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ces "Mozart" que vous assassinez...
Publie le mercredi 6 décembre 2006 par Open-Publishing2 commentaires
– aux décideurs qui nous confisquent notre Etat : Président, ministre de l’Intérieur et autres préfets,
– aux administratifs et policiers de tous niveaux qui "ne font qu’obéir aux ordres" :
Parfois je me demande si, parmi tous les enfants chassés il n’y a pas un futur prix Nobel, un chercheur, un futur homme d’état...
Parfois je me demande combien d’intelligences coûtent à mon pays ces expulsions diligentées par vos soins.
Parfois je me demande combien vous nous coûtez.
J. C.
enseignant,
petit fils d’immigré clandestin .
Messages
1. > ces "Mozart" que vous assassinez..., 7 décembre 2006, 00:53
Cela donnera peut-être l’occasion d’une petite vengeance ...
Ils apporteront leurs talents en Afrique après avoir été expulsé du pays où ils ont grandis.
C’est le nouveau concept, l’émigration pas-choisie.
Plus serieusement, c’est exact que l’idée d’aller "piocher" des diplomés dans le tiers monde tout en virant les plus modestes des "non-blancs" est evidemment une énorme connerie, cette idée ne pouvait germer que dans le cerveau des comptables qui nous gouvernent.
Ils sont persuadés qu’on peut décider de la valeur d’un être humain, comme on colle une étiquette sur une boite de conserve.
Selon Sarkosy les "Français récents" (néologisme pour immigrés naturalisés du même nicolas) doivent débarquer en France déjà équipés d’un attaché-case, d’un ordinateur portable, d’un costume trois pièces et d’un diplome de Marketing.
Sarkosy n’a pas compris que le talent ne s’importe ni ne s’exporte.
Il se cultive dans un pays accueillant et porteur d’espoir.
Mais patience, peut-être qu’il y a un petit Mouloud, une petite Leila, qui vient de naître, qui sera notre président(e) en l’an 2036...
jyd.
2. > ces "Mozart" que vous assassinez..., 7 décembre 2006, 03:17
Il y a cinq ans, la préfecture a expulsé un étudiant chinois qui avait fait toutes ses études en France et obtenu son doctorat d’état, mention très honorable, dans un domaine très pointu de la robotique . Tous les employés de la préfecture, de chef de service en chef de service, répétaient qu’il n’avait plus rien à faire en France puisqu’il avait terminé ses études et QU’IL NE DEVAIT PAS PRENDRE LE TRAVAIL DES FRANCAIS . Nous avions beau leur dire qu’aucun Français ne pouvait prendre sa place, qu’il serait irremplaçable dans le domaine de la recherche et de la technique, que la France allait pouvoir enfin rentabiliser à son profit les études qu’elles lui avait payées, rien n’y fit. Notre ami Chen fut expulsé.