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nationalisme et interventionnisme

Publie le samedi 3 juillet 2010 par Open-Publishing
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nationalisme et interventionnisme

hormis l’étrange épisode concernant une classe de militaires de haut rang revendiquant plus d’interventions de l’Etat (sous-entendu une reprise en main énergique de l’économie par le personnel politique) pour remédier à la chienlit des défauts du « libre-marché » et des financiers civiles (sauf ceux (1) qui sous haute surveillance, bien entendu, travaillent d’arrache-pied au redressement du secteur des services financiers) ; ceci afin de juguler la possibilité d’une importante dérive, qui ne manquerait pas d’affecter le secteur et au final nuirait gravement à « la sûreté de l’Etat ».

Si des malandrins (forcément mal intentionnés ) s’attaquent au secteur des services financiers, les voilà "prévenus", une classe de militaires de hauts rangs ne les laissera pas faire, qu’ils s’attendent au pire… Attention !

Toutefois, si vous remarquiez que le sujet, (très sérieux au demeurant), est traité d’un ton trop badin pour un sujet aussi grave, pensez donc « la sûreté de l’Etat », vous auriez tort car certains chapitres du genre échappent à notre curiosité bien naturelle et sont implacablement confiné et fermement maintenu dans l’impénétrable « secret défense ».

De quoi s’agit-il ? Vous nous faites peur à la fin avec vos histoires…
Vous avez grandement raison d’avoir la trouille, quand il s’agit de tactique, et qui plus est de « tactique militaire », vous pénétrez immédiatement en une zone interdite, « la défense » ;
« STOP DEFENSE NATIONALE »

(J’en dirai un peu plus long dans un prochain article... mais pour vous alléchez il s’agit de la revue « Doctrine », de contre-rebellion, et de tactique transposable aux guerres asymétriques… )

Comme je l’écrivais dans un article publié sur ce site, à moins d’un changement radical tel une "révolution", que certains prophétisent très probablement à droite, et si toutefois ce n’était pas le cas, il se pourrait qu’elle soit d’extrême droite.

Voilà un pronostique bien pessimiste, et une perspective (si on peut dire) bien sombre. Certains font des projections et assimilent le crise économique actuelle, à la grande dépression de 1929/30, mais sans répéter les erreurs du passé (les faillites en chaîne, etc.). Les Etats sauvent les banques de la faillite pour éviter le chaos, sans modifier (à part quelques discours de principe) le système financier qui nous a amené au désastre (les mêmes formules mathématiques et la même martingale gagnante sont repris sans coup férir, puisque nous ne sommes pas organisé pour l’empêcher).

On continue à faire de l’économie, en évitant la politique (les intérêts des uns et des autres sont trop souvent divergents, il faut vite conclure,…, un consensus minimum et… (pour la crédibilité de tous et pour rétablir un climat de confiance propice « aux bonnes affaires ») la pause média pour la photo de famille, on communique, on croise les doigts et ça repart pour un tour !), surtout pas de politique, sauf pour le populo, les fameux plans de rigueur qu’on lui réserve, où chacun aura à cœur de surenchérir, et ça roule !

Une "bonne" guerre mondiale en perspective ?!

Si toutefois ça ne passait pas, ils auraient en réserve une "bonne" guerre mondiale, qui pourrait prendre forme (selon Fidel Castro) dans la golfe persique ou le détroit d’Ormuz, car selon les déclarations du commandant de la marine du corps d’élite des Gardiens de la révolution islamique, le général Ali Fadavi, si les bâtiments de la flottille iranienne étaient inspectés par les États-Unis et leurs alliés dans les eaux internationales, ils recevront une réponse dans le golfe Persique et dans le détroit d’Ormuz qui risquerait de déboucher en conflit mondial, ou bien encore selon un russe directeur d’un centre d’étude sur le Proche-Orient, Alexandre Choumouline, le bombardement d’installations nucléaires iraniennes par l’aviation israélienne avant la fin du mois d’octobre (Obama ne pourrait soit-disant rien faire pour les empêcher), risquerait encore une fois de dégénérer rapidement en conflit nucléaire mondial. (2)

Tout cela s’accumule au-dessus de nos têtes sans que l’on puisse faire grand chose pour l’empêcher, c’est bien là le drame.

Nous subissons les aléas de cette crise qui n’est pas la notre et les plans sociaux (ho ! pardon, de rigueur) qui devraient en principe résorber les déficits (on se demande bien comment, puisque les mêmes causes opérerons les mêmes effets, quasiment à l’identique, et selon Nouriel Roubini, une bulle encore plus gigantesque éclatera au cours de l’une des trois prochaines années, et l’Europe en subirait prioritairement le contre-coup). (3)

Les peuples sont le plus souvent contre les guerres, car ils savent d’instinct que les civiles en paient le plus lourd tribut ; mais malgré cette farouche opposition aux conflits armés, engagés en leur nom, puisque leurs représentants élus démocratiquement les engagent, (malgré leur opposition), grâce à leur légitimité acquise sur des valeurs qu’ils soutiennent a priori, telle la démocratie, la liberté, la justice, etc., et sont placés devant un fait accompli, lorsque leurs armées commettent des crimes contre l’humanité, ils n’ont comme moyens que de protester publiquement leurs désaccords (lors de manifestations très suivies), et d’entamer contre les auteurs d’actes criminelles des actions judiciaires, qui bien souvent n’atteignent pas les vrais responsables mais quelques lampistes.

NOTES

1) pas question de laisser un quelconque Kerviel manipuler les claviers au risque de nous mettre dedans, et déclencher un conflit mondial ? Va savoir…

2) Les israéliens ont d’autres "casseroles" sur le feu ; l’assaut contre la flottille humanitaire pour Gaza n’était pas le fruit du hasard, le gouvernement Netanyahou lors d’une conférence au Saban Forum (l’un des plus importants institut stratégique du pays), en novembre 2009, avoua clairement qu’il y avait trois "défis" pour la sécurité d’Israël, le premier, l’Iran nucléaire, le second, les tirs de roquettes du Hezbollah ou du Hamas, et le troisième, la tentative (vous lisez bien) de nier son droit à l’autodéfense ; ce dernier "défi", fait suite au rapport Goldstone (du juge du même nom) présenté à l’ONU sur Gaza, que ses détracteurs présentèrent comme antisémite, mais apparemment sans le succès escompté. Netanyahou assimila ce rapport à un plan plus vaste, ourdit par des organisations humanitaires, qui menacerait la sécurité d’Israël et menacerait (vous lisez bien) de menotter les Etats en lutte contre le terrorisme. Netanyahou exigeait la refonte radicale du droit humanitaire, car disait-il, il est possible qu’une réponse ferme de dirigeants et d’éminents juristes internationaux à ce rapport moralement tordu, accélère le réexamen des lois de la guerre à l’ère du terrorisme. Netanyahou ne prend plus la peine de critiquer les Conventions de Genève et le droit humanitaire international, ni de justifier ses violations (d’autres Etats font allégrement de même d’ailleurs), mais il voit dans ces lois et leurs défenseurs, une menace pour l’existence d’un Etat (sans précision), et préconise de les combattre systématiquement. C’est pourquoi, il explique que des documents juridiques comme le rapport Goldstone, a la faculté de limiter la capacité d’Israël à agir « de façon disproportionnée » sont perçus comme des menaces et systématiquement combattus. Seconde "casserole", Israël ayant viré très à droite (il y souffle un vent de paranoïa, d’ultranationalisme, d’hystérie, etc.), qui contribue a banaliser les actes destructeurs ou irrationnels (apparemment seulement, car ils sont méthodiquement planifiés et exécutés). Les Etats-Unis ont des troupes impliquées dans des opérations de guerre en Afghanistan, Irak, etc., et sont misent en danger à cause de l’irrationalité (apparente seulement, car bornée par un plan précis) des actions israéliennes. Le général Petraeus vient d’alerter contre les risques que l’intransigeance israélienne fait peser sur les troupes étasuniennes. On ne peut plus exclure un revirement de la politique étasunienne vis à vis de son indéfectible allié, car les Etats-Unis sont un pays très chauvin où quand quelqu’un s’avise de faire du mal à ses braves soldats, il est tout disposé a s’en débarrasser. Israël joue là un jeu dangereux…

3) Réforme des retraites, FO/ Mailly réclame le retrait pur et simple de la réforme sarkozy : « Quand un texte n’est pas bon, a affirmé son secrétaire général, Mailly, on l’efface, on ne le réécrit pas (…) C’est la-dessus qu’on se bat et qu’on se battra ! » ; les autres syndicats se gardent de tout jusqu’au-boutisme et évitent la radicalisation, au point de veiller à rester sur le seul terrain syndical. « Jusqu’au-boutisme », « radicalisation », ou encore les syndicats préfèrent jouer « la carte du réalisme », etc. Ce mélange des genres (il n’est pas question d’utiliser les ennuis "politiques" de Woerth), c’est du déjà lu et entendu, même si des journalistes inféodés font semblant de dialoguer avec les porte-paroles des « syndicats » (CGT,CFDT,CFT,UNSA), il s’agit bel et bien d’un aspect important de la vie en société (qui déborde très largement « le seul terrain syndical »), le nier c’est mentir !

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