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Vers un retour de Berlusconi en Italie ?

Publie le dimanche 27 janvier 2008 par Open-Publishing

Chef de l’Etat cherche Premier ministre pour former gouvernement stable... Giorgio Napolitano, l’ex-communiste, fait tout pour éviter des élections anticipées. Le président italien a tenu samedi une 2e journée de négociations avec les partis pour tenter de trouver un nouveau Président du Conseil, suite à la démission jeudi de Romano Prodi.

« Pour le moment, il est impossible de la faire la synthèse », a-t-il déclaré à la presse à l’issue de ces consultations avec les petits partis. L’UDEUR, le parti centriste et catholique qui a déclenché la crise en rompant avec la majorité de centre gauche de Romano Prodi, a demandé des élections anticipées. Idem pour les communistes du PDCI. Quant aux Verts, ils réclament un nouveau gouvernement Prodi.

Instabilité : une coutume italienne

Les négociations doivent se poursuivre lundi et mardi avec les partis les plus importants. Il recevra notamment le leader de la Forza Italia, Silvio Berlusconi. Selon le quotidien italien La Repubblica, Giorgio Napolitano va tenter de le convaincre de la nécessité de la formation d’un gouvernement de transition, qui aurait la tâche de faire voter une réforme électorale.

Le chef de l’Etat s’est toujours déclaré opposé à un retour aux urnes avec l’actuelle loi électorale car elle ne permet pas de dégager des majorités claires. Une conséquence de la réforme initiée par le gouvernement Berlusconi en 2005, remportées par le centre-gauche.

L’instabilité est une coutume en Italie : le gouvernement Prodi était le 61e Conseil Italien à tomber depuis la Seconde guerre mondiale.

Trois solutions

Mais Silvio Berlusconi, déjà en campagne, comme l’explique le Corriere della Sera, semble en position de force : les sondages donnent la droite grande favorite en cas d’élections. Avec ses principaux alliés, il réclame donc logiquement un retour aux urnes sans délai.

A l’issue des consultations qui doivent se terminer mardi soir, Giorgio Napolitano a le choix entre la formation d’un gouvernement de transition, ou, en cas d’hostilité de la majorité des partis à cette solution, dissoudre le parlement et convoquer des élections.

Il pourrait cependant choisir une troisième voie, celle de confier à une personnalité un "mandat exploratoire" pour une poursuite des consultations afin d’épuiser toutes les possibilités et éviter un retour aux urnes immédiat, selon le Corriere della Sera.

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