Accueil > des villageois envahissent une usine après une intoxication au plomb

des villageois envahissent une usine après une intoxication au plomb

Publie le lundi 17 août 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Chine : des villageois envahissent une usine après une intoxication au plomb

PEKIN - Des centaines de villageois ont envahi une fonderie du nord de la Chine, mise en cause dans l’intoxication au plomb de plus de 600 enfants, provoquant des dégâts matériels, a rapporté lundi Chine Nouvelle.

Une centaine de policiers ont été déployés dans le canton de Changqing, dans la province du Shaanxi, après que les villageois eurent pénétré dans l’usine et détruit au moins dix camions, a précisé l’agence officielle.

Un policier de Changqing, contacté par l’AFP, a affirmé, sous le couvert de l’anonymat, que les villageois s’étaient désormais dispersés.

"La police assure le maintien de l’ordre sur place", a-t-il dit, sans autres commentaires.

Le gouvernement local n’a pas souhaité s’exprimer.

Les analyses ont montré qu’au moins 615 enfants des 731 qui habitent dans les villages proches de la fonderie, Dongling Lead and Zinc Smelting, avaient des niveaux excessifs de plomb dans leur sang.

Cent soixante-six ont dû être hospitalisés et les autres sont soignés chez eux.

L’usine a été fermée la semaine dernière par les autorités, qui procèdent actuellement aux analyses de l’air, de la terre, des eaux souterraines et des eaux usées pour établir un lien direct entre l’usine et l’intoxication des enfants.

17 août 2009 10h58

http://www.romandie.com/ats/news/090817085838.s72mz7ff.asp

Messages

  • La Bourse de Shanghai chute de 5,79% en clôture

    SHANGHAI (Chine), 17 août 2009

    La Bourse de Shanghai a chuté de 5,79% en clôture lundi, après une série de baisses la semaine dernière, en raison d’inquiétudes persistantes sur l’économie chinoise et des résultats d’entreprises décevants, ont indiqué les courtiers.

    L’indice composite —qui regroupe les actions de type A et B, respectivement libellées en yuans et en dollars— a fléchi de 176,34 points à 2.870,63 dans un volume d’échanges de 137,5 milliards de yuans (20,1 milliards de dollars).

    La précédente dégringolade de l’indice remonte au 18 novembre, lorsque l’indice avait reculé de 6,31% à 1.902,43.

    "Les gains importants engrangés au cours de la première partie (de l’année ont créé) une bulle. Dès lors, lorsque le gouvernement a montré une volonté de resserrer le crédit bancaire, il y a eu des ventes", a indiqué Zhang Yong, analyste chez Great Wall Securities auprès de Dow Jones Newswires.

    L’indice a bondi de 87,4% entre janvier et la fin juillet, dopé par un rythme rapide des prêts et les espoirs d’une reprise économique chinoise.

    Cependant, des chiffres publiés la semaine dernière ont révélé que les nouveaux prêts en yuans accordés en juillet avaient chuté à 355,9 milliards de yuans, contre 1.530 milliards en juin, suscitant des inquiétudes chez les investisseurs sur une crise du crédit, et déclenchant des ventes massives.

    L’indice principal a abandonné la semaine dernière 6,6%.

    Les entreprises liées aux matières premières ont figuré parmi les secteurs les plus pénalisés, déprimés par les faibles résultats d’entreprises et un recul des prix des matières premières sur les marchés internationaux la semaine dernière.

    Yunnan Copper a reculé de 10%, la limite journalière maximale, à 29,84 yuans après que la société a annoncé une perte nette de 126,3 millions de yuans au premier semestre.

    Jiangxi Copper et Aluminum of China ont tous les deux plongé de 10% pour terminer respectivement à 37,37 yuans et 15,03 yuans.

    Les valeurs vedettes ont reculé dans tous les secteurs. Ainsi, PetroChina a perdu 6,10% à 13,09 yuans, et Industrial and Commercial Bank of China 2,90% à 4,69 yuans.

    http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=226950

    • Chine,

      Deux nouvelles d’une extreme importance, dans deux secteurs stratégiques liés :

      1)

      Li Yizhong, le ministre chinois de l’Industrie et de l’Informatisation, a annoncé hier que le gouvernement n’approuvera aucun projet d’expansion dans l’industrie du fer et de l’acier sur les trois prochaines années. Cette mesure vise à éliminer la surcapacité de production dans cette industrie.

      La production sidérurgique en Chine est estimée à 660 millions de tonnes, alors que la demande atteint, elle, 470 millions de tonnes, selon le ministre. "Si la tendance ne change pas, l’industrie sidérurgique n’a aucun espoir", a-t-il indiqué.

      Toujours dans cette optique de réduire la production, les aciéries de la province du Hebei devraient "freiner" leur capacité annuelle de 120 millions de tonnes pour la porter à 80 millions de tonnes sur les deux ou trois prochaines années.
      Source : Chine Nouvelle

      En attendant et sur sa lancée, l’industrie sidérurgique a produit 50,68 millions de tonnes d’acier en juillet, soit une augmentation de 12,69% en glissement annuel. Source : xinhua Ce qui signifie que la surproduction loin de ralentir s’accélère.

      2)

      Une bulle immobilière en Chine ?
      (L’acier ça sert beaucoup à faire du béton armé...)

      Voir là
      dont extrait :
      ..../... La consommation chinoise a bondi de 9,6% l’an dernier et Bond prévoit que sa croissance devrait rester à peu près nulle dans les deux prochaines années.

      "Ce serait exagérément optimiste de s’attendre à ce qu’elle se dirige vers une croissance à deux chiffres" dit-il.

      De plus, nombreux sont ceux, y compris au sein du ministère des Finances, qui redoutent que l’argent du plan de relance et les prêts record du premier semestre — 7.370 milliards de yuans — servent surtout à acheter des actions et à nourrir le marché immobilier plutôt que d’aider l’économie réelle.

      "Le gouvernement se trouve sur une corde raide", juge Ren Xianfang, analyste de IHS Global Insight.

      "Elle a placé ses espoirs sur une reprise rapide de l’économie réelle, mais dans le même temps elle a espéré que l’inflation du marché des actifs ne disparaisse pas", ajoute-t-il.

      Bref, déjà à nouveau, la bulle immobilière fait en sorte que les Chinois voient s’éloigner la capacité de se loger dans les logements qu’ils ont construits, par la spéculation immobilière (et donc le retour sur terre risque de caillasser l’immobilier, ainsi que l’acier qui lui est dédié dans le béton).

      La fièvre spéculative boursière est exceptionnelle et une bulle grandit sur le marché des actions à une vitesse folle (on peut penser exacte l’assertion, qu’une partie du plan de relance, malgré toutes les promesses, a plus servi à spéculer qu’à investir, pour des prêts dans l’immobilier et pour acheter des actions et dérivés par exemple).

      Voir l’article de Beijing Information

      Les tensions devraient donc être très lourdes dans la sidérurgie chinoise et le batiment.

      On devrait s’attendre à des déflagrations ouvrières encore plus accentuées dans ces secteurs au moment du retour sur terre, le gouvernement chinois estimant être en surcapacités .

      Mais surtout, derrière la lutte contre les surcapacités, cela signifie que les dirigeants chinois, au concret, craignent quelque chose de très différent de ce qu’ils annoncent positivement au bon peuple.

      Ils craindraient donc une récession et que la crise s’accentue.

      On ne programme pas ainsi une réduction de capacité en acier de 30% pour des prunes.

      Le pourquoi du comment, où les sommes gigantesques balancées pour la relance d’une façon qui était moins con que celle des bourgeois américains et européens se sont retrouvées quand même dans la spéculation immobilière et boursière, par la grâce de la corruption phénoménale du capitalisme chinois.

    • La Bourse de Shangai semble devenue le champ de bataille sur l’avenir du dollar,l’oligarchie mondiale comme chinoise etant divisée sur son sort :

      Les limitations de la méthode Coué – Le retour

      Publié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier, tags : Bourse, crise, reprise

      Il suffit d’un petit coup de bourdon à la Bourse (-5,8 % à Shanghai, – 3,8 % à Tokyo, – 1,46 % à Londres, – 2,16 % à Paris, – 2 % à New York) pour que les langues se délient et que tous s’écrient en chœur « Il n’y a pas de signes évidents d’une reprise ! » Je ne l’invente pas : vous le lirez partout.

      Le moral ne devait pas être aussi excellent qu’on l’affirmait pour qu’un petit choc suffise à faire sombrer tout le monde dans la déprime.

      C’est le problème de fond avec la méthode Coué : on a beau répéter que ça va bien, on n’y croit pas vraiment.

      Ce bulletin a été publié le Lundi 17 août 2009 23:58

      http://www.pauljorion.com/blog/?p=4238#comments