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interview de fillon dans Le Monde en réponse aux manif du 29 janvier 2009

Publie le mercredi 4 février 2009 par Open-Publishing
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"Historiquement, plaide-t-il, les mesures trop nationales se sont révélées catastrophiques. Le protectionnisme a été un des facteurs aggravants de la crise de 1929. La coordination des politiques économiques est un levier très puissant pour sortir de la crise." Le chef du gouvernement doit annoncer lundi le détail des projets inscrits au plan de relance de 26 milliards, à l’occasion d’un comité interministériel réuni à Lyon.

Pourtant, "rien ne serait pire qu’un changement de cap" de la politique gouvernementale après la mobilisation syndicale du 29 janvier, estime aussi le premier ministre. "Nous ne sous-estimons pas les inquiétudes, mais dans la situation de crise majeure dans laquelle nous nous trouvons, rien ne serait pire qu’un changement de cap ou une absence de décision", explique-t-il au lendemain des plus importantes manifestations en France depuis 2006.

Selon le chef du gouvernement, "le mouvement de jeudi exprime majoritairement une inquiétude devant la crise, mais sans qu’il s’en dégage un message très précis ni des propositions claires et cohérentes. Cette inquiétude n’a rien d’étonnant car la crise est profonde". François Fillon note que de la "colère" s’est exprimée dans les cortèges "contre ceux qui sont à l’origine de la crise", et y voit "une forme de soutien exigeant aux initiatives que la France a prises pour engager la refonte des institutions financières internationales".

"Il n’y aura pas de tournant de la politique économique et sociale", souligne-t-il, ajoutant plus loin que "cela n’empêche évidemment pas qu’il y ait place pour le dialogue et la concertation." Le premier ministre se réjouit par ailleurs d’"un vrai progrès démocratique", à savoir "un mouvement social responsable, sans paralysie". Il note en particulier que "la loi sur le service minimum a fonctionné dans les transports et, à un moindre degré, dans l’éducation". Interrogé sur la grève générale en Guadeloupe, il demande que "le bon sens s’impose et que les blocages s’arrêtent, car ils créent une situation insupportable pour les habitants et dangereuse pour l’économie".

http://www.lemonde.fr/politique/art...

si les seules réponses du gouvernements sont celles ci alors comment allons nous devoir manifester ou ....??

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