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ça bouge au pcf !

Publie le jeudi 17 juin 2010 par Open-Publishing
12 commentaires

Oui cela bouge au PCF ! Une offensive des unitaires de la Gauche plurielle
mène une offensive dans toutes les conférences départementales pour faire rejeter la problématique "front de gauche ". 1er constat, il s’agit bien d’une tendance organisée nationalement qui mène cette offensive. 2éme constat, cette démarche à un certain succès car elle s’appuie sur plusieurs éléments objectifs : d’abord la perte d’un certain nombre conséquent d’élus aux dernières élections régionales, ce qui est par exemple le cas en Seine Mariitime. Le départ aussi ou la marginalisation du courant qui a rejoint la Fase. Mais aussi, paradoxe, sur le courant "orthodoxe" qui ne voit de salut qu’à travers l’affirmation du sigle PCF excluant de fait toute alliance avec
les différentes forces que l’on appelle la gauche de la gauche ! Mélanchon doit être inquiet ! Aussi, il faut espérer que cela bouge aussi au NPA mais dans l’autre sens évidemment, c’est à dire dans une logique unitaire anticapitaliste ! Déjà des petits pas ont été fait dans la dernière AG de la Fase sur la clarification de l’exercice du pouvoir, c’est à dire les exécutifs ! mais des formules peuvent encore prêtées à confusion du genre " cela dépendra du rapport de force social " ! Or, certains au NPA s’appuie sur cette ambiguïté pour refuser une dynamique unitaire qui poserait avec force l’entrée du NPA dans le Front de Gauche ! Oui l’unité est un combat, plus
que jamais ! Unitaires de la gauche de la gauche sur des bases anticapitalistes, unissons nous !

Messages

  • Curieux ; pourquoi le NPA devrait se caler sur un parti communiste dépassé ?

  • Défaut majeur de ce type de débats - c’est de stratégie d’appareils qu’il s’agit - Avant de se rassembler encore faudrait-il être porteur d’une visée, d’un projet.
    Face à la violence de l’assaut de la part du capital, croire, ou feindre de croire que la forme parti est dépassée c’est se fourrer le doigt dans l’oeil ou être le dernier des naifs. C’est oublier la violence du combat de classes qui lui a besoin d’organisations. Ce qui ne veux en aucun cas dire qu’il ne faut pas revisiter leurs modes de fonctionnements. wwww.pcfbassin.fr

    • Le manque de partis qui organisent, au travers d’une stratégie globale de passage au socialisme et d’une orientation de résistance au capitalisme, l’implantation au milieu de la classe populaire, qui aident et réfléchissent aux tactiques nécessaires de renforcement des outils de masse de la classe populaire, est criant.

      Le PCF est vieilli considérablement globalement. Le sursaut est de retourner dans sa classe, d’analyser les évolutions (le prolétariat a continué d’augmenter numériquement partout dans le monde et en France aussi), de travailler à aider à l’organisation des travailleurs, à gagner les résistances contre les capitalistes et leur état.

      A cette fin il faut un ou des partis qui y travaillent (et donc des partis qui ont aussi une stratégie d’implantation en tant que partis).

      Que la forme parti suive des évolutions est logique. Le niveau d’instruction globale du prolétariat a fait un bond immense en avant, les moyens d’échange ne sont plus du tout les mêmes.

      Il faut rajouter certainement la forme réseau dans les structures des partis (mais celle-ci a toujours existé sans être forcement pensée).

  • Désolé René,

    je ne vois toujours aucune clarification sur les institutions du système.

    Sur la crise du PC, diverses tendances sont à l’oeuvre, mais il y en a deux grosses, structurées autour d’intérêts bureaucratiques (comment sauver des postes, voir en gagner).

    Mais nous sommes toujours au point mort sur l’objectif du pouvoir des travailleurs, comment y arriver, et quel est le chemin qui parte des résistances et combats réels d’aujourd’hui qui sont en même temps efficaces pour repousser les attaques de la bourgeoisie et en même temps dessinent un chemin vers l’auto-gestion.

    Ces questions là sont mal traitées et ne donnent lieu à aucune stratégie populaire dans les résistances du mouvement social , sauf des stratégies de vampirisation de celui-ci en s’arque-boutant pour que les batailles sociales n’aient pas d’autre champ que la pression .

    Le débat a très peu progressé là dessus dans le PCF. On est toujours au même point, pendant qu’une classe perd de sa force et se vide de son sang de batailles limitées et contingentées.

    Si il faut rassembler c’est bien sur les questions dont j’ai parlé, ça serait plus simple.

    Je préfère des réformistes qui ne se donnent d’autres limites que celles de l’expérience des batailles du réel à des nomenclaturistes se cachant derrière une phraséologie de gauche.

    Les premiers voient leur point de vue susceptible d’évoluer par l’expérience, tandis que les autres suivent ce qu’ils croient être leurs interets de couche sociale qui vit de la recherche d’équilibres entre bourgeoisie et prolétariat .

    Sur la question du NPA.

    Celui-ci n’est pas assez à gauche et en même temps ne traite pas assez des questions d’unité de la classe populaire, ce qui n’a rien à voir avec l’unité de petits partis bureaucratisés en bantoustans locaux.

    Mais sur la crise du PCF, faut pas déconner non plus, le NPA n’est pas responsable des remous qui agitent ce dernier parti.

    Malheureusement le PCF est largement responsable des remous qui l’agitent.

    Tu parles de dynamique unitaire.

    Oui elle peut exister mais sa réalisation ne dépend pas du NPA, ce parti ayant méthodiquement été poubellisé par des attaques parce qu’il ne suivait pas la ligne d’enkystage institutionnel.

    Faisons l’unité dans les batailles du réel face aux attaques concrètes et réelles de la bourgeoisie, développons ensemble la puissance organisée d’une classe, et tout sera beaucoup plus simple, même les batailles électorales.

  • Curieux article.
    .

    Ainsi faudrait-il que le NPA rejoigne le Front de Gauche alors que celui-ci s’apprête à se rendre sans condition au social-libéralisme en participant à ce qui s’appelle déormais "La Gauche solidaire" (ex-gauche plurielle qui nous a laissé des souvenirs pour le moins mitigés).
    .

    Solidaire de qui , du CAC 40 ???

    • Beh justement ;) ils ne veulent pas s’enterrer tout seuls et puis ,si le NPA adhérait, ça leur donnerait une caution "anti et révolutionnaire" de plus , pour faire passer leur sale pilule ce serait bien mieux !!!!!!!!!!

  • Ces frondeurs sont justes des collabos du PS à qui ils doivent leurs sièges .Ils ont peur qu’un PCF trop à gauche dans un front de gauche avec le PG et le NPA ne coupent définitivement le cordon avec le social-libéralisme .

    Pour ces frondeurs,la lutte des places a remplacé la lutte des classes !
    Qu’importe que leur parti fasse moins de 2 % aux présidentielles pourvu qu’ils gardent leurs places d’élus avec l’aide du PS !

    • Je crois que tu as bien compris le départ des élus type braouezec pour garder leur fromage d’indemnités . le PCF doit revoir sa théorie sur ces indemnités qui corrompent les élus communistes les plus fragiles au "train de vie" bourgeois . Le statut de l’élu réclamé depuis des lustres n’est pas la bonne solution à mon avis ...
      Je pense que le camarade qui accepte un poste d’élu ,accepté par les communistes à la base, doit s’engager à garder sa profession antérieure et le salaire y afférent avec remboursements des frais de transport et de documentation sur présentation des factures adéquates .

      La vertu d’un élu par rapport à l’argent doit être intraitable sinon il ne doit pas postuler un poste électoral . Le combat contre la corruption exige des élus propres et sans faille . Pour cela il faut supprimer les indemnités jusqu’au seuil du salaire de référence professionnel de la personne . la politique n’est pas un métier , et le personnel collaborateur doit être très limité . Je ne comprends pas qu’un élu , y compris président de la république , fasse écrire ses textes par un "nègre" collaborateur bien payé comme Guaino . Si un élu n’est pas capable d’écrire ses discours ou ses textes de lois il n’a qu’à retourner à l’école avant de postuler à un poste d’élu de la république .

      Tout cet argent gaspillé pour le confort d’élus permanents qui ne veulent jamais céder la place , sauf s’ils sont battus électoralement , est une plaie pour la république et encourage la désertion des urnes ou le clientélisme maffieux .
      Le PCF doit inventer une autre doctrine que la simple ristourne d’indemnités plus ou moins consenties par ceux ou celles qui les reçoivent . La nouvelle république à inventer devra tenir compte de ses principes moraux et vertueux , sinon nous retomberons dans le cercle infernal des apparatchiks qui a détruit L’URSS et satellites, et qui gangrène la Chine aujourd’hui .

      Ce principe doit aussi s’appliquer dans le monde économique , dans les entreprises avec la suppression de l’actionnariat remplacée par un conseil d’administration des salariés sous forme autogestionnaire sans retraite chapeau ni stocks-options .

      L’alternative communiste à la société capitaliste doit promouvoir ses idées dans le cadre d’un programme révolutionnaire soumis à l’appréciation des citoyens par référendum ou par de multiples votes locaux dans les quartiers des villes et villages et dans les entreprises y compris artisanales .

      Chaque citoyen doit mettre la main à la pâte pour la réussite collective de cette nouvelle société fraternelle ou l’argent sera mis à terme au Musée de l’histoire de l’humanité .

      La crise financière du capitalisme que nous subissons actuellement démontre que l’argent est la cause de tous nos maux et de tous nos défauts , la cause de la pauvreté que subissent des milliards d’êtres humains sur la planète . La société capitaliste qui pousse le "profit" comme finalité existentielle du système doit être au plus vite abolie sans compromis ni excuses pseudo-économiques . Cette tare liée à l’argent de nos habitudes prend des proportions exponentielles dans cette crise qui ravage le monde et détruit la planète comme la marée noire du golfe du Mexique .

      Inventons un autre monde , cela devient urgent .....

      bernard SARTON,section d’Aubagne