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l’avenir du post capitalisme : c’est la société coopérative

Publie le mercredi 17 décembre 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

le modèle d’entreprise que l’Etat doit soutenir , c’est l’entreprise coopérative privée détenue par se salariés .

Aujourd’hui, la fiscalité favorise toutes les sociétés SAUF celle-ci.
Pourtant la crise prouve l’essoufflement des SA et assimilées.

La coopérative est souvent rentable et elle réconcilie les salariés avec leur économie. En plus elle existe même dans le système bancaire (ex. crédit coopératif) !

Messages

  • désolé mais je taf dans une coopérative, c’est certes mieux qu’une boite ou tu te fais exploiter par le taulier, mais ça n’a rien de particulièrement révolutionnaire.

    L’avenir du post capitalisme c’est SOCIALISME OU BARBARIE.

  • Les socialisme c’est les Soviets !... OK ... Mais c’est quoi les "soviets" sinon une "dualité de pouvoir économique"... et comme vas-tu créer cette dualité de pouvoir économique sinon en mettant en place des structures alternatives... dont le fondement est évidemment la coopération ! sinon quoi d’autre ?

    Tu ne vas tout ne même pas recommencer la catastrophe que l’on a vu en Russie en 1917 et qui n’a pas marché.

    RC31

  • Les coopératives prouvent, dans un système qui ne leur est pas favorable, la supériorité du pouvoir des travailleurs sur les logiques capitalistes et bureaucratiques.

    C’est en cela que leur existence est précieuse.

    Dans le monde, des millions de travailleurs participent à ces structures, dans des environnements capitalistes agressifs, des banques qui ne les aiment pas , ou bien carrément une censure sur leur existence même.

    Les coopératives (ou sous un autre nom) sont une grande partie de l’avenir. Toutefois elles ne pourront être généralisées (en coordination avec des mesures de coordination contrôlées par les travailleurs pour planifier ce qui doit l’être) que quand on aura fait tomber le capitalisme .

    Leur existence montre que la démocratie ouvrière est possible au quotidien (et pas seulement dans des poussées de fièvre historique), mais ne montre pas qu’elles soient généralisables tant qu’existent une classe prédatrice, la bourgeoisie, prête à une grande violence pour s’accaparer le travail d’autrui (en changeant les règles légales par exemple pour détruire ou contenir les coopératives).

    Il existe un verrou toujours en place, les grandes puissances économiques, et grandes productions, sont sous contrôle étroit du capitalisme. Revenir là dessus ne se fera pas progressivement et gentiment. C’est la limite du système actuel, très diversifié, des coopératives.

    Faire sauter le verrou nécessitera une poussée gigantesque de la démocratie, par les luttes sociales , des comités d’entreprises (pas les CE officiels, mais au sens conseils, au sens coordinations, au sens "soviet"), apprenant à gérer, diriger, sous contrôle étroit des travailleurs.

    Avec l’exemple des coopératives montrant que ce type de structures fait des fois mieux (et des fois pire) dans un environnement pro-capitaliste .

    C’est du charbon pour la lutte des classes.