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la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse.
Publie le lundi 14 janvier 2008 par Open-Publishing7 commentaires
Un dossier complexe | Danièle Fonck
La libération de deux des otages des FARC est évidemment encourageante, d’autant que les deux femmes semblent avoir bénéficié, du moins ces derniers temps, d’un sort relativement clément si l’on fait abstraction du pire des supplices qu’est la privation de la liberté. Il n’empêche que la guérilla a tenu parole, que le président Chavez, si haut en couleurs et si décrié, a réussi dans sa mission humanitaire et le geste prouve incontestablement une volonté de dialogue.
Il n’est pas normal qu’un pays, en l’occurrence la Colombie, connaisse depuis des années une situation politico-militaire indigne d’une démocratie et la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse.
La communauté internationale aurait intérêt à s’engouffrer dans la brèche afin de contribuer à une solution double : la libération des 700 otages restants et la normalisation de la vie politique colombienne.
On ne saurait nier que les FARC, ex-marxistes devenus hommes de main de la mafia de la drogue, sont redoutables. Mais s’en contenter consisterait à ignorer qu’un large pan de la classe politique dite traditionnelle n’est pas exempt de reproches en termes de complaisance à l’égard des barons de la drogue.
Ce serait sans doute faire part d’un optimisme exagéré que de croire à une issue rapide, notamment pour Ingrid Betancourt, véritable mine d’or pour ses geôliers. Cette jeune femme riche, si médiatisée, si victimisée par la planète entière, alors que personne ne s’est jamais réellement soucié du sort des autres otages, risque de souffrir jusqu’au bout, entre autres à cause de sa notoriété et de sa présence continuelle dans la presse.
Uribe devra coopérer bien mieux avec Chavez s’il souhaite réellement que Betancourt revienne vivante parmi les siens. Un merci du bout des lèvres comme celui d’hier ne sera pas suffisant.
Messages
1. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 10:32
Laisser supposer, je pourrais presque dire affirmer, comme vous le faites que les Farc seraient les hommes de main des maffias de la drogue colombiennes est tout simplement répugnant parceque votre propos n’est étayé par aucun commencement d’argument et encore moins de preuves.Par contre s’il est une chose qui ne souffre d’aucune contestation ce sont les liens avérés entre le président colombien Alvaro Uribe et le cartel de Medellin. Une excellente enquête de deux journalistes américains a été publiée sur le sujet, elle vous aura sans doute échappée. Lul
2. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 10:43
"On ne saurait nier que les FARC, ex-marxistes devenus hommes de main de la mafia de la drogue, sont redoutables."
Un peu court, il faut, pour s’instruire correctement, lire plus que le reader-digest, suffit de taper "voltaire" dans google pour y voir plus clair.
Quand à Uribe, il ne pèse que le poids que lui conférent ses commanditaires US. Quand il sera usé, ils le jèteront aux chiens. Espéront pour lui qu’il a mis, quand il faisait dans la coke, de la monnaie à l’abri. Reste que la Colombie est, grace aux States, dans la guerre civile depuis le 9 avril.... 1948, date de l’assasinat du candidat de la gauche Gaitan qui a déclenché les émeutes (5000morts en 3 jours) du "bogotazo". Fidel Castro, 22ans à l’époque, a assisté à cet évènement, en parle dans le bouquin de Ramonet.
CN46400
1. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 11:36
je ne l’ai passé que parce qu’on y indique que uribe n’est pas blanc blanc....
le restant je sais
2. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 11:39
"Mais s’en contenter consisterait à ignorer qu’un large pan de la classe politique dite traditionnelle n’est pas exempt de reproches en termes de complaisance à l’égard des barons de la drogue."
il faut lire en entier ...
3. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 11:40
COLOMBIE : Alvaro Uribe : un vulgaire narcotraficant...
LegrandSoir,27 décembre 2007
http://internationalnews.over-blog.com/article-15307346.html
La biographie d’Álvaro Uribe Vélez, pas du genre autorisée, avait été complètement passée sous silence par la presse francophone. Elle était pourtant écrite par deux journalistes issus de l’un des piliers culturel de l’empire, le magazine Newsweek.
"’El señor de las sombras" de Joseph Contreras et Fernando Gavarito, livre paru en 2002, n’a bien entendu jamais été traduit en français, malgré le grand intérêt que suscite la Colombie.
Cet ouvrage est disponible gratuitement en espagnol sur le site d’ARLAC : www.arlac.be/2007/biografia_auv.pdf
On pouvait dès 2002 savoir qu’Álvaro Uribe Vélez était le représentant de la néobourgeoisie issue du narcotrafic et du paramilitarisme. Mais toutes ces informations, disponibles en anglais et en espagnol, étaient soigneusement cachées par le dispositif culturel dominant habituellement si tapageux sur ces questions. Cette biographie n’est visiblement pas écrite par des sympathisants de la guérilla, ni même par des personnes de gauche. Ce sont simplement des journalistes qui sont confrontés à des faits et en rendent compte avec une relative honnêteté, même s’ils les mêlent de commentaires et d’analyses qui sont les plus naturelles à leur milieu.
Les officiels états-uniens étaient les mieux placés pour savoir que Joseph Contreras et Fernando Gavarito disaient vrai. En effet, deux ans plus tard, on été rendus publics, dans un geste d’une sournoise transparence, les documents officiels qui signalaient l’historique d’Álvaro Uribe Vélez, classé Numéro 82 sur une liste de 200 Colombiens considérés ennemis des États-Unis parce que impliqués dans le narcotrafic.
Gageons sans risque que les mêmes milieux médiatico-culturels qui couvrent aujourd’hui Álvaro Uribe Vélez l’accableront impitoyablement dès que le signal sera donné par l’Empire, dès qu’il sera complètement discrédité, dès qu’il sera jugé inutile aux desseins de Washington. Et cela ne saurait tarder, si on en juge à son comportement brouillon et ses stratégies inefficientes quand il est bousculé par les initiatives de la Nouvelle Amérique latine.
M Poggi Numancia
lolita
4. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 13:48
bien sûr qu’ilest largement responsable de l’impasse ,comme il a une part de responsabilité dans l’enlévement de betancourt,elle devait avoir un hélicoptére pour se rentre au centre d’un conflit pour essayer de parlementer , a la derniere minute cela a été supprimé elle a donc pris son propre véhicule ,elle a traversé un barrage militaire a la solde d’ uribe ,jamais on lui a interdit d’aller plus loin alors qu’on savait qu’il y avait des groupes révolutionnaires farcs,je rappelle qu’elle était dans l’opposition à l’époque contre urubé. marino
1. la dureté du président Uribe est très largement à l’origine de l’impasse., 14 janvier 2008, 19:21
très juste.
Lolita