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blocage a montparnasse le 5 mars 2009

Publie le vendredi 6 mars 2009 par Open-Publishing
16 commentaires

qq manifestants ont bloqué les rails e la gare montparnasse en fin de manif
apres trois quarts d’heure more and less de blocage des trains le cortege est reparti dans le calme ; au moment ou il s’apretait à sortir calmement (cortège regroupé, se tenant et chantant avec banderole, vers la sortie) les crs ont chargé, en plein mileiu du hall de gare qui l’eut cru ???
le plus important : plusieurs manifestants ont été interpellé par les CRS... !!! ils sont sans doute en train de passer la nuit o poste

Messages

  • Merci à Bella Ciao d’évoquer les actions coups de poing : en voilà au moins un qui nous suit ^^ : les médias ne parlant strictement de rien. Volonté d’essoufler le mouvement : ils ont bien dû mal dis-donc. Nous ne sommes pas que de simples moutons manifestant bien sagement : puisque le gouvernement entame la politique de la surdité et du mépris : soit, mais cela ne va pas s’arrèter là.
    GREVE GENERALE pour casser tous les processus de précarisation poussé à l’extrême de l’emploi !!!

  • Bonjour à tous.
    J’étais présente hier parmi les manifestants de la Gare Montparnasse. Je veux souligner, en tant que participante et témoin, l’absence absolue de violence de notre part, soit comme groupe que provenante de provocateurs isolés. De la même façon, il n’y avait pas de violence étudiante en face de la Sorbonne le 4 mars, lors de son occupation. La violence dont ont fait preuve les CRS (avec un rapport numérique de 3 CRS pour chaque étudiant, à mon modeste avis) dans ces deux occasions est absolument gratuite, fasciste, auto-justifiée et auto-alimentée. Gratuite, fasciste, auto-justifiée et auto-alimentée, je souscris chacun de ces mots.
    Je suis jeune, étudiante, bienveillante, non-violente mais acharnée sur des questions de principe. La violence d’hier m’a terrorisée. L’absence d’informations et de témoignages aussi.

    E.

  • Je peux comprendre qu’il y ai des gens avec des revendications et qui s’inquiètent de la précarisation, mais en quoi empêcher des personnes de rentrer chez eux après une journée de travail abonde dans ce sens ?

    • En fin de manifestation ou plutot de promenade touristique organisée par les bureaucraties syndicales en collaboration avec la préfecture.. (metro valenne, loin de la sorbonne, tolbiac, etc, une seule issue bloqué par les CRS, plusieurs disaines de civiles le longt des murs, un vrai piège à faire du chiffre...) Des centaines de manifestants regroupés là qui n’avaient pas réelement envie que ça s’arrète la, un bouche à oreil se met en place en prennant garde de ne pas alerter l’ouie fine des RG. Après des hésitation entre tolbiac trop loin la sorbonne déja encerclée c’est montparnasse qui est choisi comme point de RDV ! Après être dessendu sur les rails environ 1/4 h nous somme revennu vers les voyageurs qui attendaient sur le quai criant "greve générale", notre cortège s’étaient agrandi d’une centaine de personnes, certains voyageurs nous applaudissaient d’autre énervés nous insultaient ! Et la alors que nous avançions pacifiquement parmis les voyageurs des CRS se sont rapidement placés face à nous et nous ont repousser en sens inverse faisant évidement parfaitement la distinction entre les voyageurs et les manifestants... Tous le monde fut scandalisé d’autant plus que cela ne servait strictement à rien que nous avions déja bloqué la gare notre action était faite. peutètre que c’était le "greve generale" qui sonnait trop bien...

      Les cheminots nous ont soutenus !
      Pour te répondre il est évident que cette simple action dérange bien plus le gvmt que la manif précédente. Bien qu’il nous stigmatiseront d’extrème, d’ultra, d’hyper méga gauche.. Nous ne sommes que des étudiants déterminés et les mensonges médiatiques ne nous atteindrons plus !

      Un étudiant

      PS : président de l’unef hier à la radio : "nous soutenons le mouvement des enseignants chercheurs mais nous condamnons les actions minoritaires et radicales comme les occupations ou les bloquages" (il nie les revendications étudiante et les méthodes de luttes décidé par les AG et la coordination nationale que doit-on faire ?)

  • Il est quand même assez préoccupant que, après avoir regroupé TOUS les services de renseignements (entre autres les anciens RG, bien débonnaires au fond, à l’ancienne...) auprès de l’Elysée, notre Petit national - pardon, national-libéraliste (hommage au concept novateur de J.F. Bayart) - semble tout faire pour que des DROITS démocratiques (droit d’opinion, de manifestation, de grève... etc. voire de simple désaccord chez les premiers intéressés, en masse, contre par ex. les décrets scélérats dans l’éducation et la recherche ), le Petit, donc, tende à criminaliser - à défaut de réussir à les ridiculiser par le mépris - ces droits élémentaires.

    Voltaire, Beaumarchais, Montesquieu, Rousseau, au secours ! Nous sommes gouvernés à nouveau par une aristocratie autistique de la rolex ! Help, Mr. Obama ! Aiuto, Piero Gobetti !
    Non à la convergence létale entre le "Joueur en bois de baby-foot" italien (voyez ses cheveux) et le "Petit" français (voyez ses talonnettes) ! Sinon, on est fichus pour un siècle !

    A.Nonimo

    • La prochaine fois c’est Science Po (rue Saint Guillaume près de sevres bablynon) qu’il faut occupé. Bien plus que la sorbonne, c’est le symbole de l’arrogance de la noblesse d’Etat, de ces prévaricateurs qui bientôt continueront le saccage de notre bien commun !

    • j’étais aussi présente hier à montparnasse... je peux témoigner comme les autres que nous étions entrains de rentrer chez nous. je marchais devant au moment où les CRS ont chargé à la base un homme est passé devant en cherchant à dialoguer avec eux mais ils sont sourds apparament... fin bon c’est pas ça le problème. le problème c’est que notre droit de manifester est entrain de disparaitre... pourquoi ? tout simplement parce que les CRS font une barrière à la moitié du parcours de la manifestation... le cul de sac était formé au niveau du métro varennes, c’est à dire à un endroit où il y a très peu d’immeuble, surtout des bureaux, et bien sur la station de métro pour faire comprendre aux manifestants de rentrer chez eux... quand nous sommes allé les voir pour connaître la raison de leurs blocages, ils nous ont répondu qu’il y avait trouble à l’ordre public... alors que justement cette manifestation n’a pas subit de grave débordement... à ma grande surprise justement...
      j’ai plusieurs photos et vidéo de la gare qui montrent que nous n’étions pas violents. ce qu’il ma le plus choqué dans cette "rencontre" avec les crs c’est de voir qu’il n’ont aucun coeur et que en plus d’être sourd sont aveugles et sans pitié. pour ma part comme j’étais devant je me suis faite chopée par l’épaule ( et je peux vous dire qu’ils ont de la poigne ) et ensuite ils ont chargé donc je me suis pris le bouclier dans le dos (ca aussi ca fait mal). j’ai réussi a me bloqué contre un panneau d’affichage et j’ai appercu à ce moment un simple voyageur (non manifestant bien sur) se faire choper à sont tours par un crs. ca m’a écoeuré...
      voila la journée d’hier... je vais essayer de faire un article que je mettrais sur internet pour expliquer tout le déroulement en détail...

    • Attention à ne pas généraliser !! Je soutiens totalement le mouvement, mais sciences po, en soi, c’est juste une école, et il n’y a qu’une toute petite partie des diplômés qui a (peut-être) pour objectif de "saccager le bien commun". Il est intéressant d’occuper l’école, qui est effectivement un symbole (tout comme la sorbonne), mais c’est pas très utile de dénigrer ses usagers... Qui peuvent (pourquoi pas ?) appuyer le mouvement et le faciliter. Règle importante : ne pas utiliser les mêmes armes que ses adversaires (en l’occurence, la généralisation abusive).

  • Bonsoir.
    J’ai sous les yeux Le Parisien et Libération : pas une ligne d’article sur le blocage d’hier. Pas une seule. Quelqu’un peut me dire s’il y a des articles ou (mieux) des vidéos de l’action d’hier sur le net ?
    Merci.

  • j’y étais également... et oui pas une ligne dans la presse, rien à la télé. Mais on s’y habitue, le contrôle de l’image on sait ce que c’est. Pour l’instant j’ai trouvé qu’une seule vidéo de jeudi :

    http://www.dailymotion.com/search/blocage+montparnasse/video/x8l5x6_action-blocage-montparnasse-05-mars_news

  • Violence sur des collégiens par des CRS à Montparnasse
    samedi 7 mars 2009 (15h22)
    1 commentaire

    VIOLENCES. Coincés à Paris entre étudiants et CRS, des collégiens de Cenon (33) ont été bousculés et frappés par les forces de l’ordre à la gare Montparnasse

    La journée-découverte se termine très mal

    Jusque-là, ce jeudi avait été plutôt chouette pour la classe de 3e C du collège Jean-Jaurès à Cenon. Arrivés tôt dans la capitale avec leurs professeurs de français et d’histoire-géo, ces adolescents de la banlieue bordelaise avaient commencé par l’objectif premier de cette journée-découverte : l’Assemblée nationale. Dans ce haut lieu de notre république, ils avaient assisté à une séance parlementaire. Mais après la tour Eiffel et le musée du Louvre, ils ont fait connaissance avec les Compagnies républicaines de sécurité (CRS). Impression radicalement différente.

    « Il était 19 heures et nous attendions notre train devant les voies de la gare Montparnasse », raconte Corinne Pébarthe, l’une des deux enseignantes. « Après le passage d’un groupe de manifestants étudiants qui chantaient, les CRS ont surgi très vite. » Les témoignages semblent concorder : venus de plusieurs endroits à l’issue de la manifestation qui a eu lieu à l’extérieur, une trentaine de policiers chargent en direction des étudiants... sauf que cela se passe dans un hall de gare bondé à cette heure. « On s’est retrouvés coincés », raconte Jordan Torres. « On criait qu’on était des collégiens mais rien à faire : j’ai pris des coups de matraque aux jambes et au poignet. » Une dizaine d’autres élèves sont frappés. « J’ai été plaquée contre un distributeur de boissons », raconte Mme Pébarthe. Entorse cervicale. « Et pas une explication lorsque je suis allé voir le lieutenant. »

    Dépôts de plainte

    Dans le train qui les ramène enfin vers Bordeaux, les élèves et leurs accompagnatrices sont choqués. Une femme-médecin militaire de Mont-de-Marsan les examine et les réconforte. Les blessures ne sont pas graves mais les contusions réelles. « Mon fils voulait devenir gendarme », soupire José Torres. « Même si je lui ai expliqué que c’était exceptionnel, il est bouleversé. Ce qui s’est passé est incroyable. »

    Hier, il a porté plainte pour violences sur mineur, comme plusieurs parents, comme les deux professeurs, comme le collège Jean-Jaurès. « Le choc était général », explique Sylvie Védélago, principal de l’établissement. Dans un communiqué, le Snes (Syndicat national des enseignements de second degré) s’insurge contre « la violence gratuite des forces de l’ordre », réclamant que toute la lumière soit faite sur ces événements. La sénatrice-maire d’Artigues, commune voisine, a écrit au Premier ministre et à la ministre de l’Intérieur. Des gendarmes sont venus auditionner enseignants et enfants présents. Les plus touchés étaient restés chez eux. Jordan est au repos pour huit jours.

    Auteur : Yannick Delneste
    source : sud ouest du 7 mars

    • et oui, sauf que malheureusement ces faits sont loin d’être "exceptionnels" et arrivent quotidiennement dans des périodes de lutte. le passage à tabac n’est pas un mythe... ces collégiens ont appris trop tôt peut-être ce dans quoi ils vont devoir vivre... état sécuritaire welcome

  • Les personnels et l’ensemble des parents d’élèves du collège Jean Jaurès de Cenon dénoncent les agressions subies par des élèves d’une classe de troisième et leurs enseignants. Ces faits se sont déroulés ce jeudi 5 mars au retour d’une sortie pédagogique à l’Assemblée Nationale dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté. Alors que les élèves attendaient leur train, les CRS ont chargé dans la gare Montparnasse sans discernement les manifestants auxquels nos élèves ont été mêlés. Ils ont alors été traités avec la plus grande violence.
    Ils constatent que plus de dix élèves ont été bousculés, frappés, jetés à terre, blessés comme en témoignent les certificats médicaux délivrés sur place.
    Ils constatent également que tous les élèves gardent un souvenir terrorisé de cette expérience.
    Ils constatent enfin que les enseignantes responsables et encadrant la sortie pédagogique ont été également malmenées au point de se voir délivrer un arrêt de travail.
    Ils témoignent aux élèves et à leurs collègues victimes de ces violences policières inacceptables leur totale solidarité.
    Ce comportement brutal met gravement en cause toutes les mesures éducatives et citoyennes mises en place par les personnels de l’établissement pour les élèves d’un collège situé par ailleurs en zone d’éducation prioritaire.
    C’est pourquoi ils ne sauraient admettre ces violences policières et décident collectivement de déposer plainte pour coups et blessures.
    Ils décident d’alerter leurs autorités de tutelles : Inspecteur d’Académie, Recteur, Ministre.
    Ils se tournent également vers les élus afin que les responsables soient désignés et poursuivis, pour que de tels comportements ne se produisent plus jamais.
    Ce lundi 9 mars l’ensemble du personnel et des parents d’élèves appelle la communauté scolaire à manifester son indignation en participant massivement à un rassemblement au collège de 16h à 17 h.

    Sortie à l’Assemblée Nationale.
    Bilan : 10 élèves matraqués