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klarsfeld aprés les promesses les expulsions continuent
Publie le mardi 4 juillet 2006 par Open-Publishing3 commentaires
Arno cause, la préf continue sa sale besogne
libérons Abdallah
Abdallah, élève dans le 19ème, a été arrété samedi 01 juillet. Il est depuis au centre de rétention de Vincennes et la police détient son passeport.
Abdallah est un jeune majeur scolarisé sur L’EREA Jean jaurès (19°) né le 12 avril 1987 et résidant dans le 20° .
Il est passé hier après midi devant le JLD du 35 bis qui a décidé sa mise en rétention. Il passera devant le tribunal administratif (rue de Jouy, métro Saint Paul) demain matin à 9 heures et à la cour d’appel du 35 bis demain ou jeudi (on rebalancera l’info dès qu’on l’aura). Soyons nombreux pour nous opposer à ce qui doit rester un coup d’essai pour le ministère de l’intérieur.
Messages
1. > klarsfeld aprés les promesses les expulsions continuent, 4 juillet 2006, 15:32
J’ai envoyé ce message aux éditeurs d’Arno Klarsfeld. Je propose à tous d’en faire autant. On peut s’y employer à l’adresse des Editions de l’Archipel : ecricom@wanadoo.fr et directement sur le site des Editions Robert Laffont. (OgRuR)
Bonjour,
Vous voudrez bien transmettre à Monsieur Arno Klarsfeld ce massage ? Lui signifier qu’il m’est avis qu’un écrivain d’ascendance juive comme l’était Jean Malaquais demeure infiniment plus représentatif de l’héritage du devoir de mémoire de la Shoah, qu’il, Arno K., ne l’est et ne le sera jamais. Qu’il ait été nommé médiateur par Nicolas Sarkozy amènent, à charge, de nouvelles preuves. Des hommes vivants sont condamnés à la double peine, ils le sont par le pouvoir sous les ordres duquel travaille votre auteur. M. Arno Klarsfeld condamne à la double mort les juifs d’Auschwitz et de Dachau. Il fait injure à leur mémoire.
Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’il eut été Kapo, qu’il l’est d’ailleurs aujourd’hui.
Les livres que vous publierez de la plume d’Arno Klarsfeld seront entachés de cette traîtrise. Sachez que je ne suis pas seul à réprouver que des hommes de peu de scrupules s’arrogent le droit de parler de Mémoire. En publiant des hommes tel que lui ce devoir de mémoire devient exsangue et annonciateur de grandes catastrophes. Il en portera le responsabilité. Tachez, éditeurs, de ne pas lui emboîter le pas.
Bien à vous.
1. > klarsfeld aprés les promesses les expulsions continuent, 4 juillet 2006, 16:06
d’accord avec toi, OgRuR, pour dire que Malaquais donne une autre image du peuple juif que ne le fait... Arno Klarsfeld, mais je crois que c’est déjà faire un beau cadeau à l’intéressé que de le définir comme juif -et ce avec l’évidente protection que ce lâche en espère. Mon point de vue est que c’est pour ses seuls actes, que le petit caniche de Sarkozy doit être combattu (... tout comme c’est pour la seule qualité de leurs écrits, que Malaquais et d’autres peuvent être appréciés).
L.
2. > klarsfeld aprés les promesses les expulsions continuent, 4 juillet 2006, 18:33
Le neuneu
Sans les rollers, la mèche BHélienne, Carla Bruni et l’ascendance, que tirer d’Arno Klarsfeld, le médiateur préféré de Nicolas Sarkozy ? Rien, ou si peu... Après lui avoir confié l’an passé une mission sur « la loi, l’histoire et le devoir de mémoire »,puis, au printemps, une réflexion à propos de la délinquance des mineurs, le ministre a nommé l’avocat sémillant médiateur national auprès des sans-papiers parents d’enfants scolarisés. C’est à ce titre que, invité lundi matin sur France Inter, il y donna toute la mesure de son néant. On perçut dans la candeur de ce vieux jeune homme quelque chose d’infiniment pathétique, notamment lorsqu’il confia aux auditeurs sa confiance infinie en l’administration préfectorale, laquelle, c’est sûr, lui ferait « remonter »les dossiers litigieux. Où ça, au fait ? Ben, Place Beauvau, où Arno envisage sans émoi de voir logée sa médiation. Sinon ? Eh bien, il lira les journaux, qui, après avoir (maudits gauchistes !) prêché pour l’accueil d’ « un ou deux milliards »(sic) de clandestins, ne sauraient manquer de lui signaler ces cas limites, qu’il réglera en deux coups de cuillère à pot. Pour les enfants nés ici à seule fin d’y acquérir la nationalité, nul doute que les contestations qu’ils susciteront devraient se compter sur les doigts, non d’un « mille pattes »(sic), mais « des deux mains », ou guère plus... Quant aux jeunes adultes scolarisés, la police administrative sera à leur endroit bonne fille, et d’une complaisante bienveillance ; et quand ce sera ric-rac, on n’expulsera pas, professait-il avec un charitable enthousiasme. C’est qu’il n’oublie pas ces petits coups de pouce dont lui-même bénéficia, lors de ses études chétives où ses notes presque moyennes étaient systématiquement aidées parce que « 9,9[de note] c’est presque 10 ! »(sic). La prestation d’Arno ne pouvait se clore sans que ne lui soit demandé l’avis de son père, Serge, autrement crédible en cette matière de rafle de gamins. Réponse du fils peu spirituel et grand dépendeur d’andouilles : « Mon papa[sic], il dit que ça dépend du point de vue auquel[sic] on se place. »Certes, Arno, certes...
Pierre MARCELLE