Accueil > Violence scolaire et "solutions"
Histoire de donner l’impression qu’il fait quelque chose contre la violence à l’école, le ministre de l’Éducation, de Robien, poursuit sa "réflexion" sur l’introduction de la police dans les établissements scolaires dits difficiles. Et il vient de renouveler la visite qu’un de ses prédécesseurs, Xavier Darcos, avait faite il y a trois ans dans la même école d’un quartier populaire de Londres. La présence de la police dans cet établissement, comme dans les 150 autres du pays concernés par l’expérience, se réduit à un seul policier en uniforme par école, mais sans menottes, a précisé le policier au ministre.
On ne nous dit pas si celui de l’école visitée en a assez d’être pris pour une bête de foire par des ministres français chargés de l’éducation. En revanche, comme on peut aisément l’imaginer, le bobby britannique en question ne réussit qu’en partie à régler les problèmes de discipline et d’absentéisme auxquels il est censé veiller. En France, ce genre d’activité relève des tâches effectuées par des surveillants et surtout par les conseillers principaux d’éducation (CPE), fonction qui n’existe pas au Royaume-Uni.
Passons sur l’aspect publicitaire de ce voyage ministériel. La présence d’un policier dans les établissements scolaires n’améliorerait certainement pas grand-chose quand les difficultés surgissent dans les salles de classes. Quant au suivi des élèves, dans les établissements difficiles et hors de ceux-ci, si de Robien et consorts s’en préoccupaient un tant soit peu, ils maintiendraient les effectifs de ces surveillants, CPE, assistantes sociales, dont ils rognent le nombre, et qui n’ont pas besoin d’être en uniforme et en képi pour accomplir leur tâche.
Lors de sa visite londonnienne, et face au constat évident que la présence d’un policier n’a pas réglé grand-chose, de Robien s’en est sorti par une pirouette : "C’est parce qu’il faudrait deux policiers au lieu d’un !" Et pourquoi pas un commissariat dans chaque école tant qu’il y est ?
Entre les pseudo-sciences de l’Education qui affirment sans rire qui suffit de "mieux former les enseignants" face à la violence scolaire et le "police partout justice nulle part" gouvernemental, le service public d’education est en danger demort.
Messages
1. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 00:13
Nous ne voulons pas de flics dans nos écoles. Nous voulons des moyens humains pour canaliser la violence scolaire. Mais les moyens humains ne sont pas suffisants en tant que tels. Si la violence explose actuellement dans nos établissements, c’est aussi parce que nous avons laissé la crise sociale contaminer l’Ecole. Or celle-ci doit etre un lieu protégé de l’extérieur, de la culture-poubelle, un lieu où l’on peut enseigner dans la sérénité. Les pédagos hors-sol nous donnent des leçons avec leur pédagogie d’Etat, bien tranquillement installés dans leurs IUFM. Trop de dogme, trop de complaisance face aux pertubations diverses, trop de refus de sanctionner ce qui doit l’être, pas assez de bon sens, ont aussi contribué à placer l’Ecole en danger de mort.
2. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 06:59
Au lieu de de placer des flics dans les écoles.
Plutôt retirer des écoles la minorité d’élèves qui pourrit la vie de tout le monde et les placer en maison de correction.
et instituer une discipline de fer pour les restants afin de décourager d’en faire autant.
avec ça, c’est garanti que ça va se calmer, et que tout le monde bossera tranquille, et donc que le niveau scolaire augmentera, qu’ils auront de meilleures études et donc trouveront du boulot plus facilement...
En bref tout simplement faire ce qui se faisait avant, si certains ne trouvaient pas cela réactionnaire.
1. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 07:47
195 155 QUI VIENT NOUS DIRE COMMENT IL FAUT BOSSER, tu fais quoi comme boulot ?
2. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 07:50
"RéACTIONNAIRE" LE GRAND MOT DE CEUX QUI N’Y CONNAISSENT RIEN EST LÂCHé
on va t’expliquer un truc : le premier réac, c’est celui qui empeche le professeur de faire son boulot.
3. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 10:35
Je suppose que vous êtes prof.
Ça ne vous étonne pas quand on compare le niveau des élèves d’aujourd’hui par rapport à ceux d’il y a 30 ans ?
L’illettrisme était quasi inexistant a cette époque, et la qualité du système éducatif français était reconnu partout, le fils d’immigré que je suis, a pu constater son efficacité pour apprendre à lire, écrire et compter, et faire tout ce qui fait un bon citoyen français.
Aujourd’hui, la plupart des enfants sont des illettrés et les parents doivent compléter avec des cours de soutien, (Sans compter l’endoctrinement idéologique mais c’est un autre débat)
Consultez n’importe quel site de jeunes et regardez leur orthographe.
Honte à "l’éducation" nationale !
4. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 11:24
Plaisantin, c’est "ce qui se faisait avant" qui nous a amené là où on est aujourd’hui.
Et tu oses nous "garantir" que tout va bien se passer si on fait ça ?
Dis, tu es mûr pour faire de la politique toi !!!
Ce qui ne veut pas dire, au contraire que tu sois capable de faire une véritable analyse politique.
Bonne continuation, petit "yakafokon".
MC
5. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 11:35
L’orthographe n’est pas la mesure de tout !
Mon grand père, premier du canton au certificat d’études en 1900, prétendait déjà que le niveau scolaire avait baissé parce que nous ne pouvions pas, comme lui, réciter par coeur la liste de tous les départements, avec préfectures et sous préfectures s’il vous plait.
Je l’aimais bien mon grand père, mais franchement, la sous préfecture n’est pas non plus la mesure de tout...
Et aussi : il y a trente ans, j’enseignais au collège : en classe de troisième, j’avais de élèves brillants, peu, d’autres moyens (la majorité), et quelques uns qui savaient lire, certes, mais pas longtemps et probablement pas pour longtemps.
On prouve quoi avec ça ?
Normalement, un bon enseignement aurait dû vous mettre à l’abri des raisonnements simplistes et des généralisations abusives.
C’est pas plus important que l’orthographe ?
MC
6. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 12:51
Personne n’a affirmé que l’orthographe était la meseure de tout. En revanche, un texte où l’orthographe est médiocre est de manière presque systématique un texte dans lequel culture et sens critique sont défaillants. Les pédagogos ne le reconnaîtront jamais cette évidence...qu’ils ont bel et bien produite !
7. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 18:47
Reponse a MC
il n y a pas que l orthographe, il y a la grammaire, la logique, l art et la culture, l expression ecrite et orale : tout est desastreux, sauf dans les ecoles de la bourgeoisie.
Vouloir continuer a nier que le niveau baisse dans l ecole punlique est un deni du droit a l education des classes populaires.
En effet il ne baisse pas dans les ecoles privees selectives et cheres et payees par les impots de tous...
Il est temps que les pedagogos et les pseudo scientifiques de leducation arretent de nous prendre pour des debiles.
Une professseure consciente, syndiquee, et attachee au service public
8. > Violence scolaire et "solutions", 10 février 2006, 20:21
"c’est "ce qui se faisait avant" qui nous a amené là où on est aujourd’hui."
Tout dépend de ce qu’on qualifie d’avant.
Le pédagogisme d’Etat ne date pas d’hier, il a une histoire : il porte une lourde responsabilité dans la montée de l’illettrisme et celle des violences scolaires. Mais ses principaux défenseurs sont aujourd’hui proches de la retraite.
9. > Violence scolaire et "solutions", 27 février 2006, 11:42
tou a fait jeusse omi ke votre raisonnemen fussate totalemente exactous
10. > Violence scolaire et "solutions", 30 novembre 2006, 18:44
Bonjour,
Je suis journaliste pour l’émission "États généraux", débat politique et sociétal, présentée par Paul Amar sur France 5 (nous avions déjà été en contact l’année dernière).
Chaque mois (et deux fois par mois à compter du 1er janvier 2007), Paul Amar reçoit une ou plusieurs personnalités politiques qui livrent leur point de vue sur les grands sujets d’actualité du moment : emploi, éducation, sécurité, justice, immigration... Nous donnons également la parole à plusieurs Français souhaitant interpeller le ou les invités sur ces questions de société, partager leurs réflexions et leurs expériences. Ces Français, de toute génération et de tout milieu, ont une légitimité pour s’exprimer sur les sujets leur tenant à coeur.
Notre prochain émission, enregistrée le 7 décembre à 12h, réunira sur le plateau : un représentant du PS ; Clémentine Autain, apparentée PC et adjointe de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, Valérie Pécresse, porte-parole de l’UMP, et Renaud Dutreil, Ministre des PME, du Commerce, de l’Artisanat et des professions libérales.
Nous souhaiterions durant cette émission aborder le problème de la violence et des incivilités à l’école or je viens de tomber sur votre message et je me demandais si vous accepteriez de témoigner et de raconter votre expérience sur notre plateau (sans tomber dans le sensationnalisme bien évidemment)
Je vous remercie d’avance pour votre réponse (qu’elle soit positive ou négative) et je suis évidemment prête à répondre à toutes vos questions éventuelles sur l’organisation de ce débat.
Très cordialement.
Estella Bauer
01 44 64 11 40/06 29 02 82 44
e.bauer@no-madprod.com
3. > Violence scolaire et "solutions", 8 février 2006, 13:28
QUI VIENT NOUS DIRE COMMENT IL FAUT BOSSER
Je precise tout de suite que je ne suis professeur de quoi que ce soit , mais il me semble qu’en ma qualité de citoyen , je peux quand meme avoir un avis .
Ce que je remarque , c’est que dans le passé il ne serait venu à l’idée d’aucun eleve de lever la main sur un prof ou un instit , car il s’agit bien de violences à l’ecole n’est ce pas ?
car la reponse eut été immediate deux bouffes , un coup de pied au cul , et autant à la maison en faisant signer le cahier de correspondance .
Aujourd’hui un instit qui filerait une baffe à un eleve turbulent ou insolent se retrouverait aussitot devant les tribunaux sur plainte de la famille .IL NE FAUT PLUS TOUCHER UN POIL DES PETITS ANGES .
Je ne suis pas en train de dire que les sanctions physiques etaient la reponse educative , mais elles avaient parfois un interet immediat pour eviter qu’une situation ne derape gravement .
En terminale , dans une classe de philo de cinquante éléves , il arrivait au surgé de nous donner le choix entre quelques baffes et huit heures de colle , nous choisissions tous les quelques baffes .
Ceci etant dit , tant que certains eleves violents ne seront pas mis hors d’etat d’empecher de travailler toute une classe , il ne faudra pas s’etonner si les "incivilités " continuent .
Alors bien sur je ne fais pas profession de pedagogie , ni ancienne , ni moderne , je fais simplement le constat que beaucoup de profs disent avoir peur dans leur classe .
Bien qu’ayant mené avec succés des etudes superieures , il se peut que mon message soit farci de fautes d’ortographe , Je prie tous les professeurs de bien vouloir m’en excuser .
claude de toulouse .