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communiqué du secrétariat de la section du PCF de Béziers : POUR L’UNITÉ ET L’EFFICACITÉ DU PARTI

Publie le mercredi 12 septembre 2007 par Open-Publishing
11 commentaires

PARTI COMMUNISTE SECTION DE BEZIERS
2 rue Voltaire 34500 BÉZIERS
Béziers le 12 septembre 2007

POUR L’UNITÉ ET L’EFFICACITÉ DU PARTI

Après l’échec politique du « réseau pour un communisme du XXIéme siècle » qu’ils ont essayé de mettre en place, des membres de la section du PCF de Béziers viennent d’annoncer par voix de presse la création d’une seconde « section » sur le Biterrois. Alors que depuis de nombreux mois ses fondateurs, en l’occurrence, Colette Rumeau, Marc Sureau, Mary-Claude Mulot, Laurent Chaulet ne participent plus à la vie politique de leur section et ne remplissent pas leur mandat au sein du Comité de section, ils ont décidé pour des raisons électoralistes, voire personnelles de violer les statuts de leur Parti, statuts qu’ils ont pourtant voté dans le cadre du dernier Congrès national de mars 2006.
En effet l’article 5 sur « les structures locales et départementales » est clair : « 5.1. La section rassemble les adhérent-e-s d’une ou plusieurs communes, d’une même zone d’activité, d’une même entreprise. Sur un même territoire, une même zone d’activité, une même entreprise, il ne peut y avoir qu’une seule section dont la création est décidée par tous les adhérent-e-s concerné-e-s... »

Ce qui est grave et inquiétant, c’est que cette action a été préparée dans le plus grand secret, avec le soutien de Jean Louis BOUSQUET, secrétaire départemental de la fédération de Parti de l’Hérault. Il est vrai que ce dernier souhaite, avec J. C. Gayssot, la disparition du Parti Communiste en tant que tel. Est-ce aussi l’application de la demande de Robert NAVARRO, secrétaire fédéral du Parti Socialiste qui demandait publiquement à J. L. BOUSQUET « de faire le ménage au sein de la section de Béziers du PCF » ?

Pour étayer leur décision, ils accusent la direction de la section de Béziers, élue à la grande majorité des communistes de Béziers, de tous les maux, particulièrement « de ne plus exister, de s’enfermer dans une stratégie uniquement contestataire et d’isolement... », alors qu’au contraire les communistes Biterrois veulent être rassembleurs de toutes les forces et citoyens, et cela sans exclusive, se réclamant de l’anti-capitalisme et qui combattent sans compromission la politique du MEDEF et de Sarkozy, politique soutenue par les édiles de droite de Béziers, les Couderc, Aboud et consorts. Il est vrai que tenant compte de l’expérience du passé et des déclarations des dirigeants socialistes, la section de Béziers combat tous types d’accommodements avec une politique d’essence social-libérale... politique par ailleurs ne semblant pas poser de problèmes aux « séparatistes »...

Les actes militants (rassemblements, pétitions, participation aux différents collectifs contre les injustices sociales, délégations, réunions, fête de la Plantade. et son grand succès 2007 avec prés de 1500 participants...), la lecture des déclarations et écrits (communiqués de presse, tracts, Camèl Roge, affiches...) des communistes de la section de Béziers sont là pour démontrer la duplicité de ces scissionnistes...,

Messages

  • Enfin de la clarté : Ceux qui, plus ou moins ouvertement, se sont réjouis du score de MGB (Gaissot Hue etc..) vont bientôt devoir s’expliquer, la scission est un premier pas, le deuxième étant l’adhésion au PS, le plus tôt sera le mieux. Mais cette clarté ne sera totale que si les autres, MGb et son staff, Gérin et consort, tombent les masques et déballent enfin leur valise ! Ils doivent bien çà à la base.

    CN46400

    • Bravo camarades pour votre combat légitime de révolutionnaires .Les noms de camarades élus qui aspirent à le rester grâce à la social-démocratie qui a capitulé en rase campagne devant le capitalisme depuis bien longtemps seront balayés par l’histoire .Kouchner et consorts seront jugés sévèrement par le mouvement historique et nos camarades prêts à jeter le communisme aux orties le seront aussi ...Jouons perso par un travail de titan car nous sommes des travailleurs et non pas des apparatchiks comme Bousquet et Navarro .Le carrièrisme fait parti des défauts humains,les scissions aussi ...Alors battons-nous pour nos idées dans le travail quotidien car c’est au pied du mur qu’on voit le meilleur maçon ..........

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • COURAGE CAMARADES, LA LUTTE RISQUE D’ETRE DURE.

  • Tiens ils s’apercoivent maintenant de la trahison des clercs au sein du PCF !!!

  • Pourquoi DRANCY est tombé au mains de la droite .

    Poser la question a GAYSSOT.

    Lui l’ex-secretaire a l’organistion en est le fossoyeur,il continue son oeuvre.

    jmp-38

  • oui, il faut cesser les postures contestataires, les discours radicaux sans prise sur la réalité.
    nous avons des camarades de valeurs comme gayssot et tout ce que nous savons faire, c’est les critiquer. ils ont pris des responsabilités par le passé. ce sont des hommes d’experience, des communistes pragmatiques. c’est plus facile de se complaire dans des discours contestataires. mais pour ça, il y a deja la lcr. arrétons un peu les discours demagogiques et reconstruisons un vrai projet communiste en prise avec son temps. et ceux qui veulent continuer à parler du grand soir n’ont qu’a rejoindre les trotskystes.

    • Pragmatique Gaysot ?

      Plutot le porte-crachoir et la carpette de Frêche !
      ex : combien a duré sa menace de démission du Conseil Régional après les insultes de Frêche envers les Harkis ? ( qq heures ! )

      Croquignolesque !

    • Et ceux qui ne veulent plus entendre parler du grand soir aller voir Hollande....

      Quand cesseront ces attaques contre les "postures contestataires" pour justifier tout et n’importe quoi.

      La contestation c’est la lutte des travailleurs et de la jeunesse qui ne se plient pas à attendre une élection pour bouger le petit doigt.

      Une énorme partie des conquêtes des travailleurs de l’histoire fut faite par des "postures contestataires " comme dit notre bon ami.

      68 n’a pas attendu une victoire électorale d’une quelconque gauche plurielle pour aboutir à une hausse de 40% du SMIC , des sections syndicales dans les entreprises, des libertés individuelles plus fortes , une progression des libertés des femmes et de la jeunesse, etc ...

      Une posture contestataire comme dit notre ami.

      36 n’a pas attendu le sauf conduit d’un gouvernement de gauche pour occuper les entreprises, 36 s’est fait avec la désapprobation du gouvernement de gauche de l’époque qui a bien été obligé sous la pression de la mobilisation populaire et de l’unité de la gauche à la base d’accorder des conquêtes dont on parle encore comme des monuments de l’histoire de la gauche. Sans mobilisation contestante des travailleurs pas de 36 chandelles.....

      45 n’a pas attendu des élections pour que le peuple soit insurgé et en armes dans beaucoup de régions. Et c’est bien cette mobilisation qui fit et le gouvernement de la libération et les conquêtes sociales.Pas l’inverse ni la soumission au préalable de l’inverse.

      Des milliers de luttes et de mobilisations furent menées et des fois gagnées sans qu’on se remette entre les mains de "posture de collaboration".

      Sous des gouvernements de gauche comme de droite des batailles furent menées et gagnées ou perdues.

      S’attaquer à la "posture contestataire" c’est viser en fait ce qui est l’autre partie non électoraliste de l’histoire de la gauche, celle qui fut construite sur la mobilisation populaire, laquelle moins elle fut corsetée par des coupe-gorges électoralistes, plus elle fut massive et plus elle gagna.

      Celle de 36 à 68 chandelles ne se courba pas et eu de la force car elle contesta au capitalisme sa domination.

      C’est la capacité de mobilisation qui fait les conquêtes pas la capacité de faire des combinaisons sourdes et glauques. Sans posture contestataire pas de contestation, sans contestation pas de mobilisation, et sans mobilisation point de conquêtes. Et accessoirement plus d’élus ou de moins en moins, de toute façon des élus de moins en moins de gauche....

      Il n’y a aucune égalité possible entre la mobilisation et des élus. Aucun équilibre à avoir entre les deux. Les élus doivent servir à la mobilisation et à la bataille de contestation de l’ordre existant, ils doivent avoir posture contestataire, car ce monde est contestable et à contester comme premier et élémentaire devoir. Ils en sont que le bras d’une expression politique, pas des propriétaires ou des caporaux.

      Ce n’est pas là une charge contre le principe démocratique mais contre la corruption de ce principe. Celle qui fait qu’on finit par se retrouver dans une coalition qui privatise plus que tout autre gouvernement, celle qui fait qu’on se trouve du côté des tourmenteurs des travailleurs et que finalement on perde tout. A force de "responsabilité" on en vient à rien et à exiger que ce "rien" soit défendu comme unique objet par la gauche.

      Sarko, lui, n’hésite pas et applique le programme des patrons, les élus de gauche doivent donc appliquer le programme des travailleurs pas celui des élus devenus divas et de petits chefs colériques et capricieux.

      Le programme des travailleurs, effectivement, passe par une posture contestataire, la contestation du règne du capitalisme et ses règles.

      Les attaques biaises, incessantes, par la bande, pour essayer de s’attaquer à la "posture contestataire" visent en fait ce qui fait l’âme de la gauche réelle, ce qui fait les conditions de sa renaissance. On fait mine de viser besancenot mais en fait on vise le fondement même du principe de mobilisation et de la logique de fond qui créa et donna puissance au PCF (les discours de "responsabilité" par contre, aboutirent au terrible résultat que l’on sait, 2% et Sarkozy quand même !) et surtout fit les conquêtes sociales .

      A chaque fois que la gauche versa dans cette logique de soi-disant "responsabilité" la défaite a été au bout du chemin.

      Ce genre de commentaires n’a qu’une fonction : justifier un long suicide politique, justifier ce qui amène a une logique purement électoraliste (qui finit d’ailleurs par faire perdre quand même des élections), préparer de futurs renoncements dévastateurs sous les fourches caudines d’une alliance MODEM-PS. .

      L’explosion de la gauche entre deux logiques, une logique "centriste" avec une gestion DSK-Bayrouto-hollandienne pour simplifier, et une logique construite sur une contestation radicale du capitalisme, qui essaye de susciter des mobilisations populaires est à l’ordre du jour.

      Ce débat secoue tout le champ de la gauche.

      Vouloir le réduire entre une posture de responsabilité et une posture de contestataire est un langage curieux.

      Le débat interne au PCF est maintenant un débat public interpelant bien au delà du PCF, le même débat quelque part agite le PS , avec là un rapport de force très dégradé (le PS allant à grande vitesse vers la concrétisation d’un parti démocrate à l’américaine), et d’autres forces (les verts, ...), c’est la question de l’autonomisation des élus, et in fine des partis qui se mettent au garde-à-vous derrière leurs appareils d’élus, et leur mise au pas derrière les logiques ultra-libérales.

      Il est temps, sans retourner et retomber dans des logiques sectaires ou incantatoires, de repartager la gauche , la reconstruire d’une autre façon qui permette de clarifier les choses.

      Repartir à la conquête et rétablir des capacités de mobilisation des travailleurs et de la jeunesse qui seules permettent des conquêtes sociales et démocratiques réelles, ça doit être l’enjeu des débats dans les partis de gauche, la ligne de partage qui permette d’avancer .

      Il convient maintenant de scissionner tout cela . Les conséquences sont organisationnelles.
      Et on ne joue pas à l’équilibre entre la LCR et le PS, ça n’existe pas !
      Regagner du terrain, même electoralement c’est séparer le grain autogestionnaire de l’ivraie social-libérale.

      Copas

    • Gentil garçon, tu veux nous tenir la main pour traverser ?

      Le parti communite grec fait trois fois plus de voix que celui qui veut faire joujou dans le rassemblement antilibéral bobos et tu nous parles de réalisme...

      Assez de compromis et de compromissions qui hypothèquent l’avenir.

      L’idéal restera, avec ou sans les huistes, gayssoteries et autres reculades...

      Congrès à la base sans mise au pas par les permanents des mairies.

      Salut fraternel quand même.

      Le Rouge Gorge

    • Très bien dit ...........Bernard SARTON