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bavure policière, ou l’impunité du pouvoir (vidéo)

par coquelicot

Publie le mercredi 29 juin 2011 par coquelicot - Open-Publishing
1 commentaire

bonjour je me permet de reproduire cet article, en alternant avec le live sur athenes.

et je me demande si la determination des grecs à ne pas se laisser faire par leur police, cette absence de la culture de la soumission face à tous ce qui représente l’ordre et la volonté de bien gentilment baisser la tete si ça peu nous permettre d’éviter toute violence... je me demande donc si ce n’ai pas ça qui nous vaut ces abus de milices du capital et ce manque de considération (et c’est un euphémisme) qu’on les politiques pour nous ?

ces jeune que les média appel tantot casseurs, tantot jeunes, tantot grevistes quand les images ne peuvent plus permettre de retirer tout sens politique à des gens qui se révolte et s’insurge contre cet ordre injuste par l’intermediaire de la police, ne sont ils pas tout simplement le model à suivre pour en finir avec la ploutocratie ?

les images sont fortes, et quand des gens se réclament de principes justes et quand plus ils se battent pour ça, ça quand meme plus de gueule que les manif ballon !

je rêve moi aussi d’assiéger le parlement et de faire changer la peur de camp, et vous ?

"Le lendemain matin de la fête de la musique vers 5h alors que mes amis et moi rentrions à nos domiciles, nous avons subi des violences policières entrainant de lourdes conséquences : fractures, ITT, plainte pour outrage et appel à l’émeute, etc...

Nous nous sommes faits violentés pour avoir chanté « Les enfants de Cayenne » des Amis d’ta femme, dans le métro station Gerland..."
Témoignage et vidéo.

Ce n’est pas la pre­mière fois que des per­son­nes se font arrê­ter pour ce genre d’action. Souvenons-nous de l’ his­toire des per­son­nes qui chan­taient « Hécatombe » de Brassens, sur les places publi­ques ...

Témoignage : « Les enfants de Cayenne » pro­vo­quent encore des vio­len­ces poli­cière à Gerland.

22 juin, fête de la musi­que. Je dis bien fête ! Après avoir passé la soirée avec mes amis au bou­le­vard électro à Gerland, nous déci­dons de ren­trer chez nous.

Il est envi­ron 5 heures du matin lors­que nous arri­vons à l’entrée du métro Gerland. Nous sommes quatre amis, l’ambiance est bonne enfant. Nous com­men­çons à chan­ter quel­ques chan­sons paillar­des. Au bout de quel­ques minu­tes, l’un de mes amis entame cette vieille chan­son « les enfants de Cayenne » des Amis d’ta femme. Maudite liberté d’expres­sion !

Dès sa chan­son finie, deux poli­ciers arri­vent brus­que­ment vers nous et com­men­cent à tirer mon ami par le bras, sans aucune expli­ca­tion.

Stupeur dans le métro : « Mais qu’est-ce qui ce passe, qu’est-ce que j’ai fait de mal ? Pourquoi m’emme­nez vous ? » Toujours aucune réponse. Se fai­sant tirer vio­lem­ment dans les esca­liers, nous déci­dons de réagir. Sa copine le tire dans un sens, les poli­ciers de l’autre.

J’essaie de dis­cu­ter avec eux pour calmer la situa­tion et je me fais bra­quer avec un flash ball à bout por­tant sur la poi­trine.

Nous sommes rejoints par quel­ques per­son­nes et tou­jours la même ques­tion : « pour­quoi ? » Là on me répond qu’il a insulté les blon­des !?
Même les autres usa­gers sont indi­gnés, cer­tains repren­nent la chan­son, d’autres blo­quent le départ du métro en gar­dant les portes ouver­tes.

Après quel­ques minu­tes d’alter­ca­tion, nous sui­vons notre ami qui se fait emme­ner dans les bureaux TCL en com­pa­gnie d’un seul agent de police. Il me semble que ceci est inter­dit mais quand on a le pou­voir...

Moins de cinq minu­tes après, l’agent res­sort en tenant notre ami par le cou en criant devant une quin­zaine d’agents des forces de l’ordre et des usa­gers qui étaient dans la sta­tion :

« Maintenant tu vas t’excu­ser auprès de tous mes col­lè­gues ! ».

Et tou­jours la même ques­tion : « pour­quoi ? »

Au même moment, une autre alter­ca­tion com­mence un peu plus loin entre une jeune femme et quel­ques agents de police. Cela attire l’atten­tion de tout les poli­ciers. Pendant ce temps, mon ami est relâ­ché, sa copine se rap­pro­che de lui et l’attire vers nous pour partir .

Tout se passe très vite, un agent rat­trape mon ami, le tire vers lui et le plaque vio­lem­ment au sol après lui avoir fait une clé de bras.

Celui-ci n’oppo­sait pour­tant aucune résis­tance. Nous nous rap­pro­chons tous rapi­de­ment et sou­dain je sens que l’on m’attrape à la gorge par l’arrière, balayette.

En un ins­tant, je me retrouve au sol, un genou sur la gorge et une bombe lacry­mo­gène poin­tée sur moi. Il me lâche, le temps de me rele­ver, mon ami est menotté et embar­qué dans un véhi­cule de police. La voi­ture part, en quel­ques minu­tes, tout rede­vient calme.

22 juin 18h : notre ami sort enfin de garde à vue, le bras dans le plâtre à cause de la clé de bras,résul­tat frac­ture du méta­carpe de l’index droit (qui néces­si­tera tout de même à court terme une opé­ra­tion avec une mise en place de bro­ches).

Une plainte sera dépo­sée contre lui pour outrage et inci­ta­tion à l’émeute. Moi, je ne m’en sors pas trop mal, trois jours d’ITT, un gros héma­tome sur le coude et le dos en vrac.

Quand ces agres­sions poli­ciè­res vont donc t-elle cesser ???

Voici la vidéo qu’un ami a filmé lors de l’alter­ca­tion, elle montre les vio­len­ces subies."

http://www.youtube.com/watch?v=oIHs84D7wLI&feature=player_embedded


Messages

  • Je me souviens encore de ma première femme, elle s’appelait nina une vrai putain dans l’âme !! la reine des morues de la plaine saint denis, elle faisait le tapin près de la rue rivoli..

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    Mort aux vaches, mort aux condés, vive les enfants de cayenne, à bas ceux de la sureté !!

    Elle aguichait le client quand mon destin de bagnard vint frapper à sa porte sous forme d’un richard, et lui cracha dessus remplis de son dédain,lui mis la main au cul et la traita de putain !!

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    Moi qui était son homme et pas une peau de vache naquit dans ma jeunesse les principes d’un apache, sortis mon 6.35 et d’une balle en plein coeur, je l’étendis raide mort et fut serré sur l’heure !!

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    UNE SEULE SOLUTION : LA REVOLUTION

    Aussitot arrêté fut mené à cayenne, c’est la que j’ai purgé les forfaits de ma peine, jeunesse d’ aujourd’hui ne faites plus les cons car pour une simple connerie on vous jette en zonzon !!

    REFRAIN

    Si je viens à mourir je veux que l’on m’enterre dans un tout petit cimetière de la porte saint martin, 400 putains à poils viendront crier trés haut c’est le roi des julots que l’on mene au tombeau !!

    refrain

    Sur la tombe on lira cette glorieuse phrase écrite par des truands d’une trés haute classe honneur à la putain qui m’a donné sa main si je n’étais pas mort je te baiserai encore !!
    Pas de grâce pas de pitié pour toutes ces bandes de vaches et ces bandes d’enculer !!