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par RFI
Article publié le 15/07/2009 Dernière mise à jour le 15/07/2009 à 13:27 TU
La situation est toujours bloquée au Honduras après le coup d’Etat du 28 juin. La médiation entamée par le Prix Nobel de la paix, Oscar Arias, demande plus de temps que prévu et dans le camp du président déchu on s’impatiente. Manuel Zelaya semble très frustré, il veut revenir au pouvoir et multiplie les initiatives personnelles.
Le processus de médiation est au point mort, affirme le chef de l’Etat déposé, il nous faut, dit-il, prendre d’autres mesures. Manuel Zelaya appelle désormais à l’insurrection pour revenir au pouvoir. Selon lui, c’est un droit légitime du peuple face à un gouvernement usurpateur et des militaires putschistes.
Une déclaration aux accents lyriques qui risque de mettre le feu aux poudres au Honduras. Le pays est fortement divisé depuis le coup d’Etat. Le président déchu est soutenu par la classe populaire qui apprécie sa politique sociale et ses discours populistes. De l’autre côté, la classe moyenne et les milieux d’affaires honduriens se sont rangés derrière le gouvernement de fait.
Le processus de négociations n’est pas efficace aux yeux de Manuel Zelaya qui fait donc cavalier seul depuis quelques jours. Lundi 13 juillet, il a lancé un ultimatum aux nouvelles autorités de Tegucigalpa les sommant de lui rendre le pouvoir avant la fin de la semaine. Le président déposé estime que les pourparlers entamés au Costa Rica sont utilisés par ses détracteurs pour détourner l’attention de la répression qui, selon lui, est en cours au Honduras.
Messages
1. Zelaya ronge son frein , 15 juillet 2009, 19:33
c’est Zelaya qui a mis le feu aux poudres ????
1. Zelaya ronge son frein , 15 juillet 2009, 22:00
Les journaleux de RFI, radio tam, tam d’après Okrent, travaillent maintenant...ils étaient en grève le jour du "golpe", faut le temps de se mettre au courant !
2. Zelaya ronge son frein , 15 juillet 2009, 22:18
"Le président déposé estime que les pourparlers entamés au Costa Rica sont utilisés par ses détracteurs pour détourner l’attention de la répression qui, selon lui, est en cours au Honduras.
Selon RFI, la répression n’est donc pas sûre au Honduras après le coup d’état militaire perpétré il y a trois semaines.
Et donc pourquoi ce silence déjà assourdissant ?
Car ce qui est sûr en revanche, c’est qu’il est quasi impossible d’avoir des informations sur ce qui se passe actuellement au Honduras en faisant une recherche sur le moteur de recherche Google.
Voici l’article le plus récent que j’ai trouvé qui témoigne des crimes commis par les militaires sur la population civile, notamment sur un journaliste et un sut syndicaliste :
http://visionsocialiste.wordpress.c...