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heureusement les puces biométriques sont piratable

Publie le lundi 12 juin 2006 par Open-Publishing

de plus en plus cons dans leurs délires sécuritaires et totalitaires

ils sont décidément trop cons aux gixel malgré les avertissements de nombreux activistes du web et des secteurs de l’informatique sur la non fiabilité de ces saloperies biométriques

Sarkozy et ses pote du g5 le gixel et l’Ue sont toujours prés a dépenser 18 milliards d’euros pour tenter piteusement de nous contrôler socialement

Cependant ne nous réjouissons pas trop vite ils continuerons a développer d’autres programme de contrôle social

caméra spatiales utilisées sur les satellites adaptées sur des hélicoptères des dirigeables des drones pour mieux contrôler les foules ( capable de reconnaître un visage fiché dans une foule ) recherche sur les canons infra son capables de faire vomir une foule , renforcement de la vidéo surveillance , recherche sur les nanos nécro technologies appliquées a l’armée et a la police , développement des armes soit disant non létales taser bombes a glue , filets en kevlar anti émeutes

au niveau de l’imagination hélas faisons confiance a ces salopards ils ne s’arrêterons pas la

Traçabilité humaine : heureusement, les puces RFID sont piratables.

Les puces RFID, sensées améliorer la traçabilité des produits ou le contrôle d’accès des individus, lutter contre la fraude ou encore sécuriser les passeports électroniques, sont piratables. Le ministère de l’intérieur américain vient ainsi de déconseiller l’utilisation des puces RFID en matière d’identification des êtres humains, et Verichip, leader du marché des implants sous-cutanés, reconnaît lui-même qu’il ne faut pas accorder trop de confiance à sa puce. Ce qui n’empêche nullement le marché de se développer et d’envisager de nouveaux débouchés, du côté des jeunes branchés, des malades, des cadavres, et des immigrés.Du piratage des puces RFID (y compris sous-cutanées)

L’enquête de la journaliste Annalee Newitz, pour Wired, détaille comment, en quelques secondes seulement, et muni d’un simple PDA et d’une petite antenne, il est possible de modifier le prix des denrées vendues dans certains supermarchés, ou encore de lire puis de cloner le passe permettant d’entrer dans un bâtiment "sécurisé", une chambre d’hôtel ou une voiture bardée d’électronique.

Plus inquiétant, Annalee Newitz raconte comment Jonathan Westhues, un développeur de 23 ans, a également réussi à cloner la célèbre puce Verichip qu’elle s’était faite implanter dans le bras.

Accessoirement, nombreuses étant les puces RFID accessibles en écriture, il serait également possible d’y placer subrepticement des "cookies", à la manière de ceux qu’envoient les sites web, afin de suivre à la trace le trajet des objets ainsi identifiés.

Pour Ari Juels, des laboratoires RSA, spécialisés dans la sécurité informatique, "le monde des RFID ressemble à l’internet à ses débuts" : l’un comme l’autre n’ont pas été sécurisés "par défaut", et ce n’est que des années après (il faudrait environ 20 ans de plus de recherches pour " sécuriser " leurs saloperies) que l’on en mesure vraiment les conséquences. On dénombre pourtant d’ores et déjà des dizaines de failles ou d’utilisations détournées des RFID.

Comme le soulignait récemment Marc Olanié, "les RFID ne sont qu’un moyen supplémentaire visant à accroitre la fiabilité d’une identification, ils ne peuvent en aucun cas remplacer les autres outils déjà en usage". Sauf qu’à l’usage, précisément, trop nombreux sont ceux qui croient aveuglément aux seules vertus "high tech" des technologies de contrôle et de surveillance.

Le problème est d’autant plus sérieux que, à la différence du vol d’un objet physique, ce type d’interception, d’altération, de surveillance ou d’usurpation d’identité numérique est impossible à détecter.

Le ministère de l’intérieur US déconseille l’identification humaine par RFID

Le rapport sur l’utilisation de la RFID pour l’identification humaine que vient de rendre public le comité en charge de la vie privée au Department of Homeland Security (DHS) américain devrait, à ce titre, faire date.

On y lit en effet que "la RFID offre peu de bénéfices comparée à ce qu’elle induit en termes de vie privée et d’intégrité des données. Elle aurait même plutôt tendance à accroître les risques en matière de sécurité et de protection des données personnelles, sans avantage commensurable en termes de performances ou de sécurité nationale (...) Pour ces raisons, nous déconseillons l’utilisation de la RFID pour l’identification et la traçabilité des êtres humains".

Rappelant que "la RFID n’identifie pas les individus", mais qu’il s’agit d’un moyen commode de lire des données, le DHS tient à préciser que cette facilitation ne signifie pas pour autant, contrairement à ce qui est communément admis, que cela peut contribuer à accélérer la procédure d’identification. Celle-ci relève en effet de la biométrie, dont la prise d’empreinte, et la lecture, ralentit en fait le processus. Afin de limiter les risques de sécurité, le département d’Etat a ainsi conditionné la lecture des passeports électroniques au fait d’entrer un code PIN, rendant quasi-superflu l’utilisation même de la RFID.

La cryptographie s’avère en effet nécessaire, à double titre. D’une part parce que la RFID rend impossible le fait de savoir qui a eu accès à quelles données, quand et à quelles fins, et qu’il convient d’éviter toute lecture ou interception furtives des données par un tiers non autorisé. D’autre part parce qu’il convient aussi de limiter les risques d’altération ou de contrefaçon des données, si d’aventure elles étaient néanmoins interceptées, et clonées. Or, rappelle le DHS, il existe d’autres technologies remplissant, à moindre risque, ces deux conditions : encres spéciales, hologrammes, micro-impression, codes barre, pixellisation, puces avec contact... sans pour autant exposer les détenteurs de tels identifiants aux risques de sécurité et d’atteintes à la vie privée inhérents à la RFID.

Au final, l’utilisation de la RFID poserait plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait, d’autant que les risques de surveillance illégale ou illégitime sont loin d’être encore clairement cernés : alors que nous sommes de plus en plus entourés d’objets dotés de puces RFID rendant possible la traçabilité, à leur insu, des individus, de leurs mouvements et activités, bien malin celui qui peut prédire les conséquences que cela engendrera.

n’importe quels salopards flics patrons fafs pourraient ainsi pirater vos données personnelles

mais ils lâcherons pas comme ça les 18 milliards d’euros que les lobbies de l’industrie sécuritaires avaient comptés faire voter en budget au g 5 et a l’union européenne

Si, malgré tout, un système basé sur la RFID devait être adopté, le DHS recommande, entre autres

de rendre publiques, à la manière des logiciels open source, l’intégralité de ses spécifications afin de permettre à la société civile d’en vérifier la pertinence, et l’intégrité,

de doter de tels systèmes de mécanismes de désactivation définitifs ou temporaires, voire de filtrage ou de blocage des flux de données, afin de laisser la possibilité aux individus de ne pas être surveillé,

d’indiquer au moyen d’icônes clairement identifiables et à la manière des systèmes de vidéosurveillance, les endroits où se trouvent les scanners RFID,

de déconnecter de l’Internet les bases de données des identifiants RFID, et de n’en autoriser l’accès qu’aux personnels, et scanners, du DHS,

de mettre en place une campagne d’information afin d’expliquer à l’opinion ce qu’est (ou non) la RFID, et quels sont les droits et protections accordées aux individus.

Des puces pour identifier les malades, les cadavres, et les immigrés les délires continuent

Le rapport du DHS, faut-il le préciser, ne concerne aucunement les implants sous-cutanés, mais bien l’utilisation de la RFID en tant que telle aux fins d’identification des êtres humains (contrôles d’accès, passeports et cartes d’identité électroniques) par le gouvernement et les services publics de police et de sécurité. Et si les USA, dans la foulée des attentats du 11 septembre, ont réussi à entraîner une bonne partie des pays occidentaux à insérer des puces RFID dans leurs pièces d’identité, le secteur privé n’est pas en reste, loin de là.

Amal Graafstra, auteur d’un livre intitulé RFID Toys ("jouets RFID") et qui s’est implanté, en guise de clefs, une puce RFID dans chaque main, sait pertinemment qu’on peut lui voler ses identifiants. Mais il n’en fait pas un problème majeur de sécurité, pas plus que de vie privée, et ne craint pas non plus de se faire couper les mains.

Partant du principe que la technologie est neutre, que ce sont ses usages qui peuvent s’avérer problématiques, il préfère se focaliser sur les aspects pratiques, et plus particulièrement ludiques, de tels implants électroniques, qui auraient été adoptés, à ce jour, par quelques 2500 personnes dans le monde.

Ce qui faisait encore peur il y a quelques années, et en effraie encore beaucoup aujourd’hui, participe ainsi d’un phénomène de mode dont le symptôme fut l’ouverture, dans deux boîtes de nuit de Rotterdam et Barcelone, d’espaces VIP réservés à une clientèle ainsi "pucée".

Surfant sur la vague sécuritaire et le développement de technologies de contrôle et de surveillance, le distributeur mexicain de Verichip avait annoncé le lancement de VeriKid, une puce spéciale enfant, couplée à des scanners installés dans certains points stratégiques, et destinée à lutter contre les enlèvements.

ne nous réjouissons cependant pas trop vite le gixel et verichip ne lâcherons pas de telles sources de profits morbide comme ça le combat contre la biométrie ne doit connaître aucune pause

Le projet semble avoir avorté, mais Verichip a déjà pucé le ministre de la justice mexicain et plusieurs des membres de son équipe, ainsi que des employés de CityWatcher, une société de vidéosurveillance américaine.

Interrogé par Annalee Newitz au sujet du piratage de sa puce sous-cutanée, John Proctor, directeur de la communication de Verichip, reconnaît qu’elle ne devrait jamais être utilisée seule, mais couplée à une vérification des papiers d’identité. Ce qui n’empêche nullement la société de continuer à en vanter les mérites pour ce qui est du contrôle d’accès, et plus encore.

Ayant gagné une partie de l’opinion publique à sa cause, la société cible aujourd’hui le secteur de la santé, afin de stocker le dossier médical dans le bras de certains malades (plus de 200 médecins et 90 hôpitaux participent à ce jour à son programme Verimed d’identification des patients).

sans parler au public concerné bien sur de la toxicité de ces puces dont les piles sont composée de métaux lourds ni sur les risques d’infection ou de rejet

Verichip vient également de proposer ses services en matière d’identification des cadavres lors des catastrophes naturelles, et des universitaires belges, poussant la logique un peu plus loin, viennent quant à eux de proposer d’implanter une puce RFID dans les dents, et de façon préventive, la dentition constituant la principale technique d’identification des cadavres anonymes.

En réponse à Georges Bush, qui venait d’évoquer le développement de mesures high tech afin d’endiguer l’immigration clandestine, Scott Silverman, président du conseil d’administration de VeriChip, vient enfin de proposer d’implanter ses puces dans les bras des travailleurs immigrés.