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nous exigeons la vérité sur les violences policiéres à la faculté de lille

Publie le vendredi 14 décembre 2007 par Open-Publishing

La CNT-SR de Lille tient à dénoncer l’intervention policière qui s’est déroulée le jeudi 13 décembre vers 17h00 à l’université Charles De Gaulle Lille 3.

Faisant fi de la présence de grévistes ou non sur le site de l’université occupée, la police n’hésita pas à évacuer de force les cours tenus et les étudiants de la BU, usant de gaz lacrymogènes, de taser et des matraques contre les étudiants et les personnels de l’université.

La nuit de jeudi à vendredi, les CRS dorment dans l’Université.

L’incohérence des positions prises par la présidence la semaine dernière a été dénoncée de toutes parts, que ce soit chez le personnels et chez les étudiants grévistes ou non.

Jeudi, elle décide unilatéralement l’évacuation de la fac et la féroce répression policière, ne respectant encore une fois en rien les décisions prises majoritairement en Assemblée Générale.

Que l’on soit bloqueur ou non, personne ne peut cautionner cette descente des forces policières sur l’université et les arrestations arbitraires qui s’en suivirent. Peut-on souhaiter, en toute conscience, être escortés par la police vers nos TD ou nos cours magistraux ? La communauté universitaire peut-elle cautionner que des étudiants, quelle que soit leur opinion, des enseignants et des personnels soient brutalisés, insultés et violentés dans l’enceinte et aux abords de l’université ?

Exprimons notre solidarité et la volonté de tous de conserver une démocratie directe dans les prises de décision.

La grève et l’occupation sont l’affaire de la communauté universitaire et de ses AG, pas de la police et d’un président irresponsable.

 La CNT-SR réclame le départ immédiat des policiers de l’Université.
 Elle demande la démission de son président Jean Claude Dupas.
 Elle appelle tous les étudiants et les personnels de Lille 3 à refuser de travailler sous le contrôle policier.