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et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.)
Publie le mardi 9 mai 2006 par Open-Publishing8 commentaires
Sarkozy ou la « tentation réelle mais mortelle » d’accepter le poste de premier ministre
FRANCE. Malgré les démentis de l’Elysée, Jacques Chirac pense au chef de l’UMP pour remplacer Dominique de Villepin.
François Vallières, Paris
Mardi 9 mai 2006
Moins d’un an après la nomination de Dominique de Villepin, le 1er juin 2005, Jacques Chirac va-t-il être obligé de changer à nouveau de premier ministre ? Officiellement, le démenti est clair et net : le président français garde toute sa confiance à Dominique de Villepin et il n’est pas question de changer de gouvernement. Lundi matin, les trois hommes étaient devant l’Arc de Triomphe, à Paris, pour la commémoration de l’Armistice du 8 mai 1945. Tout sourire. En apparence, car la rumeur ne cesse de courir.
Le premier ministre est empêtré dans l’affaire Clearstream. Non que les juges, qui devraient l’entendre prochainement, aient quelque chose à lui reprocher. Mais il est soupçonné d’avoir caché ce qu’il savait de l’affaire à son ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, dont le nom figure (avec celui d’autres personnalités politiques de droite et de gauche) sur un faux leasting de la banque luxembourgeoise, comme ayant des comptes occultes à l’étranger. Prévenu de l’affaire dans des circonstances rocambolesques où les agents secrets croisent les responsables politiques et les patrons d’industrie, Villepin aurait, au mieux, omis de prévenir Sarkozy ; et au pire, utilisé l’affaire pour tenter de se débarrasser de son rival. Sarkozy est formel : il veut savoir toute la vérité, quelles qu’en soient les conséquences. Les juges doivent l’entendre, en tant que victime, dans les tout prochains jours.
Très affaibli dans l’opinion (20% seulement d’opinions favorables), Dominique de Villepin est de plus en plus contesté. La gauche réclame sa démission et à droite, on se demande combien de temps il pourra tenir. Si de nouvelles révélations interviennent, la pression pourrait contraindre Jacques Chirac, à un an tout juste de la fin de son quinquennat, à mettre de l’ordre dans la maison.
Là, deux hypothèses. Soit le président choisit pour premier ministre un homme qui connaît bien la machine de l’Etat mais sans ambition personnelle, qui le laisse finir son mandat en toute tranquillité tout en ne faisant pas d’ombre à Nicolas Sarkozy, futur candidat de la droite à la présidentielle. Dans cette catégorie figure par exemple l’actuel commissaire français à Bruxelles, Jacques Barrot. Nicolas Sarkozy aurait ainsi mis son veto à la nomination de deux de ses collègues ministres, qui pourraient être ambitieux ou le devenir : le ministre de l’Emploi, Jean-Louis Borloo, ou la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie.
Soit Jacques Chirac nomme Nicolas Sarkozy premier ministre. Depuis les manifestations de rue contre le contrat première embauche (CPE), les relations entre les deux hommes se sont améliorées. Comme l’explique un ministre qui n’aime pas Villepin, ils peuvent parler et se comprendre en « professionnels ».
A première vue, pour Sarkozy, ce scénario ne présente que des inconvénients : d’abord parce qu’il n’est pas dans son tempérament de rester inerte pendant un an, alors qu’on ne lance pas de grandes réformes, en France, à un an de l’élection présidentielle, dont tout découle. Ensuite parce qu’il a l’intention de faire campagne sur le thème de la « rupture » et que se présenter en ultime premier ministre de Jacques Chirac n’est pas le meilleur moyen d’incarner le renouvellement.
Pourtant, Nicolas Sarkozy est tenté. Car il est aussi dans la psychologie du personnage de relever les défis. En l’espèce, il y en aurait deux : d’abord, gouverner utilement pendant cette fameuse dernière année. Ensuite, tenter de réussir là où trois autres chefs de gouvernement ont échoué (Jacques Chirac en 1988, Edouard Balladur en 1995 et Lionel Jospin en 2002) à savoir passer directement du poste de premier ministre à celui de président de la République. « La tentation est réelle mais mortelle », disent certains dans son entourage, alors que Nicolas Sarkozy doit prononcer ce soir à Nîmes, dans le midi de la France, un grand discours détaillant sa vision de la France. Malgré les démentis, la question de l’éventuel remplacement de Dominique de Villepin par Nicolas Sarkozy est bien à l’ordre du jour.
Messages
1. > et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.), 9 mai 2006, 08:47
l’article du dessus du temps (Journal suisse), celui-ci de 24 h (tjrs suisse)
Sarkozy à Matignon ? Le bouillonnant ministre pose ses conditions
Jacques Chirac cherche un « Plan B » pour remplacer, le moment venu, Dominique de Villepin, éclaboussé par l’affaire Clearstream.
« Cherche locataire pour hôtel XVIIIe siècle, rue de Varenne. Belle situation, joli jardin. S’entendre avec gérant, J. Chirac. » L’annonce, que l’on verrait bien dans les pages « immo » du Figaro, aurait du mal à trouver preneur. Aujourd’hui, Matignon ne fait plus rêver personne, sauf peut-être Dominique de Villepin, contraint de s’accrocher désespérément à son fauteuil de premier ministre. Alors que l’affaire Clearstream déstabilise le gouvernement, le président cherche une alternative. Un « Plan B », qu’il pourrait dégainer si la compromission de Villepin dans cette sombre histoire se confirme. Scénarios possibles.
– SARKOZY PREMIER MINISTRE Tout candidat sensé à la présidentielle de 2007 refuserait le poste. Mais Nicolas Sarkozy n’est pas raisonnable et son appétit de pouvoir est tel qu’on le voit mal écarter Matignon par principe. Dans Le Monde d’aujourd’hui, son conseiller, l’ancien ministre Patrick Devedjian, pose des conditions préalables. Sarkozy, dit-il, n’acceptera la charge que s’il dispose d’« une forte liberté d’action et de moyens ». Il n’ira que s’il est en mesure d’appliquer sa politique de « rupture ». Devedjian, comme d’autres « sarkozystes », mesure les pièges d’une telle entreprise, « le risque de l’enlisement quotidien dans les questions subalternes ».
Encore faut-il que Chirac lui propose officiellement Matignon. Or, en dépit des rumeurs, rien n’est fait. Contrairement à François Mitterrand, le Corrézien supporte mal de passer son temps avec quelqu’un qu’il apprécie peu. La guerre des nerfs au quotidien n’est pas son fort.
– DISSOUDRE ? En 1995, mal inspiré par son « sherpa » Dominique de Villepin, Chirac avait préféré dissoudre l’Assemblée plutôt que se défaire de son premier ministre impopulaire, Alain Juppé. Va-t-il s’y résoudre une fois encore ? Personne ne souhaite des élections législatives anticipées. Ni la droite, secouée par deux crises successives (le Contrat première embauche et Clearstream), ni même la gauche. Car si le Parti socialiste a des chances de l’emporter, il n’a aucun intérêt à s’engager dans une cohabitation périlleuse.
– UN JOKER ? Mitterrand avait usé quatre premiers ministres durant son second mandat, de sept ans il faut dire. Chirac peut bien en épuiser trois. Mais qui choisir pour remplacer Villepin ? Michèle Alliot-Marie ? L’implication de la ministre de la Défense dans l’affaire Clearstream - elle a notamment commandé un rapport au général Rondot - l’écarte pour l’instant de la ligne de départ. Jean-Louis Borloo ? Le ministre de la Cohésion sociale paraît trop imprévisible. Il semblait d’ailleurs s’être rapproché de Sarkozy ces derniers temps.
Faute de prétendant sérieux, Chirac devrait garder auprès de lui son cher Villepin, aussi longtemps que possible. Fidèle rempart contre les menaces extérieures.
http://www.lapresse.ch/vqhome/archi...
2. > et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.), 9 mai 2006, 09:08
Tout ceci démontre, comme s’il en était besoin, où se placent les intérêts de la classe politique. Elle n’a rien à foutre des véritables problèmes qui se posent à notre société, seuls ses intérêts de clan l’intéressent.
Rémi la G.
1. > et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.), 9 mai 2006, 10:24
ils sont pitoyables,écoeurants...abracadabrantesques ! seul le pouvoir et les interêts personnels comptent... les loups se bouffent entre eux ,pendant que les français eux, apres avoir reglé la note de gaz ,d’ électricité et rempli le reservoir d’essence de la voiture,n’ont plus grand chose à se mettre sous la dent....c’est lamentable. si la gauche proposait un vrai programme nous pourions presque nous rejouir de cette débacle annoncée,mais à part la raillerie et les attaques
je ne vois,comme soeur anne,rien venir.
3. > et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.), 9 mai 2006, 10:29
Il faut souhaiter que Sarko accepte et cède à la tentation. C’est le meilleur moyen d’être débarrassé de ce type ultra-dangereux. Vu la mauvaise forme de la gauche, ce serait un beau cadeau à lui faire si elle veut battre la droite et, espérons-le, faire une politique moins inhumaine.
1. > et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.), 9 mai 2006, 11:14
Sarko a trop l’ivresse du pouvoir pour refuser. De plus, s’il le faisait, il perdrait son image "d’ultime recours"...
Mais ça va être dur dur !!!!
4. Go sarko go !!, 9 mai 2006, 12:10
Pour une fois qu’il y a un gars qui a un peu de courage et qui est, certes très ambitieux, mais très compétent ...il n’y a qu’a voir le sauvetage de alstom réaliser par MM Mer et Sarkozy. Résultat + 700 M d’€ dans les caisses de l’état. Bravo !!!
Cela change des pertes style france télécom et autre lyonnais
1. > Go sarko go !!, 9 mai 2006, 21:02
Non , petit ,
Pas sauvetage , REVENTE.
Le capital d’ALSTOM a été REVENDU au privé.
Moi je te sauve facilement ta maison en commençant par la revendre si tu veux...
5. > et un an de sarko... un !!! ???? (vu de l’ext.), 9 mai 2006, 18:46
On se fiche totalement de la petite guéguerre Villepin -Sarkosy...Le vrai problème de Clearstream ,c’est Cleastream et c’est là qu’il faut enquêter parce que de ce monde vient les soucis des populations