révélé que le chef du gouvernement s’était rendu la semaine dernière à l’anniversaire d’une jolie blonde napolitaine, Noemi Letizia, qui fêtait ses 18 ans. Cette dernière a expliqué, ingénue, qu’elle l’appelait « papounet », qu’elle lui rendait souvent visite à Milan ou Rome, et que « papounet » lui avait offert un collier en or avec des brillants. « Cela m’a surprise car, bien qu’invité, il n’est jamais venu au dix-huitième anniversaire d’aucun de ses enfants », a tonné Veronica. Silvio Berlusconi s’est empêtré dans les explications. « Si, au moins, ça pouvait être sa fille », a pour sa part commenté, indignée, Veronica Lario, devenue, par ses prises de position des derniers jours, l’opposante la plus féroce à l’univers berlusconien de la politique spectacle.
Plutôt effacée, elle acceptait jusqu’à présent dans les grandes lignes le rôle d’épouse et de mère modèle, refusant celui de first lady. Depuis l’entrée en politique de Silvio Berlusconi en 1994, celle qui interdisait à ses enfants de regarder le petit écran évitait les apparitions publiques, préférant rester dans la somptueuse villa d’Arcore à cultiver son jardin et à lire Proust. Pour le patron de la droite, Veronica Lario avait ainsi pour fonction d’alimenter son image de père de famille, conformément au modèle traditionnel d’une partie de son électorat catholique, malgré un divorce d’un premier mariage et des escapades supposées. Quand, il y a deux ans, le Cavaliere avait fait la cour à la ravissante show girl Maria Carfagna (aujourd’hui ministre de l’Egalité des chances), Veronica avait, dans une lettre ouverte à la Repubblica, exigé des excuses. Silvio Berlusconi avait retourné l’affaire à son avantage en écrivant à son tour : « Je conserve ta dignité dans mon coeur comme un bien précieux, même lorsque de ma bouche sort un compliment galant, la bagatelle d’un instant. »
Indépendance.
A plusieurs reprises, au cours des dernières années, Veronica Lario a toutefois manifesté des positions politiques nettement plus progressistes que son mari. Dans un livre, elle a d’ailleurs révélé qu’elle n’avait pas toujours voté pour Forza Italia. En 2003, elle fait l’éloge du mouvement pacifiste au moment même de l’intervention en Irak soutenue par le gouvernement de son mari. Plus tard , elle se prononcera en faveur de la recherche sur les cellules souches, contre l’avis de l’Eglise et de la majorité de droite. Il y a quelques années, les rumeurs allèrent même jusqu’à lui prêter une aventure sentimentale avec le philosophe et maire centre-gauche de Venise, Massimo Cacciari. Silvio Berlusconi avait réagi et ironisé au cours d’une conférence de presse avec son homologue danois, expliquant qu’il présenterait ce dernier à Veronica « parce qu’il est plus beau que Cacciari ».
De manière générale, Silvio Berlusconi s’est toujours accommodé de l’indépendance de son épouse, laquelle est actionnaire principale du quotidien de droite iconoclaste il Foglio. Ces prises de positions sans rupture définitive de Veronica lui étaient même d’une certaine façon utiles pour démontrer qu’il n’était pas le tyran décrié et qu’il acceptait la contradiction, y compris sous son toit. Hier, Veronica Lario a laissé entendre qu’elle n’avait pas divorcé plus tôt pour tenir la famille unie et a repoussé les soupçons selon lesquels des questions d’héritage seraient à l’origine de sa décision. Les sondages indiquent que les déclarations de Veronica Lario n’ont eu, avant l’annonce du divorce, aucune incidence sur l’électorat.
La séparation changera-t-elle la donne ?
D’ordinaire loquace, le Cavaliere s’est pour l’heure contenté de faire savoir que « c’est une affaire personnelle douloureuse qui rentre dans la sphère du privé et dont il me semble bon de ne pas parler ».
http://www.liberation.fr/monde/0101...
Crédit Photo ici http://www.daylife.com/photo/03Xrg6HbjR5Xw
Messages
1. Veronica Berlusconi- Lario : "cavalière seule", 4 mai 2009, 11:53
Facho et mufle - ça va si bien ensemble !!!
"ROME - Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, estime que son épouse, qui a annoncé son intention de demander le divorce, est "tombée dans un piège tendu par les médias" et ajoute qu’il ne fera rien pour sauver son couple.
Veronica Lario, lassée des frasques de son mari, a annoncé ce week-end dans la presse italienne qu’elle allait engager une procédure de divorce après vingt-neuf ans de vie commune et dix-neuf ans de mariage.
Interrogé dans le Corriere della Sera, le chef du gouvernement italien réplique en jugeant peu probable que sa vie commune avec l’ancienne actrice puisse se poursuivre.
"Je ne le pense pas, je ne sais pas si je le souhaite cette fois. Veronica devrait me présenter des excuses publiques et je ne suis même pas sûr que cela suffirait", dit-il.
"C’est la troisième fois qu’elle me fait une plaisanterie de ce genre pendant une campagne électorale. C’est vraiment trop", ajoute-t-il.
Berlusconi, 72 ans, ne croit pas en revanche que cette affaire privée et la frénésie médiatique qui l’entourent auront le moindre impact sur sa popularité, alors qu’approchent les élections européennes.
Selon le quotidien La Stampa, le chef du gouvernement aurait chargé ses avocats de gérer la situation et envisagerait de poursuivre en diffamation son épouse, de vingt ans sa cadette.
Revenant sur les événements qui ont précédé l’annonce de son épouse, Berlusconi juge que des médias lui ont tendu un piège en insistant sur la volonté prêtée au chef du gouvernement d’inclure des jeunes femmes issues de la télévision et du show-biz sur les listes du Peuple de la liberté pour les élections européennes du 7 juin.
"Nous n’avons jamais inclus de fille du show-biz sur nos listes et les trois (jeunes femmes) que nous en avons exclu à la dernière minute étaient des filles très compétentes, avec une excellente éducation. Tout sauf des filles du show-biz", affirme Berlusconi.
"Veronica a malheureusement cru des choses très inexactes écrites dans la presse", poursuit-il.
Il balaie également la colère de son épouse sur sa présence aux 18 ans d’une jeune Napolitaine, arguant qu’il ne s’y est rendu que sur l’insistance du père de la jeune femme, un ami de longue date.
Silvio Berlusconi, deuxième fortune du pays, a eu trois enfants avec Veronica, âgés de 20 à 24 ans. Il a également eu de deux enfants de son premier mariage, qui travaillent étroitement avec leur père : Piersilvio est le co-président du groupe de médias Mediaset, Marina préside la holding Fininvest et la maison d’édition Mondadori.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/berlusconi-ne-croit-pas-a-la-possibilite-de-sauver-son-couple_758205.html
2. Veronica Berlusconi- Lario : "cavalière seule", 6 mai 2009, 10:49
Ok c’est pas de la politique, mais je sens que ça va être drôle cette histoire.
UN SEUL CONSEIL : VERONICA, PLUME LE, CE VIEUX FAISAN, CE SALE FACHO, TRAINE LE DANS LA BOUE !!!!!
ON EST AVEC TOI !
AVANTI !!!!!
:)
"Le président du Conseil italien a toujours avantagé ses deux aînés issus d’un premier mariage. A l’heure du divorce, sa seconde épouse, qui a choisi une avocate de choc pour défendre ses intérêts, a bien l’intention de se battre pour les cadets.
Sept somptueuses villas, 63 % du holding familial Fininvest qui contrôle un empire médiatique, des intérêts dans l’édition (50 % de Mondadori) et l’assurance, une flotte d’avions et d’hélicoptères privés, un yacht de 48 mètres, des biens immobiliers évalués entre 6 et 8 milliards d’euros. Sans compter des comptes en banque en millions : cet immense patrimoine sert de toile de fond au divorce entre Silvio Berlusconi et Veronica Lario.
Les deux époux se sont mariés civilement en 1990 sous le régime de la séparation de biens. De sa première femme, Carla Dell’Oglio, Silvio Berlusconi a eu deux enfants : Marina (43 ans), sans doute la plus proche de lui, présidente du holding Fininvest, âme financière de la famille et femme la plus puissante d’Italie, selon la revue Forbes, et Piersilvio (40 ans), vice-président de Mediaset, le holding de télévision.
Plus distants et plus rebelles
Avec Veronica, il a eu, vingt ans plus tard, Barbara (23 ans), Eleonora (21 ans) et le pieux Luigi (20 ans). Trois enfants plus distants, plus rebelles aussi. Ils critiquent les programmes populaires dont Mediaset fait ses choux gras et auraient voulu que leur père vende ses télévisions à Rupert Murdoch. Ils partagent les idées de leur mère sur l’euthanasie ou le mariage homosexuel, idées diamétralement opposées à celles de leur père.
Entre ses cinq enfants, Silvio Berlusconi a toujours avantagé les deux aînés. Marina et Piersilvio ont des parts plus importantes et des fonctions de responsabilité dans le groupe. Les trois derniers en possèdent ensemble 21,43 %, mais sont pour l’instant relégués à des strapontins.
Séparée de fait de son mari depuis longtemps, Veronica aurait tardé à demander le divorce pour protéger ses trois enfants et leur obtenir une meilleure part dans l’héritage familial. Elle-même possède des biens immobiliers évalués à 27 millions d’euros, notamment des appartements à Londres et en Sardaigne, et une participation de contrôle de 38 % dans Il Foglio, quotidien politique qui soutient son mari. Aujourd’hui, les deux époux ne se parlent plus que par juristes interposés.
Des photos pour « preuve de sa moralité et de sa bonne foi »
Pour défendre ses intérêts, elle a choisi une avocate de choc, Maria Cristina Morelli, une célibataire de 47 ans qui a déjà obtenu des tribunaux, contre l’avis du gouvernement, l’autorisation de débrancher en février dernier les appareils maintenant en vie une jeune femme dans le coma depuis dix-sept ans. C’est elle qui aurait conseillé Veronica sur le choix du moment - un mois avant les européennes - et sur les arguments à employer.
En accusant son mari de « fréquenter des mineures », Veronica l’a placé dans une situation embarrassante. Silvio Berlusconi, qui compte sur le vote catholique, a « comme preuve de sa moralité et de sa bonne foi » produit des photos de la réception de Naples à laquelle il a assisté pour les dix-huit ans de l’adolescente Noemi, à l’origine du scandale. On le voit en compagnie de parents et d’amis, sans équivoque possible. Cela suffira-t-il à apaiser les esprits ?"
http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/06/01003-20090506ARTFIG00022-berlusconi-cinq-enfants-pour-un-seul-empire-.php