Accueil > les manifestants arrêtés à l’ambassade grecque relâchés dans l’attente de (…)

les manifestants arrêtés à l’ambassade grecque relâchés dans l’attente de leur procès

Publie le mardi 16 décembre 2008 par Open-Publishing
13 commentaires

Vendredi soir, six jeunes étaient interpellés dans le cadre d’une
manifestation appelée par de nombreuses organisations parmi lesquelles
SUD-Étudiant, Solidaires, PCF, LCR et Unef.
Placés en Garde À Vue durant 48h, avant d’être assignés en comparution immédiate, les six personnes sont accusées d’agression des forces de l’ordre et de détérioration de la voie publique. Sauf que ces six là sont vraiment loin d’être des lanceurs de pavés. Parmi eux Otman militant SUD-Étudiant/FSE ( Otman nous a dit avoir simplement manifesté avec un
drapeau de Solidaires et s’être fait plaquer sur le sol sans sommation et
interpeller.) , Kévin militant aux Jeunes Communistes 94, Grégory militant à l’association Macaq, ou encore Anthony, Morgane, et Rémi militant SOS Sans-papiers.

Aucun ne présente le profil de l’agresseur en série. Pourtant, ce sont
bien eux qu’on accuse de jets de projectiles et autres dégradation de
matériel. par exemple Morgane une jeune provinciale, qui n’est pas militante et qui a été amenée à la manifestation par une de ses amies aurait voulu dessiner un signe "peace and love" ou un coeur (selon les versions) sur un bouclier de CRS. Du coup elle est accusée d’"aggression envers personne dépositiaire de l’autorité publique" (passible de 5
ans de prison et 75.000 euros d’amende). Ces flics n’ont vraiment pas de coeur !

Nos six camarades ont finalement été relâchés lundi soir à 19H, après 48h de garde-à-vue, une détention de 24h dans les geoles du palais de justice, un passage devant le procureur et finalement devant la 23ème chambre du TGI (comparutions immédiates). Un comité militant d’accueil, encerclé par les policiers, les attendait place saint michel depuis 13H, après trois soirs de mobilisation devant le commissariat du 7ème. Des camarades et des membres de la famille assistaient au procès.

À l’image de leurs confrères grecs, le gouvernement français fait le
choix de la répression démesurée vis à vis des militant-e-s associatifs,
syndicaux ou politiques. À l’aube d’un nouveau mouvement lycéen, le ton
est donné : la seule réponse qu’on pourra espérer sera une réponse
policière à notre précarité, à notre refus de la politique de Sarkozy !

Suite à trois rassemblements consécutifs de soixante, puis cent
personnes, les six ont été relâchés tout à l’heure sous contrôle
judiciaire dans l’attente d’un jugement qui aura lieu le 19 janvier à la
23e chambre correctionnelle de Paris.

Les militant-e-s SUD-Étudiant
appellent donc à la mise en place d’un comité de soutien commun, dans le
but de préparer la défense des camarades injustement accusés et de
mettre en place une solidarité financière avec les familles. Ils ont été
arrêtés pour l’exemple, ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous !

*COMITÉ DE SOUTIEN*
* JEUDI 18H*
*BOURSE DU TRAVAIL*

Messages

  • ya un "profil" de lanceur de pavé ? Et ça se détecte dès 6 ans aussi ? Faites gaffe à vos propos.

    • Sud racole !
      Hier nous avons été quelques uns à ne pas vouloir suivre les ordres des chefs, ceux qui se partageaient le mégaphone. Se geler les fesses à st michel alors qu’ils passaient en comparution immédiate, fallait l’inventer.

      Nous avons fait parti du comité d’acceuil à la sortie du dépot, des flics en civil et en uniforme partout, ils nous ont arrêtés sur le trottoir pour tenter de nous empêcher de circuler. Nous avons refusé de donner nos papiers. Incroyable !

      Tandis que nous discutions avec les sortants les quelques sud présents ont racolés auprès des parents pour organiser disent-ils une défense collective et les amener à une réunion organisé par sud avec la grande prêtresse A. Coupé.

      Racolage de mauvais gout. Les gens ne sont pas des imbéciles et les gardés à vue ainsi que leur famille ont bien compris l’intérêt d’avoir la m^me avocate.
      Aussi ce communiqué pue la récupération.

      Faire le distingo entre les bons et les mauvais manifestants fait le jeu du pouvoir en place.
      Il existerait donc une bonne façon d’exprimer sa rage et son dégout ! Cette façon labellisé comme sud le laisse entendre serait de participer aux manifestations traine savate pour ensuite rentrer chez soi et attendre la prochaine.

    • Il est donc maintenant acquis que pour être efficace, il faut :

       appeler a des actions unitaires mais les transformer en actions minoritaires en envoyant au casse-pipe des simples manifestants venus pour manifester

       aller au contact des flics et laisser ses "camarades" se faire pincer sans bouger (là plus personne....)

       laisser les militants inculpés de son propre syndicat dans la nature, sans aide judiciaire

       aller se faire arrêter inutilement au commissariat ou devant le palais de justice (dans un quartier hyper bourgeois et fliqué où personne ne bougera le petit doigt) sans même essayer de populariser une lutte en choissant la place st michel, bien plus passante que le trottoir du palais de justice en vérité...

      un petit conseil, la prochaine fois que vous voudrez jouer a fort Knox entre totos, mettez vous à 200 et attaquez une caserne ou un commissariat...si ça vous défoule...au moins vous ne foutrez pas dans la merde des gens venus juste pour manifester leur révolte !

    • Alignés au mur, fils de pute ! Nous sommes arrivés pour prendre ce qui nous appartient…

      Lundi 15 Décembre 2008

      En ces jours de rage, le spectacle comme une relation de puissance, une relation qui imprime son souvenir sur les objets et les corps, est confronté à un diffus contre-pouvoir qui déterritorialise le vécu, lui permettant de s’éloigner de la tyrannie de l’image pour s’aventurer dans le domaine des sens. Les sens ont toujours été perçus comme antagonistes (ils réagissent toujours contre quelque chose), mais dans les conditions actuelles, ils se dirigent vers une polarisation de plus en plus aiguë et radicale.

      Des caricatures soi-disant pacifiques des médias bourgeois ( “la violence est toujours inacceptable, partout dans le monde”), nous ne pouvons que nous gausser : leur loi, leur loi d’esprit obéissant et consentant, de dialogue et d’harmonie ne sont rien d’autre qu’un bestial plaisir bien calculé : un carnage garanti. Le régime démocratique sous son verni pacifique ne tue pas un Alex chaque jour, précisément parce qu’il tue des milliers de Ahmets, Fatimas, JorJes, Jin Tiaos et Benajirs : parce qu’il assassine systématiquement, structurellement et sans remords l’ensemble du tiers monde, qui est le prolétariat mondial. C’est de cette façon, à cause de ce quotidien massacre à froid, qu’est née l’idée de liberté : la liberté non pas comme un prétendu bienfait humain, ni comme un droit naturel pour tous, mais comme le cri de guerre des damnés, comme le principe de la guerre.

      La classe bourgeoise et son histoire officielle nous lavent le cerveau avec la légende d’un progrès graduel et stable de l’humanité au sein duquel la violence n’est qu’une désolante exception découlant d’un sous-développement économique, culturel et émotionnel. Pourtant, nous tous qui avons été écrasés entre les pupitres d’école, derrière les bureaux, les usines, ne savons que trop bien que l’histoire n’est rien d’autre qu’une succession d’actes bestiaux reposant sur un système de règles mortifères. Les gardiens de la normalité déplorent que la loi ait été violée par la balle du revolver de Korkoneas le Porc (le flic tueur). Mais qui ne sait pas que la vigueur de la loi est simplement la force de la puissance ? Que c’est la loi elle-même qui permet le recours à la violence contre la violence ? La loi est vide de bout en bout, elle n’a aucun sens, ni aucun autre but que celui de déguiser la force du pouvoir.

      Dans le même temps, la dialectique de la gauche tente de codifier le conflit, la bataille et la guerre, avec la logique de la synthèse des contraires. De cette manière, il construit un ordre, un état pacifié au sein duquel tout a sa propre petite place. Pourtant, le destin du conflit n’est pas la synthèse - comme le destin de la guerre n’est pas la paix. L’insurrection sociale contient la condensation et l’explosion de milliers de négations, pourtant elle ne contient en aucune de ses sous-parties, ni en aucun de ses moments, sa propre négation, sa propre fin. C’est toujours avec une certitude lourde et sombre qu’arrivent les institutions de médiation et de normalisation, de la gauche promettant le droit de vote dès 16 ans, le désarmement mais le maintien des porcs, l’État-providence, etc. En d’autres termes, en voilà qui souhaitent tirer un gain politique de nos blessures. La douceur de leur compromis suinte le sang.

      Ceux qui sont contre la violence sociale ne peuvent pas être tenus pour responsables de ce qu’ils n’assument pas : ils sont destructeurs de bout en bout. Si les luttes contemporaines ont quelque chose à nous apprendre, ce n’est pas leur triste consensus sur un objet (la classe, le parti, le groupe), mais leur processus systématiquement anti-dialectique : pour eux, l’acte de destruction ne contient pas nécessairement une partie créative. En d’autres termes, la destruction de l’ancien monde et la création d’un nouveau monde sont pour eux deux processus discrets mais continus. Pour nous, la question est plutôt quelles méthodes de destruction de l’existant peuvent être développées en différents lieux et moments de l’insurrection ? Quelles méthodes peuvent non seulement maintenir le niveau et l’ampleur de l’insurrection, mais contribuer à son amélioration qualitative ? Les attaques de commissariats, les affrontements et les barrages routiers, les barricades et les batailles de rue, sont maintenant un phénomène social quotidien dans les villes et au-delà. Et ils ont contribué à une déréglementation partielle du cycle de production et de consommation. Et pourtant, ils ne sont qu’une attaque partielle de l’ennemi ; il est évident que nous restons piégés dans une seule et unique dimension de l’attaque contre les relations sociales dominantes. Car le processus de production et de circulation des marchandises en lui-même, autrement dit le capital comme relation, n’est qu’indirectement touché par les mobilisations. Un spectre plane sur la ville embrasée : celui de la grève générale sauvage à durée indéterminée.

      La crise capitaliste mondiale a ôté aux patrons leur réponse la plus énergique et la plus mensongère à l’insurrection : « Nous vous offrons tout et pour toujours, alors que tout ce qu’eux peuvent vous offrir n’est qu’un présent incertain”. Avec ses entreprises qui s’effondrent les unes après les autres, le capitalisme et son Etat ne sont plus en mesure d’offrir quoi que ce soit d’autre qu’un lendemain pire de jour en jour, une situation financière asphyxiante, des licenciements, la suspension des pensions de retraite, des coupes dans les budgets sociaux, la fin de la gratuité de l’enseignement. Au contraire, en seulement sept jours, les insurgés ont prouvé par la pratique ce qu’ils peuvent faire : transformer la ville en un champ de bataille, créer des enclaves de communes dans l’ensemble du tissu urbain, abandonner l’individualité et sa sécurité pathétique, rechercher la formation de leur force collective et la destruction totale de ce système meurtrier.

      À ce moment historique de la crise, moment de rage et de rejet des institutions auquel nous sommes finalement parvenus, la seule chose qui peut transformer le système de déréglementation en une révolution sociale est le rejet total du travail. Quand les combats se dérouleront dans des rues assombries par la grève de la compagnie d’électricité, lorsque les affrontements auront lieu au milieu de tonnes de déchets non collectés, lorsque les tramways seront abandonnés au milieu des rues, bloquant les flics, lorsque l’enseignant en grève allumera le cocktail molotov de son élève révolté, nous serons enfin en mesure de dire : Camarade, “les jours de cette société sont comptés ; ses raisons et ses mérites ont été pesés, et trouvés légers”. Aujourd’hui, cela n’est plus un simple fantasme, mais une possibilité réelle dans la main de chacun : la possibilité d’agir concrètement sur le concret. La possibilité d’apercevoir les cieux.

      Si tout cela, à savoir l’extension du conflit dans la sphère de la production-distribution, avec ses sabotages et ses grèves sauvages, semble prématuré, ce ne serait que parce que nous n’avons pas réalisé à quelle vitesse le pouvoir se décompose, à quelle vitesse les méthodes de confrontation et les formes de contre-povoir se diffusent socialement : des lycéens qui caillassent les commissariats aux employés municipaux et aux voisins qui occupent les mairies. La révolution ne se fait pas par la croyance et la foi en des conditions historiques à venir. Elle se fait en saisissant n’importe quelle occasion d’insurrection dans chaque aspect de la vie sociale, en transformant notre animosité envers les flics en une grève définitive aux pieds de ce système.

      Dehors les porcs !

      14 décembre 2008 - Initiative du Comité d’Occupation de l’Ecole Athénienne d’Economie et d’Affaires

    • Simplement c’est insurpotable d’entendre une bande de couillons parler du racolage de SUD auprès des parents. Si vous pouvez vous permettre le paiement de l’avocat ou de ce genre de choses, tant mieux pour vous. Le fait est que 1600 euros d’avocat en moyenne, + les amendes éventuelles, ben c’est cher. Or, plutôt que de défendre uniquement leur militant parmi les six, SUD et Solidaires font le choix d’organiser une solidarité finacnière et judiciaire pour défendre celles et ceux qui se sont faits arrêtés, qui auraient pu être n’importe lequel d’entre nous ! C’est quoi le raccollage c’est quoi ? C’est filer un coup de main aux autres ? Bon sang mais tu es en train de me définir le syndicalisme là !

      Ce comité de soutien a donc tout son sens. On invite tous les inculpé-e-s à le rejoindre, dans la mesure ou sa fonction permière sera de payer le 19 janvier, ne nous mentons pas. L’enjeu est de défendre les six de la même manière, qu’ils soient syndicalistes, militants politiques, associatifs ou anarchistes...

      Evidemment le jour où vous vous retrouvez au trou les gars, signalez nous que vous vous en branler de notre aide et que papa pourra vous apyer le procès, comme ça on perdra moins de temps et d’énergie.

      Un militant SUD qui se sent utile, lui.

    • lorsque j’écrivais "le langage des masses" je m’adressais au message situ du dessus...Le spectacle...tralala..boumboum (tous au commissariat du 7eme -place des invalides - pour le revanche des apaches) Ce soir on vous met le feu, porcs capitalistes et tout et tout (le prolétariat est derrière nous)

    • Un spectre plane sur la ville embrasée : celui de la grève générale sauvage à durée indéterminée.

      dans la ville, peut-être, mais pas dans les entreprises pour l’instant à ce que je sache (pas à La Poste en tout cas...) et c’est bien là le problème du décalage entre une colère très légitime exprimée dans la rue mais très déconnectée et isolée du commun des mortels...

      6 pages bien écrites et agréables à lire par un farceur qui n’a, et ne militera jamais de sa vie (si ce n’est dans des AG de copains où 90 % des gens pensent comme lui = ce n’est pas le monde réel, ça n’existe pas), un fauteuil paraplégique qui chialera lorsqu’il sera dans le monde du travail que ses collègues ne veulent pas faire grève et qu’il est tout seul etc... Le futur jaune, quoi...

      193 198, lance tout de suite la "grève générale sauvage à durée indéterminée" dans tes cercles littéraires radicalisés, je sens que ça va produire du bon texte bien chiadé.

      olivier, permanent SUD postaux Paris.

      PS : non, je plaisante bien sûr, toi et la grève ça fait (et ça fera toujours !) deux... mais c’était bien écrit ton machin...

    • Merci à toutes et à tous de votre soutien à nos six camarades arrétés vendredi soir.

      Nos six camarades ont finalement été relâchés lundi soir à 19H, après 48h de garde-à-vue, une détention de 24h dans les geoles (je trouve pas d’autre terme, pour les avoir "visitées") du palais de justice, un passage devant le procureur et finalement devant la 23ème chambre du TGI (comparutions immédiates). Un comité militant d’accueil, encerclé par les policiers, les attendait place saint michel depuis 13H, après trois soirs de mobilisation devant le commissariat du 7ème. Des camarades et des membres de la famille assistaient au procès.

      Les inculpés font donc l’objet d’un contrôle judiciaire leur interdisant tout accès aux Champs Elysées ainsi que de se rencontrer, cela jusqu’au procès. Donc pas de courses de noël en perspective ... ou alors à tati.

      Le procès a du être repoussé suite à un manque de preuves mais aussi grace à la pression des manifestants et de Me Irène Terrel, qui a organisé une défense collective : demande de la part de tous les avocats d’un report du procès.

      Le procès aura lieu le 19 janvier 2009 à 13h30 à la 23e chambre. L’année commence bien !

      Les 6 inculpés sont O (Militant NPA, syndicaliste étudiant Solidaires-FSE), K(militant JC), G (militant SOS Sans-Papiers), R et M (Non- encartée), A (non-encarté, étudiant en IUT à René Descartes)

      Pour le moment Otman est le seul à bénéficier d’un avocat (Me Irène Terrel), les autres ayant des comis d’office. Otman nous a dit avoir simplement manifesté avec un drapeau de Solidaires et s’être fait plaquer sur le sol sans sommation et interpeller.

      Morgane, provinciale, qui n’est pas militante et qui a été amenée à la manifestation par une de ses amies aurait voulu dessiner un signe "peace and love" ou un coeur (selon les versions) sur un bouclier de CRS. Du coup elle est accusée d’"aggression envers personne dépositiaire de l’autorité publique" (passible de 5 ans de prison et 75.000 euros d’amende). Ces flics n’ont vraiment pas de coeur !

      Je connais moins le contexte de l’arrestation des autres manifestants.

      La lutte contre la répression du mouvement social continue !

      Pas un militant en prison !

      Mobilisons-nous pour obtenir la relaxe de tous nos camarades !

      PS : en cas de placement en garde à vue, demandez systématiquement un avocat (pour être défendu et entendre ses droits) et un médecin (pour éviter d’être tabassé). Appelez en priorité un militant qui pourra contacter du monde pour manifester devant le commissariat, préparer un rassemblement en cas de comparution immédiate, trouver des témoignages (directs et de moralité) ... Ne déclarez rien aux policiers , jamais, même si vous êtes innocent (ce qui peut arriver à des gens très bien). Comme dit robocop : "tout ce que vous pourrez dire pourra être retenu contre vous ou contre vos camarades".

    • ce serait bien d’être clair et honnête et de dire que ce texte est une indigeste traduction visible partout sur internet et qui ne concerne pas l’affaire décrite ici et datée du 14 déc.

    • c’est la specialité des coucou twenty two et autres SOS sans... : publier des textes à tire larigo sur les sites en open publishing, MAIS PAS SUR LEURS PROPRES SITES !

      des faux jetons qui une fois qu’ils se font choper font les victimes...

  • PARIS - Rassemblement samedi 20 décembre 2008 13H00 à la Fontaine des Innocents (Les Halles), organisé par les Etudiants et les Travailleurs Grecs à Paris.
    Il est temps que cette ville morte se réveille !!! Faites tourner !!!
    http://emeutes.wordpress.com/