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l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative
Publie le mercredi 17 décembre 2008 par Open-Publishing10 commentaires
le modèle d’entreprise que l’Etat doit soutenir , c’est l’entreprise coopérative privée détenue par se salariés .
Aujourd’hui, la fiscalité favorise toutes les sociétés SAUF celle-ci.
Pourtant la crise prouve l’essoufflement des SA et assimilées.
La coopérative est souvent rentable et elle réconcilie les salariés avec leur économie. En plus elle existe même dans le système bancaire (ex. crédit coopératif) !
Messages
1. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 17 décembre 2008, 15:11
désolé mais je taf dans une coopérative, c’est certes mieux qu’une boite ou tu te fais exploiter par le taulier, mais ça n’a rien de particulièrement révolutionnaire.
L’avenir du post capitalisme c’est SOCIALISME OU BARBARIE.
1. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 17 décembre 2008, 15:34
Ouais, mais le problème c’est que tu ne sais pas, on ne sait pas, comment construire le Socialisme... donc ton mot d’ordre est totalement creux !
2. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 17 décembre 2008, 15:42
Des entreprises entièrement gérées par l’Etat, c’est un peu risqué non ? Opacité, contrôle uniquement par des instances dirigeantes, façon URSS, c’est pas le top de la démocratie. Des monopoles c’est pas forcément mieux. Quoique même dans le système capitaliste, on voit les monopoles apparaître, comme le regroupement des banques, des organismes de contrôle en milieux industriel, etc... Où est la liberté de choisir ?
Les coops ramènent la notion de travail à la dimension humaine, avec du stress en moins et une implication plus authentique des salariés : c’est leur affaire leur boulot, c’est la qualité au bout du produit fini. Les coops font sauter un certain nombre de strates hiérarchiques parasites, qui en fichent pas une mais qui ont un gros appétit financier (ça de moins pour les salariés), notamment dans les grandes entreprises.
Les coops c’est l’avenir du salarié, parce qu’il y a une forme d’émancipation au bout et si l’Etat rechigne à les aider, c’est bien parce qu’il a le premier compris que le citoyen-salarié pouvait échapper à son pouvoir.
3. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 17 décembre 2008, 15:55
Ben oui, c’est ce que je pense,... ça veut pas dire que c’est à tous les coups que ça marche, mais c’est, je le pense, la bonne voie pour changer les rapports sociaux.
4. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 17 décembre 2008, 17:34
Pardon mais il faut se renseigner avant de dire n’importe quoi, le socialisme c’est pas seulement les nationalisations (quoi qu’ne pense chavez) le socialisme c’est aussi les soviets c’est à dire des conseils ouvriers en français, et aussi une planification globale pour eviter de polluer plus que nécéssaire (entre autres).
Donc oui, socialisme ou barbarie est le seul choix, après il y a des variantes de la barbarie : fasciste, stalinienne, retour au moyen-âge etc...
5. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 18 décembre 2008, 01:02
les coopératives seront bien mieux dans une configuration socialiste que capitaliste
mais ce n’est pas elles qui seront au coeur du processus
Deux défauts : Elles s’accommodent de trop du marché et de la fragmentation territoriale pour être un vecteur de transformation socialiste
6. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 18 décembre 2008, 08:51, par C D
Vous critiquez l’Economie sociale et solidaire mais n’osez pas vous dire écosocialiste !
sur bellaciao et AELP
http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article146
2. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 18 décembre 2008, 10:41
Les socialisme c’est les Soviets !... OK ... Mais c’est quoi les "soviets" sinon une "dualité de pouvoir économique"... et comme vas-tu créer cette dualité de pouvoir économique sinon en mettant en place des structures alternatives... dont le fondement est évidemment la coopération ! sinon quoi d’autre ?
Tu ne vas tout ne même pas recommencer la catastrophe que l’on a vu en Russie en 1917 et qui n’a pas marché.
RC31
1. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 18 décembre 2008, 17:02
Et c’est reparti pour un tour.....RC31 spécialiste des coopératives !....des caves certainement ?
BACCHUS
3. l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative, 18 décembre 2008, 19:46, par Copas
Les coopératives prouvent, dans un système qui ne leur est pas favorable, la supériorité du pouvoir des travailleurs sur les logiques capitalistes et bureaucratiques.
C’est en cela que leur existence est précieuse.
Dans le monde, des millions de travailleurs participent à ces structures, dans des environnements capitalistes agressifs, des banques qui ne les aiment pas , ou bien carrément une censure sur leur existence même.
Les coopératives (ou sous un autre nom) sont une grande partie de l’avenir. Toutefois elles ne pourront être généralisées (en coordination avec des mesures de coordination contrôlées par les travailleurs pour planifier ce qui doit l’être) que quand on aura fait tomber le capitalisme .
Leur existence montre que la démocratie ouvrière est possible au quotidien (et pas seulement dans des poussées de fièvre historique), mais ne montre pas qu’elles soient généralisables tant qu’existent une classe prédatrice, la bourgeoisie, prête à une grande violence pour s’accaparer le travail d’autrui (en changeant les règles légales par exemple pour détruire ou contenir les coopératives).
Il existe un verrou toujours en place, les grandes puissances économiques, et grandes productions, sont sous contrôle étroit du capitalisme. Revenir là dessus ne se fera pas progressivement et gentiment. C’est la limite du système actuel, très diversifié, des coopératives.
Faire sauter le verrou nécessitera une poussée gigantesque de la démocratie, par les luttes sociales , des comités d’entreprises (pas les CE officiels, mais au sens conseils, au sens coordinations, au sens "soviet"), apprenant à gérer, diriger, sous contrôle étroit des travailleurs.
Avec l’exemple des coopératives montrant que ce type de structures fait des fois mieux (et des fois pire) dans un environnement pro-capitaliste .
C’est du charbon pour la lutte des classes.