Accueil > la crise des Cartels ?

la crise des Cartels ?

Publie le vendredi 5 juin 2009 par Open-Publishing

Pourquoi malgré la masse énorme de liquidités injectées il n’y a pas plus d’inflation ?

Ces liquidités sont destinées à nettoyer les bilans des sociétés "ruinées" (les pertes sont compensées directement en argent frais).

Comme ces liquidités ne sont pas réinjectées dans l’économie, à travers les salaires et les contrats de sous-traitance, cela pénalise la capacité de consommation.

Les entreprises sachant que la demande ne vas pas re-décoller demain, elles réduisent donc encore plus leur capacité de production avec des licenciements massifs, des baisses de salaires, et ne prolongent pas les contrats avec leurs sous-traitants, tout en délocalisant dans des pays à très faibles revenus.

Soit une destruction de richesse énorme, beaucoup plus grande que l’argent injecté par les États.
C’est pourquoi l’inflation ne pointe pas le bout de son nez.

Concernant l’embelli boursières de ces dernières semaines (2009/04 -> 2009/06), les actions remontent car :
 les bilans (de l’année passée) ont été lavé à la machine à Cash (la planche à billets).
 les spéculateurs pensent que la réduction de la production va replacer les sociétés en situation de rentabilité.

Pourquoi ces spéculateurs ont-ils cette intime conviction ?
Simplement à cause de l’existence de cartels mondiaux, sur tout ce qui concerne les productions de biens et de services.

Essayez de vous improviser fabriquant de jus d’orange.
Avant deux ans d’exploitation, vous risquez d’être victime d’un harcèlement commercial et juridique.

Essayez de vous improviser fabricant d’ordinateur portable.
Avant même le lancement de votre gamme, vous serez sous l’eau.
Preuve en est que le débauchage est devenue une pratique interdite, avec à la clef une enquête des autorités compétentes (qui vas finir comme chacun sait, nulle part).

Essayez de vous lancer dans la 3G, en France l’expérience est risible.

Globalement, la crise actuelle est bien une crise de surproduction.
Mais c’est aussi un crise Industrielle, doublée d’un gros problème de légitimité.

La suite n’est pas écrite, mais elle semble triste.