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on n’est pas des abeilles

Publie le vendredi 16 octobre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Vous souffrez de la crise sociale ? Vous vivez dans la précarité ? Vous êtes pauvre ? Votre situation est très banale. Vous n’intéressez guère le monde politico- médiatique… Vous regrettez votre vote à la Présidentielle de 2007 ? Trop tard ! Le résultat de ce vote ne sera pas remis en cause, comme cela a été le cas pour le Référendum sur la Constitution Européenne. Au total, il est presque impossible de vous plaindre.
En revanche, il importe que le citoyen s’apitoie sur des personnalités qui sortent de l’ordinaire par leur attirance pour les jeunes filles en fleur ou par leur pratique d’un tourisme sexuel qui contraint, comme chacun le sait, à vérifier que les prostitué(e)s dont on loue les services ont bien atteint l’âge de la majorité. Il importe tout autant que le citoyen s’apitoie sur le sort de ces enfants qu’un illustre géniteur empêche de se confronter aux difficultés formatrices qu’affrontent les autres jeunes.
Qui parle d’enfumage ?

Messages

  • Le droit de cuissage, de ceux qui bien nés, aurait dût disparaitre depuis des
    lustres ne s’est jamais éstompé. Ni dans les circonvolutions des pouvoirs,
    et ce depuis la nuit des temps, ni dans les arcanes puantes de l’entreprise.

    Il n’est pas, de nos jours de jeunes femmes qui pour, un stage, un contrat
    de travail, une promotion ne soit obligées subir vulgaritées de petits chefs
    mâles, insanités, pelotages et même plus si nécessaire. La misère est
    aussi un vecteur de désordres de l’affect et, les besoins de vivre et de se
    mouvoir en nos sociétés de consomations obligent certaines de nos filles
    à tolérer l’intolérable.

    N’allez pas vous imaginer que j’éxagere, c’est en tant que spectateur,
    écoeuré que j’ai travaillé pendant 42 ans en entreprises.

    Nos ministres intègres, nos valeureux défenseurs des droîts de l’homme,
    nos moralisateurs pourfendeurs des militants politiques et syndicaux,
    considèrent avoir droît au repos du guerrier. Et, puisque l’argent se doit de
    servir à quelques choses à leurs yeux, autant que ce soit à leurs instincts,
    fussent ils primaires. Après tout, doivent ils se dire, les pauvres sont là
    pour être enc...

    La pseudo révolution sexuelle à toujours été un miroir aux allouettes,
    un leurre, un mythe désiré et crée par ceux, enfants de la bourgeoisie
    qui allaient en tirer profit.

    Le penseur marxiste W. Reich s’est planté dans ses analyses, Camarades

    • Chez Reich, l’asthénie génitale et le peu de possibilité de satisfaction qu’elle apporte à sa propre solution, correspond à l’asthénie de la pensée, de la volonté et du désir d’être indépendant et intégré dans une société qui le satisfait. Reich ne s’est pas planté.

      Quand des gens désirent la révolution en pensée cela ne leur fait rien, par même un petit frisson d’espoir de bonheur.

      Et l’asthénie sexuelle correspond aussi à celle de la curiosité qui, elle-même, ouvre l’intelligence : c’est pour cela qu’on enferment nos enfants dans des "écoles", par exemple et des gens dans des boulots complètement c..s : pou rbriser toute sensation et l’enfermer dans l’asthénie.

      De même, Debord lorsqu’il critique la séparation ; c’est-à-dire l’impossibilité de se rejoindre quelque part sinon que séparé et de soi, de sa propre activité, de l’autre et de la satisfaction relative à cet ensemble.

      La gestion de la peur (qui est une forme de l’angoisse, elle aussi relative à la décharge de la vie, qui doit se décharger de la vitalité absorbée en surplus) est une manière de confondre les satisfactions possibles par l’utilisation de moyens essentiellement défensifs, mécaniques. Dans ces conditions encore, pas de solution non plus.

      Reich ne s’est pas planté. Relire "La psychologie de masse du fascisme".

  • en attendant, c’est toi qui en parle ici...