Accueil > ne touchez pas aux communautés zapatistes
Par des détours variés, ce tract est arrivé jusqu’ici. Ses auteurs et sa
provenance nous sont inconnus, mais sa lecture n’est pas inutile.
NE TOUCHEZ PAS AUX ZAPATISTES ET AUX COMMUNAUTES AUTONOMES DU CHIAPAS
Au gouvernement du mexicain et à ses différentes succursales,
Aux gouvernements ( et médias aux ordres qui ont censurés toute nouvelles sur les répression de Atenco et de Oaxaca) européens complices des agissements criminels de l’État
mexicain, des bouchers vicente fox et calderon aux tueur du Pan, du Pri et a la flicaille européene qui entraine les violeurs tueurs de la Pfp
À l’opinion publique si elle existe,
IL N’EST PAS QUESTION que nous nous taisions ou que nous restions sagement
à contempler les innombrables agressions que subissent quotidiennement les
communautés indigènes du Chiapas par des groupes recrutés, préparés, armés
et soutenus par le gouvernement mexicain et par le gouvernement local de
cet État.
Installées depuis des années sur des terres qu’elles ont reprises aux
caciques et aux propriétaires terriens, à la faveur du soulèvement
zapatiste de janvier 1994, et qu’elles travaillent collectivement dans le
cadre du développement de l’autonomie de peuples indigènes et communautés
paysannes – vaste projet et mouvement au Mexique dont nous nous sentons
partisans et solidaires –, plusieurs communautés indigènes de la forêt
Lacandone courent le grave danger de se voir attaquées à grande échelle
par l’armée fédérale sous le prétexte de résoudre des affrontements «
entre indiens » totalement téléguidés par cette même armée et par le
gouvernement mexicain. À travers elles, c’est évidemment le mouvement
zapatiste que l’on veut criminaliser, en vue de son élimination, le tout
sous couvert de « programmes de développement » financés par l’UE.
Les conditions de vie déjà difficiles de ces communautés se sont vues
récemment aggravées par les menaces de mort, les assassinats et autre
agressions d’organisations fantoches telle l’OPDDIC, censées dissimuler
l’activité de groupes paramilitaires. Comme le disent si bien les peuples
indigènes rebelles du Chiapas, « la terre est à qui la travaille et à qui
en prend soin », pas aux marchands de soupe et d’OGM !
Dans ce monde infect, les marchands qui font la loi trouvent intolérable
qu’il y ait des peignes-culs qui considèrent que la terre et eux ne font
qu’un ; que le monde vivant n’est pas une marchandise ; que l’esclavage
salarié pour la production de saloperie empoisonnée ou inutile est une
malédiction avec laquelle on peut en finir ; bref, qui veulent vivre comme
ils l’entendent sans se plier à la loi du capital.
LES REBELLES de ce côté-ci de l’Atlantique ne peuvent faire moins que de
se sentir frères et sœurs de race de personnes qui manifestent au plus
haut point la dignité humaine dont on voudrait définitivement nous priver.
C’EST POURQUOI, si quelque chose devait arriver aux communautés indigènes
de la forêt Lacandone et plus largement aux zapatistes, NOUS NE POURRIONS
EMPÊCHER que la rage nous submerge et nous fasse commettre quelque bêtise
à l’encontre de délégations mexicaines et de la bonne marche d’entreprises
de ce pays.
À bon entendeur,
Salut